Prisonnière

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Elle ouvre les yeux
Ceux ci rivés sur le ciel bleu
Un simple mouvement
Et ses chaînes tremblent
Le vent décoiffe ses jolie mèches rousses
Elle se recroqueville sur elle même tel un petit ours

Au près d'elle une ombre bouge
Cette dernière est vêtue de rouge
Celle ci la regarde fixement
La rouquinne aimerais être au près de ses parents
Eux au moins l'aiderais
À retrouver la mémoire
Elle ne se souviens de rien

Perdue dans ses pensées
Elle ne voit pas l'ombre s'avancer
Elle sursaute au contacte de la peau de l'ombre inconnue
Cette dernière prends sa main
La fille à la chevelure rousse se sent soudainement bien

L'ombre mystérieuse relève enfin la tête
Pour que la rouquinne voit apparaître
Un visage de femme d'une quarantaine d'années
La femme dévoile ces traits tirés
Ainsi que sa chevelure de blé
Accompagnant celle ci des yeux bleu irisés

Les yeux de la quatragenaire
Rappelle à la jeune fille ceux de sa mère
Ils sont remplis de haine
Quand elle tourne la tête vers ses chaînes
Celles-ci sont solidement attachées
Comme celles de la rouquinne à un solide poteau enterré

La rouquinne ne sait pas ce qu'elle fait ici
À l'air libre avec ses maigre habits
Elle jette un coup d'oeil à la femme
Qui s'est éloigné d'elle
La jeune fille aurait tant aimé
Que celle ci reste encore un peu
Juste pour lui rappeler sa mère

Elle qui la prenait si souvent dans ses bras
La jeune fille au mèches rousses savait que si ça n'allais pas
Sa maman lui montrais qu'elle serait toujours la bienvenue
D'une seconde à l'autre, elle l'avais perdue de vue
Au début des larmes roulent sur ces joues
Celles-ci se transforme en sanglots

Car elle sait qu'elle y restera
À jamais dans ce funeste endroit

Une ouverture sur mes pensées [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant