Je marche dans les ruelles de Venice à la recherche d'un magasin d'antiquités appelé « l'Area Del Tesoro », on m'en a beaucoup parlé et j'aimerai garder un souvenir d'ici. Je trouve le magasin non loin du Grand Canal, dénommé Le Joyaux de Venice, la romance de cette ville et plus au moins dû à cette avenue d'eau où les barques fusent d'amoureux le long du jour et de la nuit.
« L'Area Del Tesoro » est décidément plus grand que ce que j'avais pu imaginé, il est tout en bois décorer, fais d'une architecture du style baroque, c'est plaisant. Une douce odeur de musc et de miel caresse mes narines lorsque je pénètre dans ce somptueux endroit, on se serait cru au musée, sans abusé. Il y a des tableaux, de la tapisserie oriental, des lampes des temps anciens, et plusieurs bougies, qui sont la cause de cette délicieuse odeur. Il y a beaucoup de clients on ce croirait à Galerie Lafayette pendant la période qui précède Noël. La lumière tamisée donne une ambiance des plus agréables.
-Bonjour, puis-je vous aider?, je sursaute au son d'une voix qui a un léger accent italien.
-Oui, Bonjour, je suis une touriste et on m'a dit que je trouverai un jolie souvenir à emporter avec moi dans cette boutique, j'explique en me retournant face à un vieil homme, qui arbore un sourire resplendissant et qui a un regard chaleureux, il me rappelle mon grand-père, qu'il repose en paix. Grand-père aussi avait un regard tendre et qui m'apaisait. « Il me manque. »
-Oh mais vous êtes au bonne endroit, me confirme l'homme, je m'appelle Antonello en passant.
-Enchantée,je suis Ellianore, je me présente à mon tour en italien.
-Alexis, viens aider cette cliente, crie Antonello, en ne manquant pas de m'enlever mon sens de l'ouïe quelques secondes. « Pour un vieil homme il a de la voix » je pense.
-Oui, évidemment il en a , il chantait de l'opéra dans le temps, dit une voix non-familière à mes tympans.
«Merde j'ai pensé tout haut, la galère..», mes joues s'empourprent.
Je me retourne et suis choquée quelques instants en découvrant le jeune homme du café d'il y a deux semaines. Le bel apollon. Son regard bleu me transperce l'âme, ses yeux m'hypnotisent. Je ressens la même chose que la première fois et c'est le néant, un tourbillon d'émotions surgit en moi, et je ne peux rien contrôler.
Tout d'un coup des enfants surgissent de nulle part et passent entre nous et le charme se rompt, nous nous ressaisissons. Ou peut-être que ce n'est que moi..il parait normal lui.
-Euh, je suis.., je suis Ellianore Ellison, dis-je en tendant la main.
-Oui, je sais, moi c'est Alexis, vous voulez bien qu'on se tutoie puisqu'on est encore jeune, il me serre la main à son tour.
-Oui, je préfère, donc..qu'est-ce que tu me propose?, je demande.
-Suis moi.
Nous passons à travers les diverses allées du magasin et nous arrivâmes devant une porte. Je pus constater durant notre très court trajet, que le jeune homme a un dos aux épaules légèrement sculptés et des biceps bien tracés.
D'habitude je ne suis pas du genre à mater ouvertement quelqu'un mais c'est tellement rare qu'un aussi beau garçon croise ma route et c'est sans doute mes derniers instants en sa compagnie alors dites moi, pourquoi se priver?
Il entre dans une pièce qui avait un balcon donnant sur le Grand Canal. C'est magnifique. Sans réfléchir je m'y approche et photographie la vue avec mon appareil photo, il y a un couché de soleil qui laisse une vague de couleurs, qui vont du bleu foncé au jaune, se répandre dans la ville grâce au ciel. Le Grand Canal est d'une couleur foncée et les barques ont quelques lanternes éclairées, le cadre est époustouflant. On voit aussi des immeubles du style propre à l'Italie, très vintage.
Quand je fini, je me retourne et Alexis me fixe profondément avec un sourire en coin que je n'aurai presque pas pu voir si je n'avais pas le sens de l'observation. Ça me déroute. Mais je me reprends en voyant le reste de la pièce. Des tableaux, des couleurs, des histoires, des émotions peints sur des toiles accrochées aux quatre murs de cette pièce. Je sautille comme une enfant et il rit légèrement à la vue de mon euphorie soudaine. Je me sens gênée comme une petite fille dans un endroit remplis d'inconnus et mes joues chauffent, signe que je rougis.
