Drunk Words [Lashton]

[07] Rosé

Après une mort et une résurrection, l'auteur de ce livre de merde décida d'écrire un nouveau chapitre aussi nul que les autres, que les lecteurs avides ont beaucoup demandé. L'auteur (Cassie, aka moi-même) s'excuse car elle est très très conne, et aussi très flemmarde. 

En bref, je suis toujours vivante, et je lis toujours vos commentaires en mangeant du pop-corn et en rigolant comme une débile. Vous me faites rire, vraiment. 

Allez, sans rancune pour l'attente ? Cette histoire ne m'inspire plus trop, mais je vais me forcer (ooops)...

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Rien ne serait plus comme avant, pensa Ashton en refermant derrière lui la porte de la chambre d'hôtel plongée dan l'obscurité. Je ne pourrais plus jamais regarder Calum et Michael comme deux mecs innocents, ni Luke comme un petit ange.

Cette constatation arracha au batteur une grimace anxieuse. Bien sûr, il aurait préféré ne rien entendre, et continuer à tout ignorer. Il se trouva cruel. Luke avait eut besoin de lui, et lui avait tout avoué. Il aurait du se sentir fier que le blond ai fait appel à lui. Ashton réprima un gloussement exaspéré. A qui d'autre aurait-il put faire appel à part lui ? Personne.

Peut-être Ashton aurait-il préféré rester en dehors de cette tension permanente entre les trois autres membres du groupe. Peut-être aurait-il également préféré éviter la conversation à laquelle il allait devoir confronter le bassiste et le guitariste. Mais il n'avait pas le choix. Vraiment pas. Il devait aider Luke, son petit favoris, le petit bébé de la bande.

Il se laissa tomber brutalement sur son matelas, et son corps rebondit mollement, tandis que des boucles volaient devant ses yeux. Un court instant, il oublia Luke. Un très court instant. Il ne cessait de penser au chanteur depuis leur entrevue. En fait, se dit Ashton en se redressant doucement, je crois que je pense à lui depuis au moins le début de la tournée. 

Le batteur se mordit la lèvre, et fixa son reflet dans l'écran noir de la télé à écran plasma. 

Ou peut-être même avant, continua-t-il dans sa tête.

La constatation le poussa à retomber une nouvelle fois sur le lit et à fixer le plafond blanc. Une araignée, dérangée par les grincements du matelas, déguerpit dans un des recoins sombres de la pièce où elle avait certainement tissé sa toile.

"Luke," dit Ashton à voix haute en passant une main sur ses cheveux étalés sur le matelas. "Lukey," continua-t-il en fermant les yeux. "Lucas," il passa la langue sur sa lèvre inférieure. "Lucifer..."

Ashton soupira et roula sur le flanc, repliant ses jambes dans la position du chien de fusil. Son souffle lent effleurait ses mains tremblantes plaquées contre sa poitrine musclée. Les rideaux étaient tirés, et la lumière n'entrait plus dans la chambre d'hôtel. Le batteur se demanda où pouvaient bien être Calum et Michael, et avant que ses pensées puissent divaguer plus loin, on cogna trois fois à la porte.

"Ouvre, Tré Cool !" cria une voix (ô combien !) familière, étouffée par la cloison. Michael.

Est-ce le moment de leur en parler ? se demanda Ashton en titubant à la sortie du lit. Certainement pas ! fit une partie de sa conscience, tandis que l'autre moitié commençait à disserter sur l'importance de mettre un terme aux méchancetés des deux autres garçons.

Le batteur n'eut pas vraiment le temps de débattre plus longtemps, et ouvrit la porte, accueillit par une touffe de cheveux verts et des yeux bruns. Les deux étaient au rendez-vous. 

"Entrez, losers.." marmonna Ashton.