One Shot One piece

Je suis une faible

Faible voilà un mot dont je connais bien le sens. Je suis faible alors que je voudrais être forte. Mes hommes de mains croient que je suis forte, cela ne me déplaît pas qu'il croit ça, ce qui me déplaît c'est que je ne le suis pas. Je suis aussi faible que du crystal, et celui que j'aime me croit faible ce qui est le cas. J'en ai marre qu'il me donne des ordres comme si j'étais sa bonne a tout faire, je voudrais qu'il me considère d'égal à égal mais cela ne seras jamais le cas. Aujourd'hui ou plutôt ce soir je traine seule dans les rues. Pendant ce temps la Lui il doit boire et rire et moi je pleure sur mon sort dans des ruelles toutes les unes plus sombres que les autres. Mes yeux remplit de larmes. Oui je l'ai vus l'autres jours la façons dont cette fille lui tournée autour la façons dont il lui souriait tout en la dévorant du regard, et moi quand je suis arrivée, il n'a même pas fait attention à moi ou si ce n'est que très peu. Je grimpe sur un toit. De la-haut la vue est si belle. Je m'assis et je contemple le ciel et ses millions d'étoiles, je vois une étoile filante et je fais un vœux. Le plus beaux de tout mes vœux, je souhaite qu'il me remarque et sache que j'existe. Je le souhaite de tout mon cœur et de mon âme. Je me mets à pleurer de plus belles, je me sens si faible, les femmes sont toujours censée être plus faible et puis le roi des pirates n'est pas une reine, à la tête du gouvernement ce trouve un homme et non une femme, les seules femmes vraiment fortes dans ce monde sont à la rigueurs Boa Hancock, Big Mom et Jewelry Bonney encore. Et moi je suis à peine intéressante, je suis bonne pour la morgue, je ne vaux strictement rien. Je ne sers strictement à rien. Je vis car je ne me tuerais pas il me reste encore un peu d'amour propre et ceux que j'affronte sont toujours moins forts que moi, oui car c'est lui qui se charge des forts, bien sur il ne me donne même pas le droit de mourir. La mort serais une si belle chose mais elle ne veux pas de moi. Je veux le crier sur les toits, que j'existe et que je l'aime. Une incapable, je suis une incapable trop faible pour vraiment vivre, vivre heureuse. Je me mets en boule, et sanglote, si l'on me voyait comme ça, je suis souvent prise par la rage c'est un sentiment qui a tendance à m'animer mais la je n'ai même plus cette force. Je veux disparaître à tout jamais que tout le monde m'oublie, je ne manquerais jamais à personne. Alors la mort vient me chercher ou celui qui nous a tous créés faites moi disparaître si jamais vous existez, je suis prêté à croire en n'importe quoi tant que cela arrête ma vie minable.
Je suis pitoyable. Je n'arrive plus à cesser mes sanglots, je les ai trop longtemps enfermé au plus profond de mon être, et maintenant que je les laisse s'échapper que je laisse vraiment s'écouler ces larmes, je me retrouve noyée par un torrent et je ne peux rien faire. Y'a t'il seulement quelqu'un pour m'aider ? Je voudrais arrêter tout cela mais je ne le peux pas. Je me sens si faible, je veux hurler, je sens la colère de mêler à ma tristesse. Qu'elle goût amère. Je sens mon cœur se déchirerez et vouloir sortir de ma poitrine mais il n'y arrive pas, je voudrais fuir ce monde, fuir ma vie, le fuir. Je n'y arrive pas, je me sens paralysé par la tristesse, la colère et par la peur. Oui de la peur, la peur qu'un jour il se rend compte de mes sentiments et qu'il les rejette. J'ai peur qu'il ne m'aime jamais, j'ai tellement peur. Je reste la tête cachés dans mes jambes et attends. Au bout d'une heure et plus après bon nombre de sanglots et lamentation, je sentis quelqu'un s'assoir à côté de moi, sur ce toit que je ne voulais plus quitter.
- Qui que vous soyez, laissez moi tranquille. Dis-je entre deux sanglots.
- Pourquoi ? Dis une voix roque.
- Je ne sers à rien, je n'existe que si peu, alors partez. Dis-je le plus clairement possible.
- Une personne existe si l'on peut la voir et l'entendre. Donc tu existe. Reprit la voix.
Cette voix m'était familière mais je n'en avait que faire.
- Je veux rester seule. Dis-je.
- Tashigi sérieusement une Colonel ne pleure pas devant quelqu'un et encore moins devant un vice-amiral. Alors sèches tes larmes.
Ça y'est je savais qui été cette personne, j'avais honte. Je ne voulais surtout pas relevé la tête. Je pleurais comme une idiote et il était la.
- Bon maintenant ça suffit redresses toi on retourne au bateau.
Je ne bougeais pas d'un millimètre, trop honteuse pour réagir.
- Allé debout. M'ordonna t'il.
Mais je restais là sans aucune envie de faire quoique ce soit.
- Tu pourrais au moins me dire quelque chose au lieu de rester là à pleurer, je ne sais pour qu'elle raison.
J'étais paralysée. Avec un peu de chance je vais disparaître.
- J'ai l'air invisible ? Ou peut être que tu boudes ? S'énerva celui qui attendait le moindre signe de vie de ma part.
Il attendit quelques minutes.
- Tu peux me dire ce que tu as à la fin.
- Je ne sers a rien, tuez moi.
- Non mais c'est pas vrai qu'elle godiche. Maronna le vice-amiral.
- Tu peux arrêter de dire des conneries, je te rappelle que tu es une colonel, on donne pas ce titre a n'importe qui. S'énerva le vice-amiral.
- Je n'arrive même pas a battre Zoro. Je suis si faible. Me désespérais-je.
- Arrête, on rentre de suite au bateau.
Je ne bougeais pas et je continuais de pleurer. Il m'attrapa par le col.
- Si tu étais si faible que cela je t'aurais déjà jeté par dessus bord, donc ravale tes stupides larmes et on rentre au bateau. Me dit t'il.
Il me tira de force.
- S'il vous plaît, lâchez moi vice-amiral Smoker. Hurlais-je.
- Je ne vais quand même pas perdre, mon bras droit tout ça parce qu'elle a décidé pour je ne sais qu'elle raison, qu'elle ne servait à rien. Dit Smoker.
- Vous pouvez très bien me remplacez alors laissez moi.
- Hors de question comme si j'arriverai a te remplacer.
- Prenez Hina, vous vous entendez si bien.
- Hina n'est pas une colonel. Et puis je trouve que c'est très bien que tu sois mon bras droit.
- Mais vous l'aimez.
Il me regarda effaré.
- Hina est juste une amie c'est tout et puis j'aime déjà quelqu'un.
- Qui ça ? Elle pourrait devenir votre bras droit.
- Au lieu de cherchez à disparaître, sèches c'est foutus larmes. Tu m'énerve parfois. Saches que personne ne pourra jamais te remplacer.

Finalement peut être qu'il m'aimait.

-- The End --