-Je suis désolée, je m'excuse.
-Mais non, tu n'as pas à être embarrasser, il me rassure, moi aussi je réagis pareil lorsque je vois quelque chose qui me plait, me confie-t-il.
-Merci.., c'est gentil, je le remercie avec un petit sourire, il me sourit en retour et, ouf j'ai l'impression d'être dans une attraction, le moment où ça va tellement vite que t'en oublis de faire battre ton coeur, cette impression qu'on l'a laissé derrière. «Comment il peut avoir un tel sourire?».
Pendant que je m'extasie je ne remarque pas le petit silence qui s'est installé. Je détourne donc le regard et continu à admirer ces tableaux. Je décide d'en acheter trois plus des merveilleuses bougies de senteurs à la vanille.
-Merci d'avoir acheter de chez nous, me remercie poliment Alexis avec un sourire à se tanner et je lui souris en retour, ça me fait tout drôle puisque je ne souris jamais, au grand jamais, plus depuis un bon moment maintenant. Je fais mes au revoir puis m'en vais. George, mon hum.. « Body-guard » ne sera pas content de savoir que je suis sortie seule aussi tard.
Je marche plusieurs mètres. Pendant le chemin de retour je ne manque pas de remarquer les couples qui nous exposent leurs amours, je ne suis pas contre les PDA, mais voir les regards protecteurs et aimants des hommes et les sourires radieux et heureux des femmes me fais ressentir un pincement au coeur. Ça pourrait paraître égoïste, mais la solitude rend égoïste.
L'un de mes plus grand défauts c'est mon manque énorme de confiance en moi, merci maman. J'en ai beaucoup souffert et je n'ai jamais eu de petits copains ou amoureux car je pense toujours ne pas être assez ceci et cela pour en avoir un.
Je rentre chez moi,et pour mon plus grand bonheur ils n'ont rien remarqué, ni George, ni Maria, la gouvernante, ni Téo, le jeune jardinier qui en passant est magnifique.
Je prends un livre, « P.S I Love You », de l'étagère dans la bibliothèque de ma chambre et m'installe dans le fauteuil qui a vue sur le jardin aux fleurs par milliers et où la piscine reflète la lune croissante. Je dévore le livre. Deux heures plus tard, le sommeil m'engouffre dans l'obscurité avec le livre sur mon ventre, et mon corps recroquevillé sur le fauteuil. Je passe une nuit agitée, son regard bleu me hante, « Pauvre fille naïve ,si tu l'intéressais il aurait voulu avoir un rendez-vous avec toi,ou au moins une conversation qui allait plus loin que la formalité», crache ma gentille conscience ,notez l'ironie.
Le lendemain je retourne chez moi. Et je sais que peu importe le repos ou ce que j'ai pu ressentir, une fois là bas ça n'allait plus être pareil, mais je devais m'en tenir au plan. Je devais bouger les choses, pour grand-père et pour moi.
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COUCOU LES KIWIS, COMMENT ÇA VA? J'ESPÈRE QUE LE CHAPITRE VOUS AURA PLU. UN PEU PLUS D'ACTIONS DANS LE PROCHAIN CHAPITRE.
VOUS CONNAISSEZ LA CHANSON MAINTENANT , VOTEZ , COMMENTEZ , PARTAGEZ , ENVOYEZ-MOI UN MESSAGE SI VOUS VOULEZ AUSSI . Merci d'avance à tous c'eux qui le feront , ça fait toujours plaisir.
SI IL Y A DES FAUTES D'ORTHOGRAPHE S'IL VOUS PLAIT DITES LE MOI PARCE QUE CE N'EST TOUJOURS PAS ÉDITER , BREF , DITES MOI SI JE DOIS CHANGER DES CHOSES DANS MA FAÇON D'ÉCRIRE ÇA M'AIDERAIT BEAUCOUP . BISOUS !!!
P.S: JE TIENS À PRÉCISER QUE LES MUSIQUES NE SERONT PAS TOUJOURS LIÉES AUX TEXTES , JE LES METS JUSTE PARCE QUE JE LES AIME BIEN OU BEAUCOUP ET JE VEUX LES PARTAGER . <3
MALAK*
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Remémoration de mes premiers amours (En réécriture)
RomanceL'amour n'a aucune frontière, ça vient comme ça , et ça se transforme en notre essance de vie . "L'amour c'est comme un feu d'artifice , ça provient d'une explosion. " ----------------------- Ellianore Ellison (Elli) tombe amoureuse pour la premièr...