Chapitre 1

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Bellamy

Je l'ai laissé partir alors que j'avais besoin d'elle, j'avais conscience que la retenir n'était qu'un geste égoïste puisqu'elle avait besoin de prendre du recul et nous voir tous les jours n'allait pas aider à faire cicatriser la blessure si grande que le mont weather lui avait laissé. J'étais moi aussi blessé et j'avais l'impression que nous aurions pu nous soutenir l'un l'autre, l'avoir loin de moi allait simplement me blesser davantage. Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point elle comptait pour moi, je m'étais attaché à elle et étrangement, j'avais le besoin de la savoir en sécurité. Je devais partir avec elle mais qui allait prendre soin de notre peuple?

Octavia: "Bell qu'est ce que tu as?"

Bellamy: "Je suis juste fatigué, tu sais O, après tout ce qui s'est passé..."

Octavia: "Je sais bell mais... Je te connais depuis trop longtemps et je sais qu'autre chose te tracasse, parles moi, je t'en pris."

Bellamy: "Clarke est partie, elle ne pouvait plus supporter la douleur que lui infligeait le visage des gens qu'elle venait de sauver. Ces visages lui rappelaient trop les gens innocents que nous avons dû sacrifier et je la comprend, seulement je sens que j'ai besoin d'elle, elle seule ressent la même chose que moi, elle seule me comprend et je m'inquiète pour elle."

Octavia: "Je suis contente que tu m'en parle, je dois t'avouer que depuis qu'elle a laissé mourir un village complet j'ai de la difficulté à lui pardonner même si je sais que Lexa l'a grandement influencée. Seulement je comprend comment tu te sens et je suis prête à veiller sur notre peuple pour toi, va rejoindre Clarke. Je t'aime grand frère et je ne peux supporter de te voir triste. À vrai dire, je ne t'ai jamais vu te soucier de quelqu'un d'autre que moi et je dois avouer que de savoir que je ne suis plus la seule de tes préoccupations me rassure, je vais enfin pourvoir vivre ma vie!"

Bellamy: "O tu exagères! Mais sérieusement... Tu te sens capable d'une telle responsabilité? Je m'en voudrait de te laisser avec ce poid et je ne veux pas te laisser, tu comptes trop pour moi."

Octavia: "Bellamy, ne t'en fait pas, j'ai Lincoln et nous allons nous revoir."

Bellamy: "Bon d'accord O, saches que je t'aime et que je penserais souvent à toi."

Octavia: "Moi aussi je t'aime, aller file, je vais te couvrir. Ah et surtout, reviens moi sain et sauf."

Je cours à ma tente, prend quelques affaires dont deux couteaux, de la nourriture, deux bouteilles et glisse le tout dans mon sac.
Je me faufile à l'extérieur du camp ne voulant que personne ne remarque ma sortie.  Je commence à marcher dans les bois en repassant en boucle les paroles que Clarke m'avait dite il y à longtemps me donnant du courage.
J'ai besoin de toi, j'ai besoin de toi, j'ai besoin de toi.
Elle avait dit ces paroles et Bellamy voyait dans ses yeux qu'elle était sincère, avait-il quelque chose d'autre dans leur relation, était-ils plus que deux chefs se soutenant et prenant ensemble des décisions? Est-ce que sans le savoir ils s'aimaient?
L'important c'était qu'il avait décidé de rester avec Clarke et que maintenant il resterait aussi avec elle, elle l'avait dit, elle avait besoin de lui. Il su alors à cet instant qu'il avait prit la bonne décision en allant la chercher et en quittant son peuple, elle comptait tellement à ses yeux. Il repassa alors dans sa tête une image de Clarke souriante, Bellamy était un des seuls à pouvoir la faire rire et il se sentait fier, très fier de pouvoir la faire changer de pensées et de lui enlever le tracas qui la préoccupait tant pendant quelques instants. Son sourire était merveilleux, un sourire qui pouvait faire arrêter la terre de tourner, qui pouvait résonner toutes les personnes avec de mauvaises intentions, un sourire qui redonnait espoir et qui pouvait rendre heureux jusqu'aux personnes détruites par la tristesse. Clarke était plus que magnifique, l'innocence, la pureté et la beauté irradiaient de son visage. Ses cheveux d'un blond éblouissant retombaient en cascades ondulés sur ses épaules qui avaient supportée tant, sans parler de ses yeux, d'une beauté si magique que chaque fois que Bellamy la regardait, il se perdait dans ceux-ci, il y voyait la promesse d'une vie meilleure. Il y avait aussi ses lèvres, oui, ses lèvres, combien de fois les avait t'il contemplé en se faisant violence pour ne pas les effleurer ou encore pire, les embrasser se réprimandant de ses pensées, mais à quoi pensait-il, elle était chef avec lui, il ne pouvait pas se permettre de l'aimer.

Mon âme sœur  (Bellarke)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant