Chapitre 8- Le pus de Bubobulb

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Bonne lecture !

PS : Pas mal de gros mots dans ce chapitre, j'espère ne choquer personne...

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Voyant sur ma montre qu'il était neuf heure moins dix, je décidai de prendre un peu d'avance et de me rendre dès maintenant dans la salle de cours. Mon emploi du temps, très détaillé, m'indiquait qu'il fallait que j'aille dans les cachots. Charmant.

Je me lève, les yeux rivés sur mon parchemin, et commence à me diriger vers la grande porte. Je cherche plus d'informations sur comment me rendre dans ce fameux cachot quand je percute quelque chose. Ou plutôt quelqu'un.

Je relève les yeux.

Malefoy.

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Son regard était froid et méprisant. Il essayait de rester calme, comme tout bon aristo qui se respecte, mais je voyais bien qu'il était à deux doigts de péter un câble. C'est vrai, j'avais froissé sa petite robe de tapette après tout !

« Toi, lâcha-t-il en serrant la mâchoire. Je croyais m'être débarrassé de toi, mais évidemment, comme toute vermine qui se respecte, tu trouves un moyen de revenir. »

Attends, c'est quoi son problème ? C'est moi qui devrais lui arracher les yeux avec les dents sur le champ pour l'horrible nuit qu'il m'a faite subir ! Et je n'allais pas me laisser prier. On ne provoque pas Diana Barbra Kelley sans en payer les conséquences.

« PARDON ? MAIS C'EST QUOI TON FOUTU PROBLÈME À TOI ?! T'ARRIVES PAS À RETIRER LE BALAIS QUE TA MÈRE T'AS FOURRÉ DANS LE CUL ?! TU T'ADRESSE À MOI AUTREMENT DÉJÀ ET TU TE PRENDS POUR QUI À ME JUGER ? TU ME CONNAIS PAS ALORS TU FERME TA PUTAIN DE GUEULE ! C'EST PAS PARCE QUE TU TRANSPIRES DE L'ARGENT PAR TOUS LES ORIFICES QUE T'AS LE DROIT DE PRENDRE LES GENS DE HAUT, PARCE QUE TU SAIS QUOI ? T'AS BEAU AVOIR PLUS DE FRIC QUE BILL GATES, TOI TU VAUX PAS UN CENTIME, DE LA MERDE, C'EST TOUT CE QUE TU VAUX ! » Conclus-je en lui infligeant la plus grosse claque jamais inscrite dans mes compteurs –et je peux vous dire que ce n'est pas rien.

Rouge de colère et d'essoufflement, je pris une grande bouffée d'air et jeta un œil dans la Grande Salle. On aurait pu entendre une mouche voler. Tous les élèves, et même les professeurs nous regardaient sans un bruit, la bouche grande ouverte. Draco, lui, arborait la magnifique trace de ma main gravée sur sa joue, et un air béat des plus affligeants.

Je m'apprêtai à partir en direction des cachots, puis me ravisa pour informer mon nouvel ennemi d'un dernier détail.

« Ah, et sache que tu auras beau faire tout ton possible, je suis dans la même école, la même Maison et la même promotion que toi, et ce pendant un an. Tu ne te débarrasseras jamais de moi, mais sache qu'à partir d'aujourd'hui, Draco Malefoy, je vais faire de ta vie un véritable enfer, et je n'aurai même pas besoin de me forcer à faire quoi que ce soit pour que tu disparaisses de ma vie, tu t'en chargeras tout seul comme un grand, tellement ton quotidien sera un supplice. »

Et, avant que ce connard ait pu répondre quoi que ce soit, je tournai les talons de façon magistrale et le laissai planté là, comme l'imbécile qu'il était.

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Point de vue de Draco Malefoy

Avant que j'aie pu répliquer que c'était moi qui allais faire de sa vie un enfer, cette sale Moldue est partie de la manière la plus vulgaire qui soit. Je me retournai vers l'intérieur de la Grande Salle. Tous ces bouffons me regardaient avec pitié. Comme si cette erreur de la nature avait un tant soit peu réussi à m'atteindre. Et puis soudain, à la table des Gryffondor, des sifflements se firent entendre. Suivie par celle des Poufsouffle. Puis des Serdaigle. Même quelques Serpentard osèrent se moquer de moi. Je rejoignis ma table, fulminant de rage. Comment cette garce avait-elle pu se permettre ?! J'étais le prince des Serpentard, un sang pur venant d'une des plus vieilles et prestigieuses familles du monde magique ! Et cette... cette Moldue osait m'insulter, devant toute l'école ? Alors qu'elle venait à peine d'arriver ? Elle allait amèrement le regretter. Parkinson, Crabbe, Goyle et les autres me lançaient des regards de pitié. Je les fusillai du regard. Ce n'était pas le moment de me chercher. J'avalai rapidement quelques scones aux raisins et un verre de jus de citrouille. Dans quelques minutes, je devais me rendre au cours de potions, et je ne voulais pas être en retard, même si je me fichais complètement de ce vieux gâteux de Slughorn.

Une Moldue à Poudlard [réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant