Troisième

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POV : Claire.

Je me souviens, lorsque j'ai commencé à connaître les membres du Magcons, je suis vite devenue accro. Je suivais tout ce qu'ils faisaient, j'épiais tout. Plus les mois passaient, et plus je mourrais d'envie de rencontrer ces neuf garçons qui me faisaient tant rire, sourire et me faire sentir bien alors qu'ils n'étaient même pas là, physiquement, avec moi. 

Mais bien sûr, j'habitais dans l'une des seules parties de l'Amérique où ils ne venaient pas. Mon rêve de les voir se fanait petit à petit. Ma mère m'encourageait en me disant que si on croyait à ses rêves, ils allaient un jour se réaliser. Mais je croyais dur comme fer que ce qu'elle me racontait c'était juste des conneries parce que je lui faisais pitié à attendre une chose qui n'arriverait jamais.

Tout ce que je voulais, c'était les remercier de me faire rire. Et je ne pouvais pas. Mais aujourd'hui, je suis là, devant eux et je le peux. Mais Matthew a fait quelque chose en plus que les autres n'ont pas su faire.

Alors quand je le vois là, face à moi, les bras écartés n'attendant qu'une chose, que je vienne le voir, je ne peux m'empêcher de pleurer. Alors je reste plantée là, à le regarder tout en pleurant. Puis je décide enfin de bouger mes fesses. Je cours vers lui, balançant mes bras sur les côtés. Il sourit et se plie légèrement. Une fois à sa hauteur, j'exerce une pression sur mes jambes et saute. Il me rattrape et j'en profite pour enrouler mes jambes autour de son corps. J'enfonce mon visage dans son cou, toujours en pleurant mais souriante malgré tout. Ses mains frottent mon dos pendant qu'il me balance de droite à gauche.

Je renifle et ouvre ma bouche pour tenter d'articuler quelques mots.

-Merci Matthew. Merci de me faire rire, sourire et même pleurer. Et surtout merci pour ce que tu as fait pour moi, bien que tu n'en sois pas conscient. Je ne te remercierais jamais assez d'avoir fait ça.

-Et si tu me disais ce que j'avais fait ma belle.

Mes larmes coulent encore. Il me parle, à moi et uniquement à moi. Il sait que je suis là, que j'existe, que je le remercie et que je fais partie de sa multitude de fans.

Il sait que je suis vivante. Il connait mon existence.

Puis le souvenir de ce qu'il a fait passe dans ma tête, me faisant resserrer mon étreinte sur lui.

FLASHBACK

Je ne comprends pas. Je ne comprends tout simplement pas. Pourquoi s'acharnent-ils tous contre moi ? Ai-je fais quelque chose de mal ? Je ne sais pas et pourtant ils ressentent tous de la haine à mon égard.

Les larmes dévalent mes joues et je ne peux rien y faire. Je suis là, assise contre le mur de ma chambre qui m'effraie tant. Ici, je ne me sens pas à l'aise. J'ai l'impression que mes démons sont tous ici et qu'ils attendent juste que je rentre le soir pour venir me torturer et tenter de me mettre à terre.

Je sers un peu plus le carnet entre mes mains et mords le bout de mon stylo à bille entre mes dents. Je le prends entre mes doigts et fais glisser la mine sur la feuille. J'ai trouvé, depuis peu, une nouvelle façon de m'occuper lorsque je ne me sentais pas bien. Avant, je dessinais, tout et n'importe quoi sur n'importe quels supports. Ecrire est devenu un nouvelle échappatoire.

"Maybe I'm better off dead

If I was would it finally be enough 

To shut out all those voices in my head?

Maybe I'm better off dead

Better off dead!

Did you hear a word

Hear a word I said?

This is not where I belong"

Depuis quelques temps, j'écris des sortes de poèmes qui ne sont pas des poèmes. Peut être que ce sont des chansons ? Aucune idée et puis ce ne sont que des textes, je n'ai aucune mélodie avec.

///FLASHBACK A SUIVRE/// 

Mylène, Kiss xx.

En Privé. (Matthew Espinosa) [Réécrit]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant