chapitre 3.

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Ce chapitre comporte des scènes pouvant être choquantes pour certaines personnes.

Point de vue de Léa:

J'aurais bien aimé vous dire depuis combien de temps j'etais là, mais je n'avais aucune notion du temps ici. 2, 3 ou même 4 heures, je n'en savais rien. Il faisait juste de plus en plus froid et de plus en plus sombre. Peut-être car la nuit tombait?

J'entendis un bruit métallique, un grincement de porte et des pas, de gros pas. C'était un homme. Il entra par une porte sur ma droite. C'était lui. Il était a peu près a 20 mètres de moi. Est ce que j'avais le temps de courir jusqu'au cagibit que j'avais remarqué un peu plus loin?
Je n'avais pas le temps de réfléchir.
L'homme était toujours a la porte. Il refermait un cadenas.
Je me leva d'un coup. Et d'un bond je commença a courir vers le cagibit qui était a une quinzaine de mètres de moi. Mais évidemment rien ne pouvait se passer si bien.
Dans ma course je chouta dans un vieux pot de peinture vide qui trainait sur mon chemin.
Il se retourna brusquement au son métallique du pot.
Et merde!
Je m'accroupis derrière une étagère comme si ça suffisait a me cacher.
L'homme, bizarrement, retourna a son cadenas.
Est-ce qu'il m'avait entendu?
Quand il eu finit de tripoter le cadenas et la porte, il avança dans ma direction et lança:
"Sort de la petite pute. Je sais que tu es ici."
De la sueur perlait sur mon front et mon coeur battait a 100 a l'heure.
Il avançait de plus en plus.
Je ferma les yeux, pendant un temps qui me parue 2 secondes. Mais l'homme, lui, c'était déjà avancé jusqu'à moi. Il m'attrapa le bras violemment. J'essayais tant bien que mal de me débattre de son emprise, mais il était beaucoup plus fort que moi. Il me traina par le bras jusqu'à une table. Des larmes coulèrent sur mes joues. Il me souleva avec beaucoup de facilité et me balança sur l'espèce de table. Et me dit :
"Tuer Thomas ce n'était que pour te prévenir de ce qui allait t'arriver salope."
Il enleva mes chaussures et mes chaussettes et lécha mes pieds. Ce gars était un vrai fou furieux. J'avais peur. Mais je trouva quand même la force de lui balancer un coup de pied dans la tête. Il se releva, choqué. Il saignait du nez. Il me mit une claque tellement forte que ma vue se brouilla.
Il profita de mon inconscience pour enlever le reste de mes vêtements et accrocher mes mains aux pieds de cette foutue table.
J'etais nue et vulnérable face a lui.
Il caressa tout mon corps de ses grosses mains. J'essayais de me recroqueviller sur moi même en fermant mes jambes et en les rabattant sur mon ventre. Je pleurais. Putain j'etais terrifiée.
Il tira mes jambes en les tenant ouverte, je me debatais, j'essayais de m'enfuir, mais ça ne servait a rien. Il était bien plus fort que moi.
Il s'introduisit en moi. Je me debatais de plus en plus jusqu'à réussir a le faire sortir de moi, il me balança un coup dans le ventre et un en plein visage. La douleur était tellement vive que je m'evanouis. En rouvrant les yeux quelques secondes plus tard il s'était remit en moi et faisait des vas et viens puissant. Il me faisait tellement mal. Je fondis en larmes. Je n'avais plus la force de me débattre. Je n'avais plus la force de rien. Je ferma les yeux et me laissa faire.
Les quelques minutes qui suiverent me parurent être des heures.
Il se retira enfin et partit. Je ferma les yeux c'était enfin finit.
Par contre il m'avait laisser nue sur cette table. Comment j'allais descendre?!

Point de vue Benjamin:

Je tournais en rond dans la salle d'attente du commissariat. Ça faisait déjà 2 heures que Léa avait disparue.
J'avais directement appeler la police. Mais putain comment il faisait pour être aussi lent ça faisait déjà 1 heures que j'attendais dans cette salle. Il devrait prendre cette affaire en priorité, elle avait disparue bordel, elle était peut être morte a cette heure là! Et ces cons n'étaient pas foutus de se depecher.
J'avais pris avec moi les deux enveloppes que Léa et moi avions reçu.
Le capitaine Mendoza m'accueilla enfin dans son bureau.
Je m'assis et déposa les deux enveloppes sur son bureau. Il me regarda avec un regard interrogateur.
"-ouvrez-les.
- qu'est ce que c'est ? Me demanda t-il
-Vous n'avez qu'a les ouvrir! Vous verrez que vos rondes et votre soit disant surveillance n'a servi absolument a rien!
Il attrapa une des enveloppes et déversa son contenu sur la table.
Léa a disparue putain! Elle est peut-être morte a cette heure la! Vous vous rendez compte ou pas?!"
Le capitaine deversa le contenue de l'enveloppe sur la table. Il ouvra de grands yeux. Il savait de qui cela venait. Il avait compris. Il se leva sans rien dire. Et appela des unités grace a son talkie walkie.
En passant la porte il l'adressa un signe et me dit :
"On la retrouvera. Vivante."
Je resta assis la quelques minutes. Le compte a rebours avait commencé. 96 heures.

****

En rentrant une seconde enveloppe m'attendait sur la table.
Il ne s'arrêtera jamais.
Je l'ouvris. C'était encore une photo. Mais celle-ci était bien pire que les autres..
On y voyais Léa, nue, allongée sur une immense table de bois. Elle suait, et on pouvait voir les larmes qui coulaient sur ses joues.
En voyant ça j'eu une envie de vomir
Cet enfoiré l'avait violé. Il avait violé ma Léa. Mon amour.
Des larmes coulèrent et trempèrent l'horrible photo que je tenais entre mes mains.
Qu'est ce qui allait lui arriver d'autre?

Vengeance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant