Chapitre 14

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Une fois les affaires rangées, et bien installé dans la chambre que me prête ma grand-mère, j'essai en vain de m'endormir. On n'a pas mangée, personne de nous n'avais vraiment faim.
J'ai juste pris un biscuit.
Je pensais a Loren, et quand je pense a Loren, j'ai jamais faim.
J'ai le souvenir qu'elle mettait toujours des oréos dans son sac, j'espère qu'elle les a encore.
Pour qu'elle puisse manger, au moins quelque chose, au moins un oréo...
Je sais qu'elle avait une bouteille d'eau, aussi. Je n'en doute pas.
Elle pourra boire et manger.
Si on ne l'a pas.... tuée. Non. On ne l'a pas tuée. Ma soeur sait se défendre. Elle ne s'est pas fait avoir. Pas par des gens qu'on connaît meme pas, et qu'on ne connaitra jamais. Parce qu'on a pas envie de les connaitre. Et qu'on en aura jamais envie. Jamais.

Le lendemain matin

Je me réveille, il est 4:10. Je me prépare, et je descends. Ma tante est déjà en bas.
-Ah Lizzie, tu es là, j'allais venir te réveiller ! On y va.
-OK. Dis-je.
Ma tante mets un mot à ma grand mère comme quoi on va revenir bientôt, qu'on est partie chercher Loren et surtout qu'elle ne s'inquiète pas.
On ferme la porte d'entrée à clé, et on monte dans la voiture sans un bruit.
-On va ou ? Demandai-je.
-Tait toi, Lizzie. Tu verra.
-IL Y A QUELQU'UN LA HAUT ! IL Y A QUELQU'UN DANS L'ARBRE !
GARE TOI ! TATA, GARE TOI !

Si tu parlaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant