Quelques jours après mes seize ans, je quitte définitivement le pensionnat. Non pas que ma mère se soit rendue compte de son erreur -bien au contraire- mais parce que je me fais hospitalisée à la clinique de la Pitié Salpetrière et pour cause: j'ai avalé un tranquillisant pour cheval.
Quelques jours clouée au lit à attendre que ce putain de téléphone sonne, à attendre que ma mère rentre en pleurant dans ma chambre me suppliant de ne plus jamais recommencer. En revanche, je ne m'attendais nullement à faire un séjour en hôpital psychiatrique. Encore moins que celui-ci soit l'idée de ma chère et tendre mère.
«Je ne suis plus en mesure de t'aider.» Voilà ce qu'elle m'a dit en m'y déposant.
«Docteur, docteur écoutez moi je vous prie. Je ne suis pas folle. Je suis totalement lucide! C'est vrai que c'est tellement plus simple pour cette garce de me faire passer pour une fille instable que de se remettre en question. Si j'ai pris ce cachet, elle en est responsable, merde! C'est une tentative de meurtre, voilà ce que j'en pense. Elle m'a poussé à le faire, elle m'a moralement harcelé. Docteur, je vous en prie, laissez moi sortir. Affronter mes pires craintes, mes démons les plus noirs... voilà ce qu'il me faut. [...]»
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Dernières pensées (EN REECRITURE)
Ficción General"C" est âgée de bientôt trente ans, et décide de mettre fin à ses jours suite à une vie chaotique. Au bord de la plage, en attendant le coucher du soleil, elle se remémore certains de ses douloureux souvenirs... Couverture par @uneEvasion
