SOLFEGE SENSUEL

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Dans cet été indien par la douceur cette nuit.

La jeune demoiselle se raconte une vie.

Assise devant son piano, elle joue cette air qui la fait rêver du prétendant, qu'elle a rencontré quelque temps auparavant.

Chaque note émise lui fourni un petit frisson de vibrations.

Elle l'imagine près d'elle, multipliant les notes a deux, pour partager un moment simple de bonheur, avant de passer un instant de passion.

Elle s'imagine qu'après ce partage de musique, que leurs lèvres s'attirent en accord avec les notes, qu'ils avaient composé l'instant précédant.

Après les lèvres, leurs mains se mélangent, comme dans une composition, elles s'entrelacent, puis deviennent plus franches, pour un air démentiel.

Quand ils arrivent enfin à approcher leurs corps, les sons de leurs attentions, deviennent encore plus fort.

De ses mains de musicien, il lui fait glisser sa robe de dentelle, telle une nouvelle gamme découverte, où les notes deviennent réelles.

De sa petite tenue il subi la déconvenue, du nouveau qui l'inspire de partition.

A son tour il se met à nu,  pour lui faire découvrir le morceau du plaisir.
Dans ce FA ce a FA ce de passion il se MI au SOL.

Il l'embrassait, sur tout être, de sa bouche, au cou, jusqu'à l'entrejambe il y prît goût.

Puis doucement sur son DO, lui MI avec douceur son Majeur, tout en caressant sa RE de son autre main.

SI LA belle, s'enchantait au plaisir harmonieux, elle n'avait qu'une envie, lui crier son amour, au creux de son oreille, avec les notes les plus belles.

Dans ces accords, ils se balancent en tempo.

Ce moment est si fort, qu'ils se perdent a défaut dans l'embrasure de leurs corps.
Il font naître l'effort a mesure, tel un métronome.

Puis la rythmique de leurs corps, s'accélèrent, ce qui leurs fait découvrir, enfin le plaisir charnel, du désir en un morceau commun.

Leurs fit crier une nouvelle version du solfège, et donner des accords parfaits, entre ces deux êtres qui s'aiment.

Mais sa tristesse fut longue, car après avoir rêvé, la jeune fille se rendit vite compte que son jeune inconnu,  n'étais qu'une chimère, pour oublier sa peine, elle remit ses mains sur le piano, et rejoua un morceau pour ses peines.

QUAND LA POÉSIE SE FAIT COQUINEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant