Finalement, le trajet ne fut pas si mauvais que ça. J'ai dormis pendant une partie du trajet, puis, j'ai plaisanté avec Harry et j'ai parlé avec Tessa. Un coup 'apprivoisé' et après lui avoir montré qu'il ne m'intimidait aucunement, Harry peut être assez sympa.
- Combien de temps restes-tu à New York ?
Nous nous sommes posé pleins de question Tessa et moi durant le trajet.
- Environ un mois, et vous ?
- On habite là-bas, tête de grumeau.
-Merci le cornet.J'ai aussi apprit qu'Harry était très sarcastique et qu'il n'y allait pas de main morte avec les gens. C'est aussi un pervers et un obsédé du sexe. Tessa aussi dois en être une, d'une certaine manière, puisqu'elle sort avec lui. Sauf qu'elle, elle se retient en public.
- Argh, vous m'énèrvez tout les deux ! On dirait deux vrais enfants de cinq ans.
On se met aussitôt à rire Harry et moi pendant que Tessa nous regarde exaspérée.
•••
Je ressort de la gare avec le numéro de Tessa, c'est une amie maintenant je suppose. Peut-être qu'on pourra faire un truc ensembles pendant mon séjour ici, ça serais cool.
J'appelle un taxi et je vais à mon hôtel.
Ouais, on peut dire que mon père c'est arrangé pour ne pas que je crève dans un hôtel miteux. Ce n'est pas le plus spacieux, ça c'est certain, mais quand même, ils ont étés étonnés de voir une adolescente avec un manteau en cuir, une camisole de mickey qui fait des 'fuck you', des shorts en jeans et des vans à talons. J'ai quand même réussi à leur prouver que je suis bel et bien Emily Rose.
- Voilà votre clé mademoiselle Rose. Votre chambre est la numéro 42.
- Merci.Je me dépêche de traîner mes valises et je cours jusqu'à ma chambre, ouais bien paraître, je suis une pro là-dedans.
Arrivée à ma chambre, je me lance sur le lit. Il est super confo, j'ai juste envie de m'endormir... Mais je ne peux pas, je dois ranger mes putains de vêtements. Je m'assois en tailleur et observe la chambre. J'ai une salle de bain avec une douche, que je devrais utiliser très bientôt pour me réveiller un peu, il y a une télé, un petit divan, une lampe sur une petit table de chevet et quelques peintures magnifiques sur les murs. Les murs sont blancs, le plancher est en moquette noire et le plagind est blanc, je trouve ça très spacieux et moderne comme endroit. Il y a une grande fenêtre d'où je peux voir tout New York. C'est tout simplement magnifique.
•••
Après avoir rangé mes trucs et prit ma douche, je décide d'aller manger un truc. J'ai faim et puis je veux voir comment sont les New-yorkais. D'après certaines de mes expériences, ils sont gentils, mais çaa fait un bail que je ne suis pas venue alors ils ont sûrement changé un peu. Je regarde l'heure. Hmm 22:12, il ne doit pas y avoir grand restaurant d'ouvert... Je vais aller en boîte à la place. Après tout, je suis à New-York, la ville que ne dort jamais comme on dit...
Je me boucle légèrement les cheveux, je me mets du mascara, un peu de rouge à lèvres et je me mets une légère ligne de crayon noir autour des yeux. Ensuite, je mets simplement une robe noire avec des motifs dorés dessus, elle m'arrive à la mi-cuisse et les manches, aux coudes, c'est parfait.
Quand je suis arrivée tout à l'heure, j'ai vu une boîte de nuit à quelques minutes d'ici, je crois que je vais y aller à pied, elle n'est qu'à deux ou trois immeubles d'ici.
Je mets mes talons hauts en espèce de suède noire, je prends mes fausses au cas où et je pars. Oui, je sais, avoir de fausses cartes d'identité alors que son père est avocat n'est pas l'idée du siècle, mais pour s'amuser, il faut ce qu'il faut. Du hall d'entrée de l'hôtel jusqu'aux portes de la boîte, je me fait regarder et, je dois dire, que je ne déteste pas ça. La plus part des New-yorkais sont très beaux même. Peut-être que je retournerais à Seattle avec un petit-ami new-yorkais qui sait ?
- Vous entrez ou non ?
La sécurité me fais sortir de ma rêverie.
- Oui, désolée.
J'entre tout en regardant un peu en arrière de moi. Je rêve ou le portier me matte le cul ?! Pffff. Alors que j'avance dans la foule, je fonce dans quelqu'un.
- Hé regarde où tu marches bordel.
- Désolée...Je décide d'aller au comptoir, histoire de me mettre à l'écart et de me saouler un peu.
- Qu'est-ce que je vous sers jeune demoiselle ?
Le barman me regarde amusé. Je souris, il est mignon.
- Une vodka amaretto fera l'affaire pour l'instant.
- Tout de suite !5 verres de vodka amaretto et 4 verres et demi de sex on the beach plus tard, je suis entrain de me déhancher sur la piste de danse. Un inconnu viens me prendre par les hanches et, en maquant renverser mon verre, il me retourne pour que je lui fasse face. Je lui souris, il me sourit légèrement en m'inspectant du regard. Ok il est beau, mais c'est troublant la manière dont il me regarde. Il part. What the fuck ? Je hausse des épaules et recommence à danser au rythme d'un remix de The Hills de The Weeknd. J'adore cette chanson.
Après quelques autres verres, je regarde l'heure. 1:00 a.m. Ouais je crois que je devrais y aller moi. Je passe près du mini bar pour saluer Jérémy, le barman, auquel je me suis attaché. Après tout, c'est lui qui m'a écouté chigner une bonne partie de la soirée hahaha.
- Byebye Jéjé !
- Ouais c'est ça, fait gaffe en retournant à ton hôtel.
- Hihihi ouais t'inquiète!Il roule des yeux en souriant et en préparant une énième boisson. Je lui ai trouvé un petit surnom, Jéjé. Lui il l'aime pas mais je m'en bats bien les couilles de ce qu'il pense.
Je sors, et aussitôt que je mets un pied dehors, l'air frais de New York en soirée me fouette le visage. Ça fait du bien. J'attends un peu avant d'avancer, histoire de reprendre mon équilibre. Je ne veux quand même pas me planter en pleins milieu du trottoir. Quand je reprends enfin mon équilibre, je commence à marcher.
Arrivée au bout de la rue, je sens quelqu'un me prendre par la taille et me tirer vers lui. Je me débats, j'essai de crier, mais juste avant que j'émette ne serait-ce qu'un seul son, il me couvre la bouche avec un genre de mouchoir, et soudainement, tout devient noir.
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Stockholm Syndrome (L.P.)
أدب الهواةSyndrome de Stockholm (définition); Le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d'empathie, voire une sorte de sympat...