Chapitre 5

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Elsa regretta immédiatement ses paroles. Un des princes s'étouffa avec ce qu'il avait dans la bouche, plusieurs avaient laissé tombé leur couverts tellement ils avaient été surpris.

« Vous...Vous voulez faire quoi ?! »

« J'aimerais ramener le prince Hans à Arendelle pour qu'il reçoive des soins et qu'il échappe à l'exécution. Je n'aurais qu'à dire que je le prends sous ma protection, ainsi votre justice ne sera pas remise en cause. Je sais que c'est difficile à comprendre, je ne sais moi même pas trop pourquoi ça me tient à cœur mais lors de notre première visite dans les cachots il... s'est excusé »

Le prince Klaus laissa échapper un léger rire méprisant « Je ne pense pas que Hans soit capable d'éprouver des remords. Tout ce qu'il sait faire c'est manipuler les gens, vous ne devriez pas le croire Votre Majesté. »

Elsa était de plus en plus déconcertée par la manière dont les frères de Hans le traitait : pourquoi ne faisaient-ils pas tout leur possible pour le défendre, pour le sauver ? Au lieu de ça il l'enfonçaient, au risque de le voir se faire décapiter. La reine se leva, un peu plus sure d'elle « Je ne doute pas que Hans aient fait des choses horribles par le passé mais je me permet d'insister : laissez moi le ramener avec moi. Je vous promet qu'il sera également en prison à Arendelle a la différence qu'il sera en vie. C'est tout ce que je vous demande. »

Le roi se leva à son tour. Il n'avait pas lâché un mot depuis que Elsa avait avait annoncé son idée et elle avait peur de l'avoir énervé. « Reine Elsa, votre requête est des plus surprenante mais si la survie de mon frère compte autant à vos yeux, je veux bien accepter votre demande : lors de votre départ vous pourrez emmener Hans avec vous. Ainsi il échappera à la mort et sera loin de mon royaume, tout le monde y trouvera son compte. » Sur ces mots il quitta la pièce.

Le reste du dîner fut extrement silencieux et Elsa se depecha de finir et de partir se réfugier dans la chambre qu'on lui avait attribué. Elle était sure d'avoir pris la bonne décision et pourtant elle doutait. Comment allait réagir Anna ? Et le peuple d'Arendelle ? Tout aurait été beaucoup plus simple si elle avait continué à le haïr, si il ne s'était pas ... excusé.

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« Vous savez, vous pouvez toujours changez d'avis ! Le roi n'a pas encore annoncé la nouvelle au peuple, nous pourrions faire comme si rien ne s'était passé ... » Le prince Niels semblait vraiment vouloir que Elsa change d'avis mais la jeune Reine savait qu'elle prenait la bonne décision. Le prince l'avait accompagné aux cachots pour qu'elle annonce elle même la nouvelle à Hans mais maintenant qu'elle était devant sa cellule elle se demandait comment il allait réagir. Il pourrait très bien refuser de suivre Elsa. Elle prit une grande inspiration et ouvrit la porte. Mais lorsque la lumière illumina la cellule, Elsa se rendit compte que Hans n'y était pas. « Où est-il ? Où est le prince Hans ? ».

Le prince Niels parût soudain gêné : 

- Le roi a insister pour qu'on s'occupe de lui avant votre départ, il ne pensait pas que vous passeriez le voir si tôt ce matin. 

-Ou est il ?

- Dans la salle de torture... 

 Elsa fût choquée. Le roi était-il vraiment si cruel ? Elle demanda à un des gardes la direction de la salle de torture et se mit à courir le plus vite qu'elle le pouvait. Elle sût qu'elle s'en rapprochait en entendait des cris de douleurs, ceux de Hans. Elle se mit à courir encore plus vite et déboula dans la salle. Figé, le bourreau tenait son fouet en l'air, prêt à l'abattre sur Hans qui était debout, les mains liées au plafond par une corde. Le prince lui tournait le dos et ne l'avait sûrement pas vu mais Elsa vit très bien par contre ce que le bourreau avait déjà eu le temps de lui faire : le dos nu de Hans avait été fouetté tant de fois que ses anciennes plaies avaient du se rouvrir et que toute la surface de sa peau était recouverte de sang écarlate. Il tenait a peine debout, et la corde qui liait ses poignets avaient commencé à entailler sa peau. 

« Détachez-le »

«Mais le roi m'a donné l'ordre de - »

« Je me fiche de ce que votre Roi vous a dit, cet homme est sous ma protection maintenant et j'exige qu'il soit libéré sur le champs ! »

La colère qu'elle entendit dans sa voix l'effrayait presque.
Visiblement à contre cœur, le bourreau lâcha son fouet et détacha les mains de Hans, qui s'écroula sur le sol. Elsa accouru auprès de lui et utilisa ses pouvoirs pour le soulager, comme elle l'avait déjà fait dans la cellule. Elle s'aperçut alors que Hans était inconscient. Elle se retourna alors vers le bourreau qui était encore la : « Allez chercher des gardes et un médecin, ensuite vous irez voir mon équipage et vous leur direz préparer le bateau. Je rentre à Arendelle. »

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Un médecin était venu, accompagné de gardes d'Arendelle. Hans reçu les premiers soins et fût transporté sur le bateau. On l'installa encore inconscient dans une des cellules du bateau. Alors que Elsa discutait avec le capitaine du bateau elle vit arriver au loin un homme à cheval entouré de son escorte : le roi Frederik et ses frères.

Arrivé près du bateau, le Roi descendit de cheval. 

« Je ne pensais pas vous voir partir si tôt très chère, et surtout pas si précipitamment ! »

« Je pense qu'il est temps pour moi de partir, répondit froidement Elsa,je ne voudrais pas abusez de votre hospitalité. De plus, Hans a grand besoin de soins que de toute évidence on lui refuse ici. »

« Croyez moi votre majesté, ramener Hans à Arendelle ne fera que vous apportez des ennuis. »

« Serais-ce une menace ? »

« Bien sur que non, mais il se peut que votre peuple ou même votre sœur est du mal a accepter la présence de ce traître au sein de votre château. Vous pouvez encore changer d'avis. »

« Je ne changerai pas d'avis. Maintenant si vous voulez bien m'excuser je dois régler quelque détails avec mon équipage, un long voyage nous attend.»

Elle salua les 12 frères et retourna voir le capitaine. Le roi n'insiste pas et repartit accompagné de ses frères, sauf un qui descendit de son cheval et s'approcha de la reine d'Arendelle. Il lui touchal'épaule pour attirer son attention.

« Que voulez vous encore ? » Lui demanda t'elle sèchement. Puis elle s'aperçut qu'il s'agissait du prince Andersen, le seul qui avait semblé attristé par l'exécution de son petit frère.

« Désolé je ne voulais pas vous importunez. Je suis le prince Andersen, nous ne nous sommes pas beaucoup parlé mais je me dois de vous avertir c'est important...Écoutez, je ne sais pourquoi vous faite tout ça et je ne comprend pas tout à fait ce qui vous pousse à sauver mon petit frère mais sachez que je vous en suis très reconnaissant. Seulement vous devriez faire attention à vous. »

« Je sais, je vais devoir faire face à ma sœur et à mon peuple entier, votre frère me l'a déjà expliqué  et j'en suis parfaitement consciente »

Andersen baissa les yeux. « A vrai dire, ce n'est pas de votre peuple ou de votre sœur dont je me méfierais. Je suis venu vous mettre en garde contre Frederik ... »

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Elsa resta sans voix. Andersen n'attendit pas de réponse, souhaita bonne route à la reine, remonta sur son cheval et repartit vers le château. Se méfier de Frederik ? Elsa savait que ses actions avaient pu le contrarier et elle avait vu comment il avait traiter son propre frère dans les cachots, mais de la à ce qu'il veuille se venger, c'était peut-être exagéré ! Mais Andersen avait l'air sérieux. Elsa fut interrompu dans ses pensées par la voix du capitaine :

« Votre Majesté, nous sommes prêts à repartir ! »

« Très bien, rentrons à Arendelle... »

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