2. Une nouvelle rencontre

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Deux semaines après 

Je me mirai une nouvelle fois.

- Allez ma fille tu peux le faire ! M ' encourageai-je.

Je soufflai un bon coup et sortis de la salle de bain. Je récupérai mon petit sac noir et me dirigeai vers le salon. Il m'admira du regard.

Mactar : Magnifique !

Je le fixai du regard pour lui montrer que je désapprouvais.

Mactar : Mais quoi ? C'est un compliment !

Un compliment dans un tel moment n'était pas le bienvenu.

On sortit tous les deux de l'immeuble. J'entrai dans sa voiture. Le chemin se fit en silence. Moi, perdue dans mes pensées, je me demandais comment j'allais m'y prendre. Ne devrais-je pas renoncer ? Mais avais-je vraiment le choix ?

Quand il gara sa voiture, je sentis la pression monter. Mactar dut s'en douter, il se tourna vers moi et me sourit en posant sa main sur mon épaule.

Mactar : Tout va bien se passer.

J'ouvris la portière et en sortis en colère. Il sortit à son tour.

Mactar : Tu as intérêt à être plus chaleureuse à l'intérieur. N'oublies pas notre contrat.

Il me sourit. Moi, je gardai la même colère.

Moi : Tu parles d'un contrat ! J'y gagne que dalle.

Mactar : Ma chère, j'y gagne, tu y gagnes. Quand tu le verras, tu sauras que je ne te demande pas la mer à boire et que tu y gagnes plus que moi.

Il fit le tour de la voiture et me prit la main.

Mactar : Allez viens !!

Un portier nous ouvrit la porte et nous entrâmes dans l'immense maison. Il y avait du monde et la musique douce venait s'ajouter au brouhaha. Mactar me lâcha et alla saluer un groupe d'amis. Je me retrouvais toute seule. Je remarquai une table bien décorée et agréablement garnie. Je m'y dirigeai. Un serveur m'offrit un verre de soda. Je ne tentai même pas de jeter un œil dans les boissons alcoolisées. J'en avais horreur. Je me retournai et observai les autres convives. Par leur tenue, je savais que je n'étais pas du même monde qu'eux. Bien sûr, Mactar m'avait offerte une robe, des chaussures et même une coiffure que je n'aurais jamais pu me payer toute seule, mais cela ne m'enlevait pas ce sentiment de ne pas être à ma place. Je sentis quelques regards masculins intéressés et cela ne faisait qu'augmenter ma gêne.

- Bonsoir!

Je sursautai et faillis verser mon verre sur la plus chère de mes robes.

-Veuillez m'excuser, je vous ai fait peur.

Moi : Je vous en prie.

Je me retournai et mes yeux croisèrent les siens. J'avais devant moi un bel homme d'une trentaine d'années. Noir d'ébène, grand de taille, habillé d'un costume noir et d'une chemise blanche. Il me sourit et je me sentis liquéfiée.

-Je vous ai vue toute seule, je me suis dit qu'une aussi belle femme ne méritait pas la solitude.

Moi : Merci pour le compliment, mais je ne suis pas seule.

- J'imagine bien qu'une aussi belle plante n'est pas venue toute seule à ma fête.

Je fis semblant de ne pas l'entendre.

- Ah te voilà !

C'était Mactar qui nous rejoignait.

Mactar Bonsoir Ibrahim !

Le contrat (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant