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La première chose que je vois ? Une cave, un sous-sol, peut importe, humide, mais assez propre, avec des grafitis sur les murs.

La première chose que j'entends ? Du métal frotter le sol en béton lorsque je relève le bras pour m'essuyer le front.

C'est alors que je réalise que je suis enchaînée à un mur. Bordel. Vraiment ? Ça m'arrive vraiment ? Non, c'est surement irréel, ça n'arrive que dans les films. J'essai de me relever, mais je suis trop faible. J'essai de tirer les chaînes et donnant de grand coup avec les bras, en vainc. Je me mets à pleurer.

- Non, non ! Ça ne peut pas m'arriver, pas à moi !

Je dit ces mots en chuchotant, je ne suis pas capable de parler et encore moins de crier ! De toute façon j'imagine que personne ne pourrais m'entendre d'ici...

Je suis pieds nus (omg quand on l'ecrit comme ça ça fait bizz0.o) et je n'ai plus ma robe. Je porte un grand chandail gris qui m'arrive aux cuisses, il sent l'eau de cologne. Ne me dites pas que mon ravisseur m'a enfermée, enchaînée, déshabillée ET habillée avec son propre chandail ?!

C'est pendant que je me répète que c'est impossible et en tirant à maintes reprises sur les chaînes que je j'entends soudaimemt quelqu'un descendre les escaliers. Je me mets à paniquer, est-ce qu'il vient pour me sauver, ou c'est celui qui m'a enlevée ..? J'arrête tout mouvement et j'essai de ne plus sanglotter - ce que je ne réussi pas. Au contraitre, je pleure plus.

C'est alors que je le vois. Grand, musclé, cheveux bruns, yeux bruns pétillants et entièrement vêtu de noir. Il me scrute du regard. Je baisse la tête.

- Hé, ne pleure pas.

Il a un accent anglais, habituellement, j'aurais trouver ça craquant, mais pas dans ces circonstances.

Il pose son index sous mon menton, ce qui me fais frissonner. Il relève ma tête, enlève les cheveux de mon visage et il essuie mes larmes de ses pouces. Je ferme mes yeux et pousse un léger soupir lorsqu'il passe son pouce tout doucement sur ma lèvre inférieure. Il rit légèrement.

- Pas tout de suite ma chérie.

Quoi ? Il ne croit quand même pas que ..? Si ? J'essai d'ouvrir la bouche pour lui dire ce que je pense, mais aucun son ne sort. Il sourit. 

- Je reviens.

Il se lève et s'en va. Je recommence à paniquer. Non, ça ne doit pas m'arriver ! Non ! Ça n'arrive que dans les films, ou aux autres, mais pas à moi ! Non !

- Non...

Je me remets à pleurer, tellement que je ne m'en rends pas compte quand il revient.

Ce n'est que, quand il s'assoit devant moi, et qu'il dépose un bol de soupe devant moi que je me rends compte qu'il est là. Je relève la tête, et il rapproche le bol de moi.

- Allez, tu dois manger.

Je déteste cette façon qu'il a de me parler, comme si j'étais un animal. Je fais signe que non. Je ne veux pas manger, et si il avait mit du poison dans cette putain de soupe ?

- Manges.
- Non. J'ai pas faim.

Malgré mes mots qui peuvent avoir l'air arrogant, ma voix tremble. Je déteste cet homme au plus au point, mais je le crains terriblement aussi.

Son regard vire au noir, il s'approche de moi. Il m'accote au mur avec son bras droits et écarte mes jambes de l'autre. Il passe ses doigts sur ma peau, ce qui me donne la chair de poule et me fais frissonner. Il passe sa main sous le t-shirt et il commence à toucher mon intimité par dessus ma petite culotte. J'essai de me débattre mais il s'assoit à cheval sur mes jambes. Un gémissement très involontaire sort de ma bouche. Un petit sourire satisfait se forme sur son visage, il continu ses gestes, plus rapides, plus forts. Il penche légèrement ma tête sur le côté et il commence à m'embrasser dans le cou. Haletante, je dois me mordre la joue pour ne pas gémir à nouveau. Ça signifierait qu'il a gagné et ça, je ne peut pas le permettre. Il se met à suçoter dans mon cou. (Lol j'avais écrit dans mon cul hahahha ok non.) Non. Il n'en est pas question, il ne me fera pas de suçon. Je bouge mon épaule pour enlever sa tête, mais il me bloque à l'aide de son autre main. Je pousse un gémissement sans le faire exprès et je me maidit de l'avoir fait. Il rit légèrement dans mon cou, ce qui me donne la chair de poule. Il arête de mordiller mon cou, puis il dépose pleins de baiser jusqu'à mon oreille où il s'arrête et chuchote;

- Tu es à moi maintenant. Tu fais ce que je dis, sinon je devrais te punir.

Je me mord la lèvre pour ne pas pleurer et hoche la tête. Il arrête de me toucher, se lève et me sourit d'un air satisfait. Je baisse la tête, dans l'espoir de garder le peu de dignité qui me reste, s'il m'en reste.

- Bien. Je vais monter prendre une douche. Quand je vais revenir, tu es mieux d'avoir mangé.

•••

Trois jours.

Trois jours que je suis enfermée ici. Vais-je rester ici toute ma vie ? Vais-je pouvoir partir un jour ? Merde, en ce moment je devrais être dans mon hôtel entrain de prendre une douche. Une douche... J'en aurais tellement besoin...

J'entends l'homme descendre. Je ne connais même pas son nom. Il ne m'a pas re-touchée depuis la dernière fois, il me donne 3 repas par jours et je suis obligée de les manger, que ce soit à chier ou super bon. Je l'écoute, lui répond lorsqu'il me pose des questions, je ne suis pas arrogante avec lui et je fais ce qu'il me demande de faire. Pour l'instant, il ne me fait rien, mais j'ai peur que, même si je fait tout ce qu'il demande, un jour, il va vouloir recommencer à me toucher et aller plus loin... Je le vois dans ses yeux, il n'attends que ça, que je ne l'écoute pas ou que je lui desobéisse, et si ça continu, il n'attendra même pas que ça arrive.

Il descend et me regarde dans les yeux. Je sais ce qu'il veut.

- Bonjour Emily.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 14, 2015 ⏰

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Stockholm Syndrome (L.P.)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant