Chapitre 7

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     L'ambiance était détendue dans la voiture sauf pour moi, je me méfiais de Jacob. Je le connais presque pas mais peut-être que cette méfiance est dû à la pousser de nos émotions. En tout cas je le surveille et au moindre mouvement suspect j'agirai en conséquence.

     Nous étions bientôt vers le supermarché qui était assez grand et si nous voulions ne pas trop rester longtemps il faudrait se séparer en groupe mais qui mettre avec Jacob. Moi comme ceci je pourrais le veiller à son comportement. Tina se gara, me coupant dans ma réflexion, près de l'entrer au cas où nous devrions partir précipitamment.

     Malheureusement cette fois encore tout était fermé et nous ne pouvions pas utiliser la voiture pour rentrer de force car nous étions séparer par d'énorme rocher devant l'entrée pour être esthétique qui laissait juste l'espace au personne de passer. Je ne savais vraiment pas quoi faire.

« -On fait quoi Ethan, me demanda Tina.

- Je sais pas.

-Et si on tire sur le cadenas ?

-Non ça ne marchera pas Dan.

-On part alors ?

-Non, j'ai peut-être trouvé une solution mais je ne suis pas sûr.

-Explique Jacob.

-Il y a des travaux pas trop loin, on peu voir si il y a quelque chose pour détruire la grille qui ferme l'entrée de supermarché.

-Ouais mais t'es sur que c'est sans risque, demanda Tina.

-Ben le problème c'est que j'ai vu beaucoup de ces putains de mort.

-Mais qu'est-ce qu'ils foutent là-bas.

-Je sais pas, je suis pas dans leur tête, me dis en haussant le ton Jacob.

-Ouais ouais, dis-je négligemment.

-T'as fini d'être un con Ethan.

-Tu te mets de son coté Tina ? Je le connais à peine et je devrais lui faire confiance. On a bien vu avec l'autre type que la confiance dans ce monde n'existe pas, me défendais-je.

-Moi je le connais !

-Normal tu l'aime !

-Alors c'est ça qui t'embête ! Tu es jaloux que nous soyons sorti ensemble. Ce que tu n'as jamais réussi, me répliqua Jacob.

-Non ! Non pas du tout, je...je veux juste protéger les personnes que j'aime mais si c'est trop demander alors je vous laisser décider ce qu'on fait plus tard mais temps qu'on est dans cette ville, je déciderai, dit-je en insistant sur le je final.

-Et en plus tu te prends pour un chef mais pardon ce n'est pas toi qui décide.

-C'est moi qui ai dû prendre toute les décisions les plus difficile.

-Et alors !

-Ok alors la prochaine fois je vous laisse faire et on verra bien si c'est facile que ça de prendre des décisions qui risque de tuer les gens autour de toi, hurlais-je sans me rendre compte que des larmes ravageaient mon visage.

- On n'a pas dit ça non plus, affirma mon frère sur un ton réconfortant en s'approchant de moi.

-Eloigne toi, sanglotai-je »

      C'était comme la dernière fois je sentais la colère monter en moi et mon coté animal prendre le dessus et cette fois je pourrais leur faire du mal, j'en suis sûr. Depuis que tout a commencé dès que je sens Dan ou Tina s'éloigné de moi, je craque. Finalement qui entre moi et ces morts-vivants étaient le plus dangereux ? C'était décider quand je les aurais mis à l'abri je partirais seul. Je suis dangereux pour ceux qui m'entourent. Je suis gangréner par ce mal, au nom de colère. Mes barrières contre mes maux étaient détruites une à une et si facilement. Moi qui pensais être plus fort que ça. Cette facilité à me faire submerger par mes sentiments m'énervait encore plus et le tsunami de colère détruisait toute mes constructions que j'avais mis des années à construire.

      Au moment où je me sentais basculer sous l'eau rageuse, je vis une lumière qui assécha mon océan intérieure. Tina venait juste de m'embrasser, cette douce étreinte me sorti de mon état second et je redeviens normal ou en tout cas à peu près. L'émotion était telle que me jambes ne supportaient plus mon poids et je tombai à genoux coupant ainsi notre échange buccal. Je restai figé pendant un certain moment. Tina me prit en ses bras, tout en me chuchotant des mots que je n'arrivais pas à comprendre tellement que j'étais perturbé. Je venais de comprendre que mes barrages contre la colère n'étaient qu'en papier et si facilement détruit mais la vérité était que mes véritables barrages étaient Tina et Dan : les personnes que j'aime.



Évolutions ou régressionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant