Les 4 peuples

1. Izia

Izia était une fée, mais pas n'importe quel fée bien que ce fut son plus grand souhait. Non, elle était la princesse Izia, fille de la reine Danitza et du roi Milo.

De part son statut, ses nobles parents avaient tendance à la surprotéger d'otant plus que, fille unique, elle était la seule héritière du trône. C'est alors en harcelant ses parents des mois durant, qu'elle avait eu leur autorisation pour aller dans la prestigieuse école des 4 peuples. Prestigieuse soit, mais pas assez pour le couple royal qui imaginait l'avenir de leur fille dans l'école princia. Grande école réservé aux enfants de familles haut placé et n'acceptant que le peuple des fées.

Pour arriver à ces fins Izia avait pris soin de mettre en valeur l'argument suivant, si elle allait dans une école dites publique et mixtes (réunissant les enfants de tous les peuples, qu'importe leur place dans la société ), elle aquererait une certaine proximité avec le peuple sur lequel elle veillerait dans les années à venir. Ne sachant que répondre à cet argument, ils furent contraint d'accepter, à contre cœur.

Quant à elle, elle se réjouissait de sa victoire face à l'autorité parental. Contrairement au caractère honnête habituel des fées, Izia avait menti. Elle se fichait pas mal d'être proche ou non de son futur peuple, elle ne voulait pas être reine ! Peu lui importait le pouvoir ou la richesse, l'honneur ou encore la gloire, elle aspirait à une vie simple. Un mari, une ribambelle d'enfants et un emploi confortable, il n'en lui en fallait pas plus pour être heureuse !

-Izia mon tournesol, vient prendre ton petit déjeuner ! S'écria la reine.

C'est nostalgique qu'Izia se rappella l'origine de ce surnom... A ses 6 ans, ses parents et elle étaient aller pique-niquer à côté d'un champ de tournesol. Les tournesol ont la particularité de pousser vers le soleil, lui avait appris sa mère. C'est alors qu'Izia à l'aide d'un sortilèges s'était coloré le visage en jaune et s'était écrié : Désormais je serais comme les tournesols, je me tournerai toujours vers la lumière quoi qu'il arrive ! Ses parents, fier d'elle, lui avait attribué le surnom "tournesol ", et Izia maintenant âgée de 15 ans y avait toujours droit.

Elle franchit les grandes portes de la salle à manger et y vit ses parents assit côte à côte, au fond de la grande table dînatoire. Autour d'eux, des dizaines de fées s'affairaient à proposer des plats à la hauteur des espérances du couple royal. Elle vint s'assoir à l'opposé et choisi un des plats qu'on lui présenter, sans y accorder d'importance. On entendit alors les grandes portes s'ouvrir et le silence se fût.

-Vous pouvez disposer, déclara solennellement le roi, aux multiples servantes.

Une fée âgée d'une vingtaine d'années, fit alors une grande révérence et attendit l'approbation de la reine pour se relever. Izia avait toujours détesté toutes ces manières ! Il faut respecter le protocole, lui répétait sa mère à longueur de journée.

Une fois redresser, la fée annonça :

- Le taxi pour la princesse Izia est arrivé, votre majesté.

- Très bien mademoiselle, Izia, il est l'heure. Indiqua la reine à sa fille bien aimée.

Le ventre vide, la princesse se rendit jusqu'au taxi, avec un stress à peine dissimulé.

-Bonne chance mon tournesol, murmura sa mère, le regard bienveillant.

Le trajet sembla durer des heures tant le stress la ronger. Elle observait le paysage qui changeait peu à peu, bientôt elle arriverait dans un milieu proche de celui des humains. Jamais elle n'avait visiter le royaume d'autre peuple, elle n'y avait pas droit, seul les dirigeants des 4 peuples avaient ce privilège.

Même si elle connaissait la triste histoire de son passé, elle ne comprenait pas pourquoi c'était interdit. Soit jadis une fée et un elfe c'était lié d'amour dans le plus grand secret, et, quand le monde avait été au courant une ÉNORME guerre avait éclaté. Mais c'était il y a au moins 500 000 ans ! Selon elle, les mentalités aurait dû changer depuis tout ce temps, les esprits aurait dus s'ouvrirent !

La voie du chauffeur la sortit instantanément de ces pensées.

-Nous sommes arrivés à destination, princesse Izia.

Elle bredouilla un remerciement d'une petite voix et ouvrit la portière avec hésitation.
"Je n'ai rien à craindre, tout va bien se passer", se répétait - elle, comme pour s'en couvaincre. Elle marcha timidement vers le grand portail où était inscrit en lettre dorée "École des 4 peuples ". L'avantage c'est que le stress n'était pas seulement présent sur son visage, en réalité tous les premières année afficher la même expression facial.

Elle tentait de s'imprégner de ce nouvelle environnement quand une voix puissante retentit. Elle se dirigea rapidement vers la source de ce vacarme et vit un homme d'un certain âge sur une estrade. Elle remarqua l'attroupement qu'il causait et en déduis que c'était le principal.

- Comme vous le savez, aujourd'hui est un grand jour, pour vous 2eme, 3eme et 4eme année, mais aussi et surtout pour vous, 1ere année, précisa le vieillard.

Izia écoutait distraitement le discour du principal, elle était trop occuper à observer le paysage qui l'entourait. Il était constitué de 5 grands bâtiments, sur 4 d'entre eux était inscrit le noms d'un peuple, le 5eme quant à lui avait pour inscription "espace publique ".

"Pour les 4 peuples et pour ARTALIA ! "Scanda le principal suivi de près par la foule. Il demanda ensuite à chaque 1ere année de bien vouloir se présenter devant le bâtiment propre à son peuple en attendant l'arrivée de leur professeur principal.

Les minutes suivantes furent difficile tant le stress de chacun emplissait l'atmosphère la rendant pesante. L'arrivée du fameux professeur n'arranga rien ! Et c'est quand enfin tous urent finit la visite des dortoirs et purent regagner leur chambre qu'Izia parvint à se détendre.

Dans les heures qui suivirent elle découvrit que "l'espace publique" regroupait l'ensemble des salles de cours ainsi que le self. Self dans lequel elle prit un bref repas en écoutant vaguement les discussions de ses voisins de table.

Vint rapidement l'heure du coucher, elle prit soin de déposer une photo de famille sur sa table de chevet et tomba dans les bras de morphée en songeant aux événements du jour même.