Adoptée

Chapitre 10

Je pris mon téléphone et appela Ethan. Il décrocha après deux sonnerie.

-Salut. lui dis-je assez doucement.

-Salut ! Que me vaut cet appelle ? dit-il avec enthousiasme.

-J'avais envie de te parler. Je me suis disputée avec mes nouveaux parents.

-Oh... Je suis vraiment désolé. Rendez-vous au parc dans 10 minutes !

-Je peux pas je suis privé de sortie ! lui répondis-je.

Mais c'était trop tard, il avait raccroché. Comment j'allais faire moi ? Je n'avais pas d'autre choix que de faire le mur. Je pris un gilet noir assez léger et me dirigea vers la fenêtre. Ça ne faisait même pas 1 mois que j'étais là que je faisais déjà le mur. Après être sortie, je me dirigea vers le parc. Ne sachant pas où l'attendre, je m'assis sur un banc. C'est seulement 2 minutes plus tard qu'il arriva. Ses cheveux au vent et son sourire le rendait magnifique... Mais qu'est-ce que je dis moi ! Il s'assit à côté de moi.

-Re ! Alors, raconte moi tout.

-Ben ça a commencé en cours. Une fille qui s'appelle Julie a commencé à me ridiculiser devant toute la classe. Vu que je ne suis pas du genre à me laisser faire, je me suis vengé à la cantine en lui...

-Oui, je connais l'épisode de la cantine, j'ai tout vu. dit-il en me coupant la parole.

-Comment ça ? dis-je étonné.

-On est dans le même collège, tu ne m'as pas vu ? me dit-il avec un sourire.

-Ah... non. Mais tu es encore au collège, je te voyais au lycée, moi.

-Oui, sauf que j'ai redoublé la sixième alors je suis en 3ème.

-Et tu as 16 ans alors ? demandais-je.

-Exact. Mais ne nous éloignions pas du sujet. Il s'est passé quoi quand tu es rentrée chez toi ?

-Mélodie et Patrick m'attendait . Quand je suis rentrée, Mélodie m'a appelé et m'a crié dessus. Elle n'a rien voulu entendre et elle m'a punis. Même Patrick n'a rien dit. Du coup, je suis privé de sortie pendant 1 semaine.

-Ah... désolé pour toi. dit-il avec une moue triste.

Le silence se fit, puis quelques instant plus tard, Ethan repris la parole:

-Mais, si tu es privé de sortie, qu'est-ce que tu fais là ? dit-il avec étonnement.

-Ben... j'ai fais le mur. Au téléphone, tu ne m'as pas laissé finir, alors je n'avais pas le choix. répondis-je, gêné.

-Mais c'est que t'es une rebelle toi ! dit-il en rigolant.

Je lui sourit pour seule réponse. Je m'étonna qu'il ne m'aie pas sermonné comme l'aurait fais mes parents. Il y eu encore un silence, jusqu'à ce que je prenne la parole.

-J'aurais tellement aimé ne pas être adopté...

Il se retourna d'un cou et me regarda.

-Tu ne devrais pas dire ça. La famille, c'est important. Même si ce n'est pas ta vraie famille, tu devrais faire comme si parce que tu n'as pas le choix et que un  jour, tu te rendras compte que tu auras besoin d'eux.

-Mais tu comprend pas ! dis-je en me levant et en criant, les larmes aux yeux. Je ne les aime pas, je n'ai rien demandé moi ! J'étais bien et tranquille à l'orphelinat ! terminais-je, éclatant en sanglot.

-Eh, pleure pas princesse ! dit-il en me prenant dans ses bras. Je pense que c'est normal de pensais ça au début, mais tu vas finir par t'y faire, ne t'inquiète pas.

On resta ainsi blotti l'un contre l'autre pendant plusieurs instant. Je sentais son odeur. J'adorais, il sentait si bon. Ma tête contre son torse, j'entendais battre son cœur, et ses bras me tenaient chaud. J'étais tellement bien.
 Au bout de 5 minutes, on se sépara. Il me regarda dans les yeux, et je le regardais dans les siens. Ses yeux... J'ai bien crus qu'on allait s'embrasser, mais je tourna la tête.

-Je...Je pense que... je devrais rentré. lui dis-je, très gêné.

-Ok. Tu veux que je te ramène ? J'ai un scooter.

Je le regarda, étonné. Je ne savais pas qu'il en avait un ! Après tout, on se connaissait à peine.

-Euh, ouais, si ça ne te dérange pas. lui répondis-je.

Arrivé à son engin, il me prêta son casque. Je n'avais encore jamais fais de scooter, mais c'était génial. Je pouvais sentir le vent tellement on allait vite. Je me serrais encore plus contre lui dans les virages, de peur de tomber. Arrivé devant chez moi, je le remercia et lui rendit son casque.

-Ah, et au faite, demain, on peut manger ensemble au collège si tu veux. proposa-t-il.

J'acceptais avec un sourire. Je regagna la fenêtre de ma chambre que j'avais laissé ouverte sans faire de bruit dans le jardin pour me faire remarquer par mes parents. Une fois arrivé derrière la maison, je croyais que c'était gagné. Sauf que, en m'approchant de ma fenêtre, je remarquais que celle-ci avait était fermé. Impossible de l'ouvrir, quelqu'un avait du la fermé de l'intérieur de ma chambre.
Là, j'étais vraiment dans la merde...

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Bisous !

~C~