Mon âme sœur (Bellarke)

Chapitre 3

Bellamy

Nous nous étions endormi, elle avait réussit à s'endormir, c'était comme si ma présence la calmait. Elle s'accrochait encore fermement à moi, elle avait peur de me perdre, elle ne voulait plus être seule, ne pouvait plus être seule. Clarke était si belle, plus que toutes les autres filles du camp, plus que toutes celles de l'arche, que toutes celles que j'avais vu au cours de ma vie. Le mince filet de lumière laissé par la trappe entrouverte, éclairait ses cheveux blonds, ils étaient éparpillés et brillaient comme des milliers de files d'or. Une petite mèche rebelle flottait au dessus de son front, je la pris et la replaça délicatement derrière son oreille. Elle se réveilla, me regarda une fraction de seconde et baissa les yeux.

Bellamy: "Qu'est-ce qu'il y a Clarke?"

Clarke: "Je... Tu ne devrais pas être ici."

Bellamy: "Mais qu'est-ce qu'il y a? Tu as besoin de moi, regarde la vérité en face, tu ne peux pas affronter tout ça seule."

Clarke: "J'ai honte de moi, je ne peux plus vivre comme si de rien était. Je ne mérite aucune attention de la part de quiconque."

Je pris son visage et la força à me regarder.

Bellamy: "Clarke, écoute moi, nous avons pris cette décision ensemble l'avons fait ensemble, ce levier devait être baisser pour sauver une partie de notre peuple. Tu te sentirais encore plus mal si tu n'aurais rien fait pour les sauver, si tu les aurais laissés mourir dans d'atroces souffrances et aurais laissé vivre des personnes cruelles capables de commettre le pire. Nous avons besoin l'un de l'autre pour passer à travers cette épreuve. Oui, j'ai énormément besoin de toi Clarke, je n'aime pas l'admettre et me sentir vulnérable, mais c'est vrai. Je resterai auprès de toi que tu le veuilles ou non, même si je sais que tu ne désire que ça!"

Clarke: "... Merci..."

Elle se mit à pleurer avant de me donner un câlin rapide et de se ruer vers la sortie du bunker. La raison de sa sortie: elle détestait montrer son côté vulnérable, montrer qu'elle pouvait être si fragile. Après tout, je la comprenais, j'étais comme elle.

Clarke

Le discours de Bellamy m'avait laissée sans voix, il avait su trouver les mots pour ne plus que je me déteste et je lui en étais très reconnaissante. Ce garçon était quelque chose! Il avait sa manière de me regarder, comme si j'étais spéciale et pas dans le mauvais sens. Pas comme si j'étais une meurtrière, mais une sauveuse, un cadeau du ciel et , dans son regard, il y avait plus que de l'amitié , plus que de la compréhension, il y avait de l'amour. Était-ce possible? Non, je devais me tromper. En tout cas, moi, je le considérais comme plus qu'un ami. Étais-je amoureuse sans m'en rendre compte?

J'étais assise sur un rocher près du bunker, perdue dans mes pensées en observant avec attention ces arbres, dont les feuilles, de différentes couleurs, dansaient, poussées par le vent. Ce merveilleux paysage, des centaines de personnes ne pourrons jamais le voir. La plupart des gens de l'arche étaient morts, encore une autre tragédie que je ne pouvais empêcher, je détestais me savoir impuissante. Pourquoi un humain n'a t-il pas le pouvoir de changer de grandes choses telles que celle-ci? Si seulement j'avais le pouvoir d'échanger ma vie contre la leur, si seulement je pouvais leur permettre d'admirer ce paysage, de respirer de la vrai oxygène, de marcher sur terre, d'être heureux. Clarke, rêver ne te mènera nulle part, jamais tu ne pourra changer ce qui est arrivé.

Bellamy vint me rejoindre et s'assit près de moi, une poignée de baie à la main. Nous mangeâmes en silence en contemplant la nature et en savourant le fait d'être encore en vie. Après ce maigre repas, il se leva et commença à marcher en direction du lac que j'avais aperçu la journée d'avant.

Bellamy: "Nous devrions aller chercher de l'eau et se laver, j'aimerais que tu viennes avec moi, je n'aime pas l'idée de te voir seule."

Clarke: "Dis plutôt que tu ne te vois pas sans moi!"

Bellamy:"Aussi..."

Wow, que venais t-il de dire? Il n'avait pas un ton de plaisanteries. Je le suivis, en silence, encore sous le choc de l'avoir entendu prononcer ce simple mot.