Une Moldue à Poudlard [réécriture]

Chapitre 1 : Une lettre étrange [terminé]

Diana Barbra Walton,

Félicitations, vous avez été sélectionnée pour passer l'année à l'école de sorcellerie Poudlard. Vous partirez le premier septembre, grâce au train "le Poudlard Express" qui quittera le quai à onze heures précises voie 9 3/4 de la gare de King-Cross. Le billet vous est remit ci-joint. Vous avez été choisie et vous n'avez pas d'autre choix que de l'accepter. Cette expérience est unique et obligatoire.

Mais avant tout, un gala composé de la famille royale, des représentants politiques Moldus et Sorciers ainsi que des grands gagnants sera organisé au palais de Buckingham le vendredi 24 août à 21 heures.

Vous êtes bien entendu invitée.

J'aurai donc l'immense plaisir de vous rencontrer lors de cette fabuleuse soirée.

Je suis sûr que vous vous plairez à Poudlard.

Tout ce que vous devez savoir se trouve dans le petit carnet joint.

Bien à vous,

Cornelius Fudge, Ministre de la Magie.

Je restai bouche bée. Je n'y croyais pas. Non, ça ne pouvait pas être vrai.

La plupart des pétasses de mon lycée auraient sauté au plafond en recevant la lettre que je tenais entre mes mains, mais pas moi. Je devais être la seule ado de ce pays à ne pas vouloir aller dans cette école de magie et bien sûr, c'est moi qu'on avait choisie.

Depuis qu'une journaliste, une certaine Angelina Brite, avait découvert et prouvé l'existence des sorciers, le monde entier ne parlait que de ça. Les chefs politiques du monde magique et du monde "Moldu" s'étaient rencontrés et avaient débattu longuement. Finalement, ils avaient décidé de dévoiler la vérité et avaient eu cette "merveilleuse" idée. Elle consistait à tirer au sort deux adolescents ayant entre 11 et 17 ans dans chaque pays et de les envoyer un an dans la meilleure école de sorcellerie à proximité. Ça avait fait un tabac. Tous les ados du monde voulaient être choisis. Tous, sauf moi. Je soupirai.

Ma mère m'entendit depuis la cuisine et s'inquiéta :

"Tout va bien, Diana ?

-Oui maman...", la rassurai-je.

Je marchai lentement vers la cuisine en regardant la lettre, préoccupée.

"Qu'y a-t-il, ma chérie ?"

Je lui tendis le courrier d'un air dépité.

Ses yeux défilèrent sur le papier et s'agrandissaient au fur et à mesure qu'elle lisait, à tel point que j'avais l'impression qu'ils allaient sortir de leurs orbites. Soudain, elle s'époumona :

"AU PALAIS ? EN PRÉSENCE DE LA FAMILLE ROYALE ?! EN PRESENCE DE LADY DIANA ?"

Ah oui, j'avais oublié de préciser : ma mère est folle de Lady Diana Spencer. Vraiment. Au point que quand elle a eu une fille (moi), elle n'a pas hésité une seule seconde : elle l'a appelée comme son idole.

"Oui, maman, m'exaspérai-je.

-À ton avis, les familles des gagnants sont invitées ?

-Je ne pense pas, ce n'est pas précisé sur la lettre en tout cas...

-Oh, fit-elle, déçue. Mais ce n'est pas grave, parce que ma petite Diana va rencontrer la grande Diana ! Il va te falloir une robe ! Haute couture bien sûr !

-Mais Janet ! Je déteste les robes ! Et puis on n'a pas de quoi se payer de la haute couture !

-Di, ne fais pas ta rabat-joie ! Des milliers de jeunes filles de ton âge rêveraient d'être à ta place ! On peut bien faire une exception, de toute façon ce n'est pas comme si on accordait un énorme budget à ta garde-robe."