Chapitre 4

13 2 1
                                    

Tina conduisait car parmi nous, elle était la seule à avoir la conduite accompagnée. J'étais assis à coté de mon amie d'enfance, et Dan, à l'arrière. Nous regardions tous la route de tous les côté prêt à n'importe quel assaut des cadavres. Je pensais que le bruit produit par la voiture nous attiraient un tas d'ennuis mais pour l'instant aucun mort n'était apparus sur notre route.

   

    Nous arrivions vers le magasin à pied car nous avions laissé la voiture un peu plus loin à cause du bruit du moteur qui nous aurait empêchés d'être discrets. Je voyais se dessiner dans l'obscurité, les courbes du commerce. Ce bâtiment me glaçait toujours le sang quand je passai devant étant donner la nature des produits vendu. Cette même sensation je la retrouvais en m'approchant de notre objectif, néanmoins elle était différente. Ce n'était pas mon sang qui se glaçait au contraire, il se réchauffait en pensant que je pourrai tuer avec et c'est cette idée qui me gèle le corps entier.

    Nous étions devant une grille fermée qui nous empêchait d'avancer, je commençai à faire le tour pour repérer une entrée mais rien, aucune porte, aucune fenêtre, aucune entrée. Ne pouvant continuer mon chemin en toute discrétion, un seul choix s'offrait à moi et je reparti vers la voiture.

    Tina nous arrêta, elle avait vu des mouvements suspects en avant. J'avançai alors comme un chat qui traque sa proie pour éviter de me faire repérer car si c'était des zombies, on serait dans un problème. Ce que je vis était pire que se que je croyais.

    La voiture était entourée de mort, je dirai environ une cinquantaine et tous poussait l'automobile comme une poussette et se dirigeait vers le magasin. Nous devions vite agir mais nous ne pourrions jamais tuer tous ces morts mais pas le choix sinon adieu la voiture. D'un geste de la main je les intime d'avancer en silence et les surprendre mais à peine nous nous approchâmes qu'ils s'étaient tous retourner et courait vers nous. C'est alors que je compris qu'ils nous on repérer grâce à l'odeur et pour nous c'était une mauvaise nouvelle. Je parti en courant dans la direction opposer en oubliant complètement la discrétion.

    Nous courions depuis un moment et je ne pourrais bientôt plus continuer à ce rythme soutenu mais derrière nos poursuivants rattrapait petit à petit la distance entre nous. On ne pouvait pas continuer indéfiniment et ni combattre, on n'aurait plus d'arme avant. Je bifurquai soudainement sans prévenir qui déstabilisa mes coéquipiers. J'avais enfin trouvé un plan.

    Nous arrivions vers les quartiers résidentiels. J'allai directement vers une maison et sonna. J'écoutai attentivement les sons en collant mon oreille. Enfin une bonne nouvelle et je donnai un coup de pied dans la porte mais rien. Un rire éclata derrière moi, Dan se pliait tellement il riait. Il me poussa et donna un coup beaucoup plus fort dans la porte avec son pied qui céda instantanément. Nous rentrions et commença à barricader les entrée de la maison mais je savais pertinemment que sa ne retiendrait pas ces choses bien longtemps. A peine nous avions fini que nos ennemies commençaient à frapper contre nos barrières. J'allai vers la cuisine et récupéra de quoi nous défendre.

    La barricade de la porte et de deux fenêtres vola en morceaux et les morts déferlaient comme un tsunami dans la maison. Je fis tomber mon briquet et des flammes s'élevèrent du liquide inflammatoire que nous avions versé sur le sol. Je voyais ces morts prendre feu et partir en courant et ceux qui n'étaient pas rentré partirent sans demander notre vie. Nous aussi devions nous dépêcher de sortir car le feu allait bientôt consumer la maison entière.

    La fumée me piquait les yeux mais j'arrivais quand même à voir l'ombre qui se détachait dans cet enfer. Je pris mon bâton et bondit sur l'ombre mais à ma plus grande surprises je vis que l'ombre en questions était juste un homme qui devait avoir la trentaine et me regardait avec un air ahurit ne comprenant pas ce qui se passait. Je fis sortir mon groupe et le nouvel arrivant dehors. Il s'effondra sur ses genoux et regarda la maison bruler.

« -Mais...mais que se passe-t-il ?

-C'est compliqué, répondis-je, des morts nous attaquait.

-Vous vous foutez de ma gueule ! Vous êtes juste des délinquants, des pyromanes, des criminels ! Vous avez tué des personnes innocentes ! Je le frappai et sa tête se cogna contre le sol et il s'évanouit.

-Ethan ! Mais pourquoi tu as fais ça, me demanda Tina.

-J'allais pas partir dans un débats avec ce type alors que je ne sais pas combien de temps il nous reste pour être tranquille.

-Peut-être mais on fait quoi avec lui dans les vapes car il est hors de question qu'il reste comme ça et qu'il se face bouffer par ces choses.

-Alors Ethan, tu veux faire quoi, dit Dan.

-Je sais pas, je suis pas un génie.

-Pourtant jusqu'à maintenant on est en vie grâce à toi et tes plans et surtout à ta froideur car tu n'as pas hésité une seconde à tuer notre voisine, me lança mon frère avec une ombre dans les yeux.

-J'ai fait ce qu'il fallait faire pendant les moments critiques.

-Tu ne savais pas ce qui se passait et pourtant tu les as tués sans aucun remord.

-Et alors ? Je n'avais pas le choix sinon nous aussi aurions été morts.

-Tu es juste un putain de psychopathe.

-Quoi ? Mais pourquoi tu me dis ça d'un coup.

-Je crois que tu serais même capable de tuer ce type et je commence à avoir peur vu tes réactions.

-Je...je... mais non lui, il est vivant alors pourquoi je le tuerai.

-Recule, tout de suite, me crache mon frère en pourtant un couteau qu'il avait.

-Mais je fais tout ceci pour vous protéger.

-J'en suis pas si sur. Les personnes normales auraient prévenue la police avant de penser à prendre des armes pour se défendre.

-Les téléphones ne fonctionnent plus et le poste de police le plus proche est dans une autre ville.

-Et quand on a vu Tina, tu n'as pas changé tes plans de survie.

-Tu les as vu toi aussi alors pourquoi tu doute, pourquoi, répéta-je en boucle en tombant à terre.

-Maintenant qu'il y avait un adulte, tu as préférer l'assommer mais pourquoi alors ?

-Je te l'ai dit, on aurait perdue trop de temps pour qu'il comprend si il avait voulu au moins comprendre car je doute vraiment qu'il nous aurait cru un moment.

-Je ne sais pas si je te crois mais une chose est sur, c'est que tu es dangereux. Tu es prêt à tout pour survivre et même être violent alors part tout de suite et ne reviens plus jamais me voir ainsi que Tina, tu as compris, hurla mon frère !

-Je...je, oui je vais partir. »

    Je me levai et parti telle en fantôme sans but. Je ne comprenais pas pourquoi il voulait absolument que je m'éloigne d'eux alors qu'il sait que je commis tous ces actes pour les protéger. Je senti une colère prendre possession mon corps et je me mis à courir. Je voyais ma raison partir, mon coté animal était maintenant le seul commandant à bord du navire qu'était mon corps tant dis que mon coté humain se noyait dans cet océan de souffrance.

    Je vis un mort qui s'approchait de moi, je me jetai sur lui et avec une force que je ne me connaissais pas je lui ouvris le torse, lui arracha le cœur mais celui-ci bougeai encore. Alors avec ma mâchoire je lui ouvris la gorge. Je sentais le gout du sang dans ma bouche et étonnement j'adorais se gout mais le cadavre remuait alors avec mon poings je frappai la tête. La force de l'impact fut telle que la tête explosa comme une pastèque. J'ai maintenant du sang sur les mains, sur la plus part de mon visage et mes habits étaient rougis pas le liquide vitale à la vie. Je n'étais plus humain mais une bête sauvage qui voulait tuer tout ce qui l'approchait de trop près.

Évolutions ou régressionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant