En quelques jours, ma meilleure amie devint ma belle mère.

Chapitre 9

La pluie avait commencé à grosses gouttes. J'étais dehors, je pleurais sur mon banc. Et je sentis une main froide comme celle de maman sur ma joue. Je me retournai. Ce n'était qu'une infirmière de l'hôpital.
- mademoiselle qu'est ce que vous faites dehors sur cette pluie ? Votre maquillage coule et vous êtes trempés. Ne voulez vous pas rentrer avec moi ? Je suis dans la maison dans face.
J'acquiesca de la tête, j'avais vraiment froid. J'enlevai mes talons hauts et je les jetai. De toute façon, ils étaient foutus. La gentille infirmière m'emmena dans son humble demeure. Elle me fit assis au salon et me mi une couverture je me sentais tellement bien.
-Voulez vous du café mademoiselle ?
- Non j'aimerais bien du chocolat chaud aux chamallows. C'est ma maman qui me le faisait souvent.
Elle me regarda d'un air ahuri, comme si elle ne comprenait pas ce que je disait.
-Bon du thé serait parfait dis-je
Il était 22h je sentais que papa allait me gronder mais je m'en foutais, je voulais juste respirer un peu sans tout ce stress. Quand la gentille infirmière me servit son thé, j'oubliai tous mes problèmes. C'était comme une vague de plaisirs reunis en une seule tasse j'étais épatée.
-très bon votre thé.
elle répondit avec un sourire
- Attendez de voir le cassoulet que j'ai fait pour vous dit-elle
Quelques minutes apres, on était à table avec ses quatre gamins. Tous insupportables d'ailleurs. Son cassoulet était vraiment délicieux. Après le repas, ses gamins allaient se recoucher et je restai avec leurs maman pour débarrasser et faire la vaisselle.
-votre cassoulet est très bon, il faudrait que vous me donnez la recette dis-je toute souriante
- c'est drôle comment vous ressemblez à votre mère dit-elle
L'assiette que j'avais en main se brisa parterre lorsque j'entendis les paroles de cette bonne femme. Après quelques moments d'hésitation, j'ajoutai:
- vous connaissiez maman ?
- c'est assez drôle comme question étant donné que vous savez pertinemment bien que je suis infirmière de l'hôpital central
- Connaissez vous la cause de son décès ?
- Non
Je baissai la tête immédiatement
-mais je connais une partie ajouta t - elle
- je vous écoute
- Eh bien, dans la matinée du 9 ou du 10 avril on receva votre mère. Elle était vraiment très belle. Elle a retenu mon attention. Dans le rapport, celle ci avait dans le sang des toxines qui endommageaient ses reins mais ceci n'aurait pas pu causer sa mort. Je fus offusqué quand j'appris la nouvelle. Tous, voulais connaître la cause mais le docteur restait muet.
- Merci madame. Il faut que je rentre chez moi il est très tard dis-je
- Cette nuit ? Êtes vous sûre ? Dit-elle
-oui oui,
je quittai sa maison et je me mi en route pour la mienne. J'étais devant la maison quand je vis mon père qui m'attendait déjà au salon. Je crois que ce sera chaud pour moi..