Apparences.

Chapitre 9

Liam et Zayn me quittèrent peu de temps après cette confrontation pour parler de choses importantes selon eux. Je me retrouvais donc seule, livrée à moi même dans une fête où je ne connais personne. J'explorais la pièce des yeux, un salon bien plus grand que ma chambre au campus en comptant la salle de bain. Des tableaux d'arts de très bon goût étaient accroché au mur, ce qui me fit penser qu'en comptant la grandeur, cette maison devait valoir une fortune. Est-ce que Zayn vivait ici seul ? Je devrais lui poser la question la prochaine fois que je le croise. Je décidais finalement de me lever et de partir à la recherche de Liam. Je passais à travers la foule, essayant de me frayer un chemin dans le salon malgré ma petite taille. Je remarquais alors que la pièce comprenait une baie vitrée qui menait sur ce que je supposais être le jardin.

C'est lorsque que je sentis un liquide couler à mes pieds que je remarquais que quelqu'un avait bousculé mon verre qui s'était déversé sur mes chaussures neuves. Je regardais en direction de la personne qui avait pu me faire ça, stupéfaite et en colère, de ce geste qui venait de bousiller 70 dollars. L'homme qui me regardait devait avoir dans la vingtaine et ne tenait presque plus debout. Tu m'étonnes qu'il t'ai bousculé s'il ne sait même plus marcher. Son regard passa de l'inquiétude à un regard noir dont je ne voulais pas avoir à faire.
Je fis un pas en arrière, mais celui-ci en fit un en ma direction.
"Viens là poupée, t'es plutôt bonne tu sais ?"
Sa voix me fit trembler sur place alors que je sentis sa poigne sur mon avant bras.
"Allez, restes avec moi, on va bien s'amuser tout les deux."
Malgré son état d'ivresse proéminent, il conservait toujours une force qui surpassait la mienne.
C'est lorsqu'il commença à me tirer vers un couloir que je comprenais vraiment ce qui arrivait.
"Lâchez moi !" On pouvait facilement discerner le dégoût dans ma voix alors que j'essayais tant bien que mal de me défaire de son emprise avec mon bras libre.
Soudainement, il fit volte-face et me pris par la gorge avant d'ajouter les dents serrées de colère :
"Ne rends pas les choses plus compliquer."
Je pâlis à l'entente de ses mots, était-ce vraiment entrain d'arriver ?
"Liam !" Ma voix se faisait faible compte tenu de la forte musique et de ma gorge que se serrait de plus en plus.
"Liam !" Appelais-je une nouvelle fois.
Mais aucune réponse.

Ça y est c'était la fin, on débouchait dans un couloir étroit où de nombreuses personnes s'embrassaient, ou se mangeait la bouche. Il me plaqua contre le mur et commença à me suçoter le cou. Je sentais bien qu'il tentait de me faire un suçon, mais je ne pouvais rien y faire, ma petite taille coincée sous son corps massif.
"Non !"
Les mots sortaient tout seuls de ma bouche au même titre que mes larmes.
"Stop ! Non !"
Suite à mes mots, le corps qui me pressait disparût. C'est lorsque j'ouvrais les yeux que je remarquais que je les avais fermé ardemment. L'homme qui me retenait il y a de ça 2min était maintenant retenu par le col par un homme que je n'avais jamais vu auparavant.
"La dame a dit non." Sa voix était empli de venin alors que j'assistais à cette scène, ne pouvant bouger aucun muscles.
L'homme se défit de son emprise et partit avant de se retourner une dernière fois.
"Je n'en ai pas finis avec toi ma jolie." M'adressa-t-il avec un sourire en coin qui me donna envie de vomir sur place.
À l'entente de ses paroles, mes jambes fléchirent et je me retrouvais au sol, assise contre le mur. Une main se posa sur mon épaule, et je relevais la tête pour découvrir une paire d'yeux émeraude me scruter avec inquiétude.
"Est-ce que ça va ?"
J'ouvris la bouche pour lui répondre mais aucun mots n'en sortit. Je remuais alors simplement la tête en signe de négation, mes yeux bleus encore plantés dans les siens.
Il me tendit la main, pour m'aider à me relever que je pris immédiatement.
"Tu dois sûrement être Mayden." Il m'adressa un petit sourire qui réchauffa mon corps, précédemment glacé d'effroi.
"Je.. Oui." Dis-je avec un regard interrogatif.
"Liam m'a dit de venir te chercher, et je suis tomber au bon moment on dirait."
Je baissais les yeux face à sa remarque. Ce n'était pas de ma faute, mais j'avais honte. Je me sentais salît par l'événement.
Lorsque je relevais le regard, je remarquais qu'il avait retiré son bonnet. Des boucles brunes s'en échappèrent.
"Mais attends... On se connaît ?" Dis-je, avec l'impression d'avoir déjà vu sa chevelure quelque part.