Vengeance.

Chapitre 8. Fin!

Benjamin et Jessica avaient chercher tout les entrepôts de cette foutue ville jusqu'à trouver le bon. Il était perdu au milieu de la pinède, bizarre pour une ancienne usine il est vrai, dans les profondeurs de Dax.
Ils ne leur restaient plus beaucoup de temps. Deux ou trois heure maximum. Pas plus. Pas moins.

Ils devaient faire vite.
Ils devaient la retrouver vivante.
Il devait rouler trente minutes jusqu'à l'entrepôt. C'était du temps de perdu!
Trente minutes de moins pour la retrouver vivante.

Ils prirent la route tout les deux. Aucun ne parlait pendant le trajet. Je pense que chacun devait, dans sa tête, échafauder des plans dingues pour pouvoir sauver Léa et coincer ce salaud.
Mais aucun des deux n'y arriverait.

Encore dix minutes de route et ils y seraient. Le temps paraissait une éternité dans la voiture.
Jessica avait peur que l'homme soit là a son arrivée, mais elle voulait aussi qu'il y soit. Elle voulait le tuer de ses propres mains pour ce qu'il lui avait fait et ce qu'il avait fait a toutes les autres filles.
Benjamin lui s'inquiétait de s'être trompé d'endroit, de ne pas voir Léa saine et sauve en arrivant.

Ils arrivèrent devant un immense bâtiments, gris et sombre, vieux, très vieux.
"Putain on dirait qu'il y a un million de pièce, comment on va réussir a la trouver? Dit Jessica
-Je sais pas du tout, mais on va la trouver! Faut qu'on trouve l'entrée, viens, vite dépêche toi!

Ils firent le tour de l'usine en essayant chaque porte qu'ils trouvèrent. Aucune ne s'ouvrait. Toutes étaient condamnés.
Benjamin trop impatient, et trop énervé, retira son t-shirt, pas pour plaire a Jessica evidemment, mais pour casser la fenêtre. Il l'enroula autour de son point. Et mit un sale coup dans la fenêtre qui se brissa en milles morceaux. Il aida Jess a rentrer. Puis se hissa lui même a l'intérieur.
"-Ca fait peur ici.. Murmura Jess
-Mais non, aller viens avance dépêche toi.
Mais Jessica resta planter là. Tout les souvenirs de son enlèvements revenaient a la surface, encore plus douloureux. Des larmes tombaient sur ses joues. Benjamin la regarda puis s'approcha et la prit dans ses bras. Ils avaient beau se connaître que depuis deux jours, il l'aimait bien cette fille, et il fallait avouer qu'elle était drôlement belle avec ses cheveux blonds et ses grands yeux bleus.
Il se releva , lui tendit sa main et lui dit:
"Viens, je suis là, ne t'inquiète pas il ne t'arrivera rien."
Il se trompait lourdement.

Elle prit sa main et ils avancèrent ensemble dans l'usine désaffectée.
Ils visitèrent tout le premier étage. Chaque pièce, chaque placard, chaque recoin. Rien, aucune trace de Léa.
L'espoir de Benjamin s'éteignait peu a peu.

Deuxieme étage. Même chose. Une grande pièce pleine de machines et d'outils, des placards. Mais rien. Toujours pas de Léa.

Dernier étage. Ils montèrent ensemble, toujours main dans la main, l'escalier métallique.
Devant eux se dressait une immense porte en bois fermée par un gros cadenas. Un cadenas neuf. Benjamin en était sur, c'était ici.
"-attends moi ici, j'en ai pour deux minutes.
"-non me laisse pas toute...
Trop tard il était déjà descendu en courant. En vérité Benjamin était partit chercher une pince. Bah oui le cadenas n'allait pas s'ouvrir tout seul.
Il se trompait.
Il retourna au deuxième étage dans la salle plein d'outils. Il ne peina pas a trouver cette pince.
Il était parti cinq minutes. Mais cinq minutes lui avait suffit.

Quand Benjamin retourna devant la porte du dernier étage. Jessica n'était plus là.
"-JESS! JE T'AVAIS DIS DE M'ATTENDRE ICI, BORDEL T'ES OU?"

Il tourna la tête en direction de la porte. Le cadenas était au sol. La porte était ouverte.
Comment jess avait pu l'ouvrir?
Ce n'est pas elle qui l'avait ouvert, mais plutôt lui.

Benjamin poussa la porte, un grincement sec. Il se retrouva dans une salle immense, vide. Mais au bout une seconde porte, ouverte elle aussi.

Il rentra et vit pour commencer les lunettes de Jessica devant la porte puis un filet de sang qui coulait jusqu'à ses pieds. En relevant la tête, il vit Jessica allongée au sol, la gorge tranchée. Il sentait la bile lui monter a la gorge.
Il s'en voulait de l'avoir laisser seule.

Au fond de la piece, Léa était accroché au mur inerte.
Il couru vers elle, laissant Jessica seule, coupa ses liens avec la pince et la posa au sol. Il chercha en vain son poul. Elle n'était pas morte!!

Il sortit son téléphone et composa le numéro des urgence.
Mais ce qu'il ne savait pas c'est que l'homme était derrière lui, un pied de biche a la main.
Il n'avait même pas finit de composer le numéro que le pied de biche vint s'enfoncer dans son crâne laissant du sang s'écouler a flot.
Benjamin tomba a la renverse.
L'homme frappa d'un coup la tête de Léa, laissant aussi s'échapper du sang.
L'homme sourit de toutes ses dents en voyant le carnage qu'il venait de faire.
Et il s'en alla.

Benjamin avait dit:" je la retrouverai coûte que coûte."
Il l'avait fait, il l'avait retrouver.
Et il était mort avec elle. Ou avec elles.