"Je comprends pas. Pourquoi tu dois partir ? " Une larme coule le long du petit visage d'enfant de Sarah, son sourire se fane sur ses lèvres. Nous sommes dans une grange sur la ferme de Sarah. Dehors, la neige descend lentement du ciel et suis les caprices du vent. J'entoure de mes bras mon amie de 5 ans tandis qu'un coup de vent s'engouffre à travers les portes ouvertes, mais je ne le sens pas vraiment : le truc du tremblement c'est pour de faux.
" Maman dit que c'est trop froid pour que je reste. Elle ne veut pas que je joue dans la neige. " je mens. Maman a surtout dit que je ne pouvais pas parler de ma maladie à Sarah.
" Mais tu peux porter des pulls... " murmure presque timidement Sarah, absorbée dans la contemplation de son jogging rose pétant.
" Les pulls ça ne marche pas sur moi " je murmure, puis je glisse ma main dans celle de Sarah. Nos deux mains sont froide comme la glace.
Sarah ne m'a pas entendue. " Tu vas me manquer."
Une larme roule sur ma joue, mon cœur d'enfant se brise. " Tu vas me manquer aussi."
C'est au son des battements de mon cœur que m'extirpe de mon sommeil plein de rêves. Ce la fait un petit bout de temps que je rêve de Sarah - mon amie d'enfance. La plupart d'entre eux contiennent des souvenirs de mon dernier jour en sa compagnie, les autres sont complétement inventés. Mais dans les deux cas, je ne peux m'empêcher de pensé que leur apparitions signifie quelque chose - que chaque rêve essaye de me transmettre un message important.
Je tremble quand je sens l'air frais du matin contre ma peau et je tend le bras pour attraper ma couette, qui a réussi d'une façon ou d'une autre à tomber de mon lit au milieu de la nuit. Mais au milieu de mon action je m'arrête et me tourne lentement vers la fenêtre à ma droite.
Une vent frais s'engouffre par la fenêtre ouverte, envoyant les voiles blancs qui me servent de rideaux valser, onduler doucement sous mes yeux. Au moment où le vent atteint mes bras, je sais que quelque chose ne tourne pas rond.
C'est différent de tout ce que j'ai ressenti auparavant : cette sensation étrange qui me donne envie de me recroqueviller et de trouver une source de chaleur. Je sens que je comment à avoir la chair de poule et je me sens prise au piège dans les griffes du vent glacé. Ses doigts gelés semblent s'approcher tout doucement de moi et m'agrippent, me tiennent le bras jusqu'à ce que le froid me brûle la peau. C'est comme un feu gelé : c'est trop froid pour être juste froid.
Et ça disparaît. La chair de poule disparaît et la sensation glacée se dissipe comme si elle n'avait jamais été là. La brise revient, mais tout ce que je ressens c'est cette légère sensation de fraicheur - la même que d'habitude. J'étais trop petite la dernière fois que j'ai eu froid pour pouvoir m'en souvenir. Mais mon corps s'en est souvenu, du moins assez pour me permettre de savoir que ce que je venais de ressentir était le froid. Une sirène d'alarme se déclenche dans mon cerveau mais je l'éteint rapidement. Ce n'était rien.
Choisissant d'oublié l'incident, je sort de mon lit et glisse dans une jupe bleue et grise, qui fait parti de l'uniforme de l'école que je fréquente. Quand j'ai déménagé en Australie, j'ai d'abord trouvé ça étrange de porter autre chose que des vêtements normaux , mais après avoir fréquenté plusieurs établissement dans tous le pays, je m'y suis habituée. Cela fait maintenant 5 mois que je porte cette uniforme, et dans 1 mois, je la vendrais et déménagerais en Amérique. 6 mois est ma limite. Si je reste trop longtemps après ça, la zone deviendra inhabitable. Ce qui signifie que toute la faune et la flore gèlera et les gens commenceront à mourir de froid. Si je reste après 6 mois, les effets deviennent irréversibles.
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Cold Fire [ Traduction Française ]
ParanormalMélissa est atteinte d'une maladie rare et non diagnostiquée. Du moins c'est ce qu'en disent les docteurs qui lui on fait passer des tests toute sa vie. Mais soyons honnêtes : Mélissa n'a jamais eu besoin de test pour savoir qu'elle était différente...