Chapitre 19

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Ce matin, le klaxon d'un camion me fit sursauter du lit
En effet, quand j'ai eu toutes ses révélations d'Aliyah, je ne pouvais retourner habiter chez Matthew. Ainsi, je logeais dans un motel miteux situé en plein centre ville. En un mois, je m'etais trouvé un boulot que je me forcais à aimer tant bien que mal. Je ne dépendais plus de personne. Je continuais à aller à l'université mais j'avais tout le temps droit aux réflexions blessantes du genre "ça ne te dérange pas que ton amie sorte avec ton père?". Tous des connards ceux la.. J'avais arrêté de parler à Matthew à Aliyah et bien sûr a mon père. Je me sentais revivre. J'ouvrai les fenêtres de ma chambre pour respirer de l'air frais mais tout ce que j'obtenu, c'était de la fumée provenant des véhicules. Je devais faire avec. Le pire c'est qu'on n'avait pas encore installé la plomberie dans ma chambre donc je me lavais chez les internes à l'université. Ça aussi, je devais faire avec. Je me rendis ainsi à l'université pour me faire une douche express.

A peine, je pénétrai dans les couloirs de l'université que la sonnerie retentit, j'etais en retard donc je filai dans les cabinets des filles au lieu des dortoires reservés aux internes et je fis une petite toilette. J'essayai d'arranger mes cheveux avec mes doigts mais rien à faire.. tant pis ! J'allai en cours comme ça. 3heures après, j'étais dans les couloirs, perdue dans mes pensées. Je pensais à comment ma vie serait dans deux ou trois ans ? Je ne pouvais quand même pas squatter les salles de bains des internes toute ma vie. Pendant le cours mes chers camarades parlaient beaucoup sur moi
Depuis la mort de sa mère elle dépérit, ha ha regarde sa coiffure》《paraît même que son père sort avec une fille de l'université》
Quand je me rappelle de tout cela, j'ai envie de mourir, je vous jure. Bref j'étais tellement concentrée que je cognai quelqu'un sans savoir.
-Ah désolée dis-je en me relevant. En regardant la personne de près, je remarquai que c'était Aliyah, je continuai ainsi mon chemin.
-ce n'est rien dit-elle en m'arrêtant nette devant elle.
-mais ma pauvre qu'est ce que tu deviens ? Je ne comprends pas cette coiffure ajouta-telle en me touchant les cheveux
J'enlevai sa main directe
-ce n'est pas tes affaires, bouge de là que je passe.
-non mais on dirait une sdf. On m'a raconté que tu bossais à la bibliothèque, près de là où tu t'es trouvé un refuge dit-elle avec compassion.
-au moins je gagne ma vie honnêtement
-moi personnellement, je crois que tu devrais revenir à la maison, ton père s'en veut dit-elle

Je m'en allai, sans regarder derrière moi.
-je suis encore désolée chérie, reviens

Je vivais de facon précaire certes mais je ne pouvais pas les pardonner.
Après les cours, je m'étais rendue au motel pour ensuite filer à la bibliothèque. Mais mes problèmes de plomberie changèrent mes plans.
-j'aimerais recevoir les clés de la chambre numéro 23 dis-je à la demoiselle qui était derrière le comptoir du hall d'entrée
Celle - ci baissa la tête
-je suis désolée madame mais votre chambre est comment dire.. inondée dit-elle toute confuse.
-Avec mes affaires ? dis-je l'air surprise
Elle hocha la tête, je m'en allai de suite et je me dirigeai à la bibliothèque. La bas, encore pire.
-Mademoiselle je suis désolée mais on ne peut plus vous garder, je vous prie de me remettre votre badge dit la patronne de la bibliothèque
-Mais pourquoi ? Dis-je l'air choquée
-on a trop de personnel. Nous devons liquider un peu. On n'a pas beaucoup de moyens dit-elle
-nous sommes juste 2 bibliothécaires et le concierge madame ! Dis-je
Elle me tira hors de la bibliothèque et me ria au nez. J'avais touché le fond. Je me refugiai dans le seul endroit qui pouvait rester. Je pris le bus, je sonnai, la porte s'ouvra..
-bienvenue chérie dit mon père en me serrant dans ses bras
Moi je ne ressentais rien.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 12, 2015 ⏰

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En quelques jours, ma meilleure amie devint ma belle mère.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant