Épilogue

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Je suis maussade. Mon visage est cramoisi. Je ne la connaissais pas assez pour qu'elle soit déjà morte.
Puis, Becka éclate de rire, soudainement.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Demandai-je
-Je me souviens : avec Lizzie on avait dit à Rico - un gars qui sauvait les enfants que les enleveurs de Loren enlevait - de nous rejoindre à 18h00 place St Pierre et on n'y est pas allée ! Le pauvre... Dit elle.
Puis on pouffe toute de rire, même Sarah, la grand mère de Loren et de Lizzie.

Je n'arrive pas a y croire. Ils l'ont tuée, vraiment. Ça a du être horrible pour elle.
Ils l'ont tuée...
Ils ont tué Lizzie...
Ils n'avaient pas le droit...
JE L'AI DÉTESTE !!!!

Lizzie :

Rico,
J'avais "oublié" de t'écrire. Absolument désolée de t'avoir posé un lapin. Dommage que je n'ai pas appris a te connaître, mais bon, tu m'agaçais. Salut.

Et petite lettre à vous,
Chers lecteurs.
Vous a qui je me suis confié, pendant le pire moment de ma vie.
Vous qui m'avait lue, relue aussi, sûrement. Mon histoire est difficile a apprécier. Parce que m'a vie n'a pas été facile. J'ai connue la peur, l'inquiétude, l'angoisse, l'amitié, l'aventure, la tristesse, la joie. Je n'ai connu qu'un seul amour. L'amour que ma soeur m'apportait. Jamais je n'ai connu de balade romantique. Jamais je n'ai connu de premier baiser. Jamais je n'ai connu de premier rendez-vous.
Jamais je n'ai connu d'entretien d'embauche. Jamais je n'ai connu de formation. Jamais j'irai a l'Université. Jamais je n'ai connu de voyage au Japon, au Brésil, au État Unis...
Et jamais j'en connaîtrais. Mais vous savez quoi : je m'en fiche pas mal. Parce que j'ai connu Loren. Et pour moi, c'est ça qui a compté.

Si tu parlaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant