29. Aidez moi...

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J'ouvre l'objet et le fait glisser sur ma peaux en appuyant fort. La lame qui glisse et entaille ma peau me fait mal mais c'est toujours moins douloureux que les mots sec sorti de la bouche de cette homme que j'aime tant, de cette homme à qui j'ai tout donné: mon premier baissé (oui car je voulais le réserver à quelqu'un qui le mériterais vraiment et apparemment je me suis trompée), mon innocence et bien plus encore. Je lui aurait tout donné! J'aurais toujours tout fait pour qu'il soit heureux et j'ai toujours tout fait pour qu'il le soit! J'enfonce la lame plus profond à chaque entaille, il ne veux pas sortir. Ma douleur augmente quand je me rend compte qu'il ne sortira jamais, il fait partie de moi maintenant, il fait partie de ma vie. Mais le mal est déjà fait. À quoi bon s'arrêter quand on à commencer? Et puis je préfère penser que je me trompe. Tout ses merveilleux moments passé avec lui, toute ses caresses, ses mots doux, ses attentions envers moi... Elles défilent dans ma tête comme un long film qui ne s'arrête jamais. Les images me reviennent sans cesse, toutes ses sensations qu'il m'a fait découvrir; cette sensation d'être comblée, d'être plaine quand on fessait l'amour; cette sensation de vide quand il était loin de moi... Des coups sur la porte me fait sortir de mes pensé. Je me regarde brièvement dans le miroir tout en me mutilant. Je n'avait même pas remarqué que je pleurais à grand flot.

Léna: ouvre Enora! Sérieux fais pas ça à ce point s'il te plait Enora!

Eleanor: s'il te plait il n'en vaut pas la peine, il ne le pensait pas. Tu le connais! Il n'aime pas que l'on lui dise non! Surtout par apport au sexe! Je t'en pris ouvre moi! On veut juste te protéger, tu sais très bien que tu es et que tu seras toujours une soeur pour nous!

Moi: laissez moi tranquille! Juste, laissez moi!

Eleanor: Non! On continuera à te parler temps que la porte sera pas ouverte!

Comprenant qu'elles ne me ficherons pas la paix je me lève du sol, jette les lames au sol et regarde le sol. Je suis dans une marre de sang! Mon dieu qu'ai-je fait? Je m'approche doucement de la porte et la déverrouille puis retourne m'assoir dans ma marre de sang. Elles rentrent en courant et j'entend que quelqu'un tombe à genoux, je ne vois pas qui car je suis trop occupé à me radoté ses parole avec les images de tout ses délicieux moments et de toutes ses délicieuse nuit passées avec lui mais je devine que c'est Lony car Léna et Eleanor me tire par les bras puis me porte car je me sent soudain trop faible pour marché. Elles me portent donc dans la chambre de Léna et Niall.

Léna: je vais la soigner.

Le porte de l'entrée s'ouvre, Lony écarquille les yeux et part. Oh mon dieu s'il vous plait pas de ça!

Moi: (cris) Non Léonie!

Je l'entend descendre les escaliers et me concentre sur les voix en bas. Je m'entraîne depuis 3 ans à écouter avec attention pour "capter" les sons les plus loin mais les mur et la porte fermée ne me permet d'entendre que certaine parti de la conversation et je n'entent que la voix de Lony qui hurle avec une voix étranglée; elle pleure. Eleanor part dans la salle de bain et reviens avec du coton, de l'eau, des bandages et du désinfectant. Je ferme les yeux et me concentre sur les cris pendant que les filles me soignent.

Never Say Never (Enora's Version) |H.S| ©Où les histoires vivent. Découvrez maintenant