Chapitre 2

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Clarke

Je les avais quittés, était-ce une bonne décision? Non, mais je n'avais pas le choix, je devais le faire pour moi. De toute manières, je ne leur aurais été d'aucune utilité désormais, j'aurais été trop perdue et hantée par ce que j'avais faite pour les aider dans quoi que ce soit. Je ne peux plus prendre de décisions qui mettent en jeu la vie des autres, je ne peux pas décider de qui doit vivre ou mourir, c'est trop demander, j'en est bien trop sur les épaules et je dois vivre avec. Bellamy aussi d'ailleurs devait vivre avec le décision d'avoir baissé le levier. Ce simple levier qui tenait en otage la vie de tant de gens. La différence était que lui n'avait pas du laisser une bombe tuer des centaines d'innocents. Bellamy, oui j'avais vu la tristesse dans ses yeux lorsque je lui avais dis que je partais, comptais-je vraiment pour lui? En tout cas, j'en avais eu l'impression. Il me manque déjà, je venais à peine de le retrouver après l'avoir envoyé en mission de suicide et voilà que je le quittais. Il m'avait tellement manqué, je pensais constamment à lui, mais pourquoi? Était-il plus que le deuxième chef des 100 pour moi? Je n'arrivais pas à définir cette émotion qui me tenaillait l'estomac chaque fois que je pensais à lui. Le plus étrange était que cette sensation était agréable. L'amour avait t-elle une part de responsabilité dans cette sensation?

Je marchais toujours, sans savoir où aller quand, tout à coup, je trébucha sur quelque chose et tomba tête première sur le sol, ce qui me laissa une coulé de sang sur la tempe. Trop intéressée pas cette chose, je laissa ma blessure de côté et découvris que la chose était en fait une poignée de bois. Je la souleva de toutes mes forces et celle-ci se projeta dans les airs emportant une trappe avec elle. Il faisait très sombre à l'intérieur, heureusement j'avais emporter une lampe de poche, celle-ci ayant survécu à la descente de l'arche sur terre. Je m'y engouffra et descendis une vingtaine de marches avant de tomber sur une grande pièce. À l'intérieur s'y trouvait seulement un petit lit simple, mais à quoi la grosseur de la pièce pouvait bien servir? Peut-être voulait-t-on y loger des dizaines de personnes pendant le cataclysme mais à quoi bon dormir à même le sol? Ces questions allait probablement rester sans réponse comme les centaines d'autres que je m'étais posé en arrivant sur terre.
Il commençait à faire noir et j'avais beaucoup marché avant d'arriver à cet endroit, je décida donc de m'allonger sur le petit lit et de me reposer, après tout j'avais bien mérité ce sommeil.
J'étais avec les gens du mont weather, ceux-ci me suppliant de leur laisser la vie sauve. J'entendais une voix me disant que c'était soit eux ou les 47, je devais les tuer pour sauver les miens.
Je commença alors à les regarder me supplier de leur laisser la vie sauve, ils disaient qu'ils y avait d'autres solutions, mais un coup de feu résonna dans la pièce, puis un autre, chacun se succédant. Je ne pouvais pas m'arrêter, je criais de désespoir, mais rien à faire, je n'étais pas en contrôle de mon corps. Soudain, les bruits cessèrent et je vis des centaines de personnes incluant de petits enfants étendus sur le sol, un lac rouge se formant autour d'eux. Qu'avais-je donc fait, je ne méritais pas de vivre.

Bellamy

Je marchais encore, oui il faisait nuit, mais je ne pouvais me résoudre à m'endormir loin d'elle, ne la sachant pas en sécurité, je la voulais dans mes bras. J'avais déjà passé par notre ancien camp, mais Clarke n'y était pas, je n'avais plus la moindre idée d'où elle pouvait bien être mais je devais continuer. J'entendis alors un énorme cri de détresse, la douleur et la tristesse se faisaient entendre dans ce cri déchirant. Il fu ensuite suivit par des dizaines d'autres. Je cherchais partout en direction de ces cris, ils semblaient toujours se rapprocher, mais je ne trouvais pas. Je courus courus et déboula dans ce qui me semblait être des marches, oui c'était bel et bien un escalier. Les cris provenaient d'ici, ils étaient à leur apogés. Je me leva et scruta les environs. Je vis Clarke étendue sur un petit lit simple, elle avait l'air apeurée, des larmes coulais le long de ses joues rosées et elle se débattait. Le mont weather lui avait laissé plus de cicatrices que je n'aurais pu l'imaginer. Je la secoua et la pris dans mes bras, elle me regarda avec un visage si apeuré qu'elle semblait voir les pires horreurs de la terre, son visage s'adoucit peu à peu en me voyant, puis elle me serra de toutes ses forces. Elle avait besoin de réconfort et j'allais être celui qui lui en donnerait. J'allais être celui qui la réconforterait et qui serait là pour la soutenir tout au long de sa vie.

Mon âme sœur  (Bellarke)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant