Une ouverture sur mes pensées [TERMINÉ]

Coup de téléphone

Il attend patiemment que le téléphone sonne. Il veut le savoir. Il est stressé mais il sait que ce coup de téléphone pourrais bien tout changer. Il a peur de la réaction de ses parents, de sa famille ainsi que de ces amis. Il sait qu'il a fait le maximum mais ne peut s'empêcher d'avoir cette boule au ventre. Il sait que si sa sonnerie retenti, tout changera. Depuis qu'il sait qu'il est en danger il fait son maximum mais cella suffira-t-il? Seule la sonnerie de ce maudit engin pourra lui donner la réponse.

Il peut se consoler. En y réfléchissant bien si il échoue ce n'est pas si grave que ça, ça arrive à tout le monde. Ces deux dernières années on été assez dure pour lui; pour des raisons parfois trop floue dans son esprit. Après tout même si tout ne se passe pas comme prévu, on pourra dire qu'il a eu le mérite de ne pas abandonner, de n'avoir jamais lâché prise. Même si parfois il devait gripper sur des montagnes glissante et qu'il dérapait, il se rattrapait toujours au petit caillou si petit mais pourtant si proche de lui.

Il se remémore les souvenirs de ces horrible années. "Je vais y arriver, je suis fort ! J'ai réussi à survivre une années je saurais encore en faire une."
Se répétait- t-il sans cesse pour avoir le courage de continuer, pour être motivé. Il s'est battu durant de longues années. Il savait que chaque jour était une épreuve, le regard et les chuchotements des autres lui faisait de chaque journée finie un exploit accompli. Il redoutait le plus le cours de gym, être entouré de garçons qui a tout moment pouvait sans aucune raison, se moquer de lui était une souffrance presque insurmontable.

Après une journée épouvantable, il s'était enfermé dans sa chambre à double tour.
Dès le début de la journée les moqueries et les chuchotement suivi d'éclats de rire avaient commencés. Il s'était tassé sur son siège de bus, il aurait voulu disparaître mais c'était impossible. Il pensait qu'il y aurait juste son début de journée qui commençait mal. Mais il ne savait pas ce qui l'attendait le reste de la journée. Chaque heure de cours était une souffrance sans fin. Jusqu'à arriver à la souffrance la plus douloureuse, le cours de gym. Plus précisément le cours de natation. Il n'avait pas de mot d'excuse, il allait devoir affronter le regard des autres. Il arriva dans les cabines pour se changer et sentit une montée de stress qui lui coupa, durant un ou deux secondes la respiration. Quand il sortit de sa cabine, il prit le plus d'air qu'il pouvait pour remplir ses poumons. Il monta les escaliers et tout les garçons le regardèrent. Le jeune homme avait peur. "Toi tu commence, tu saute dans l'eau et me fais quinze longueurs. Les autres vous le suivez" Avait déclaré le prof en le montrant du doigt. Il n'y avait plus d'autre choix, il devait sauter. Ce qu'il fit et avant de nager il entendit les rires des autres. Des larmes roulérent sur ses joues et ajouta un peu de aux dans la piscine.
Quand il fu rentré chez lui, il savait ce qu'il devait faire. Trouver une lame ou des médicaments. Il avala le contenu de la boîte et dessina de jolies formes sur son poignet. Des tâches écarlates tombèrent sur son tapis qui rougis.
A chaque nouvelle journée finie, un nouveau dessin se dessinait sur son bras pour ensuite arriver au cuisses. Ça devenait une habitude chez lui. Pourtant il ne sait pas pourquoi mais un jour il arrêta tout. Ses dessins cicatrisant il s'est dis qu'il n'en avait plus besoin.

Driing! Driing! Il veut répondre au téléphone mais sa mère l'attrape avant lui. Elle écoute attentivement ce que lui dit ma personne à l'autre bout du fil puis raccroche. Il essaye de lire sur le visage de sa mère mais il n'y arrive pas. Elle a le visage fermé. Il le sait maintenant. Il doit recommencer son année scolaire.

Sa routine préférée va se réinstaller. Pour toujours et à jamais.