Chapitre IV

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Il pleuvait, j'étais tellement heureuse par ce temps que ça en devenait flippant, les goutes d'eau perlaient sur mon visage, mes cheveux étaient mouillées, j'éternuais toutes les cinq minutes, mais ce n'était  pas grave, ça en valait la peine, je voulais courir ce matin là, et c'est ce que j'avais fais.

Je m'engouffra dans mon bain que j'avais fais couler quelques instants plus tôt. L'eau chaude me fit un bien fou. Deux heures plus tard, quand j'eu assez de volonté pour quitter la chaleur qui avait empreignait ma peau, je sortis du bain.

Malheureusement, j'étais enrhumée à présent. En faite, ce matin là, pendant mon footing j'avais vu l'une des affiches que j'avais accroché dans une ruelle, et je me rappela de la récompense. Trois jours plus tôt, quand j'avais récupéré mon portfolio, j'en était tellement heureuse que j'oublia de rendre son dut à Alexis. Et si ça me permettait de le revoir, et bien j'avais une raison en plus.

Donc je me suis retrouvée au magasin ce qui agrandit ma trajectoire du départ. Lorsque j'arriva je salua son grand père et je lui demanda où se trouvait-t-il.

-Alexis est au parque couvert je pense, ce n'est pas loin d'ici,me répondit Antonello.

-Merci beaucoup, je le remercia.

J'avais acheté des bougies en passant, l'odeur qu'elles dégageaient m'enivra, je devais les avoirs.

Après être sortie du magasin je me dirigea vers le parque qu'Antonello m'avait indiqué, il n'était qu'à trois minutes de marche, mais il pleuvait toujours et je n'étais pas assez couverte. Arrivée au parque Alexis était en train d'embrasser la fille du café d'il y a deux semaines, et malgré que rien nous reliait, j'étais jalouse.

Avant que je ne puisse partir, ils me virent et Alexis m'appela, je me dirigea vers eux.

-Coucou Ellianore, je te présente Lorelia,ma petite amie, me salua-t-il.

-Salut,enchantée, je leur fis un sourire.

-Enchantée de même, Lorelia dis toute sourire, elle était toute jolie et paraissait gentille, une bonté inexplicable se dégageait d'elle, je ne pouvais pas ne pas l'aimer car elle était heureuse, aimée et amoureuse.

-Alors, tu fais quoi par ici?, me demanda-t-il curieux à l'évidence

-En faite, je te cherchais pour te donner les cinquante euros de récompense, tu sais, pour le portfolio, je m'expliqua.

-Ah mais fallait pas, je les prendrais pas de toute façon, il se tourna vers Lorelia et lui dis, chérie c'est l'artiste, celle des dessins qu'on avait trouvé au café il y a deux ou trois semaines.

-Oh mais oui, wow c'est toi, je suis trop contente de te rencontrer, tu peux pas savoir, je devrais te présenter mon cousin, c'est un artiste aussi, il peint des tableaux lui par contre, mais ça reste de l'art. Il n'est pas d'ici, et pas très bavard, je pense qu'une amie ne lui ferait pas de mal, elle me proposa surexcitée en l'occurence.

-Oui avec plaisir, je ris légèrement fasse à son enthousiasme, merci et désolée de vous avoir déranger, je m'excusa.

-Nan nan , t'en fais pas, ça me rend tellement heureuse de rencontrer une fille de mon âge avec qui je peux trainée, une différente des autres de celles qui a par ici, l'adjectif parfait pour la décrire c'est pleine d'énergie.

-Si tu veux on se voit demain et tu me le présentera ton cousin, je lui proposa.

-Oui, ça serait top vraiment, à demain alors, et passe moi ton numéro pour que je t'envoie un message, accepta-t-elle

Je lui passe mon numéro, nous nous saluâmes et je retourna chez moi en courant. Et voilà comment je m'étais retrouvée enrhumer dans ma chambre un jeudi soir.

Je pris un rinomicine de mon inséparable « trousse à magie » comme l'appelait mon défunt grand père, il est mort il y a quelques mois de cela. Mon grand père maternelle était un homme bon, un vrai, je le considérais plus comme un père qu'un grand père. Bizarrement, il était le contraire de ma mère, lui il avait l'instinct parentale .

Une fois, après une énième dispute avec ma mère je suis partie le raconter à mon grand-père comme à chaque fois, il m'avait écouté attentivement et à la fin il m'avait dis que maman n'avait pas toujours été comme ça, mais malgré qu'il représentait tout pour moi, je ne pouvais le croire sur ce point.

Papinou, comme je l'appelais fréquemment avait été plus protecteur, aimant, gentil, attentif, attentionné et joueur avec moi que mon propre « père » à cette époque. Mon père s'était repris en mains avec le temps.

Un jour, tandis que mon grand-père m'apprenait à faire de la bicyclette je tomba, comme tout enfant à l'heure d'apprendre quelque chose pour la première fois. Mais à cinq ans, tout juste, je me mise à pleurer beaucoup, plus par peur que par mal, sans doute. J'avais toujours eu peur du sang et de toutes sortes d'équipements et matériaux médicaux, même les plus banales, comme les pansements. Je n'ai jamais su pourquoi. En tous cas, j'étais blessée et pour me soigner papinou prit une trousse de secours.

-Nan, nan ,papii, ze veux pas, pas de dicamants. Z'ai peur, je lui dis toute en pleurant à chaudes larmes.

-Elli, princesse, ce ne sont pas des médicaments ordinaires, c'est une trousse à magie, et si tu me laisse te soigner je te la donnerai et elle te soignera de tout, tout le temps, il me rassura en souriant, je lui souris de toutes mes dents et il me soigna. Malheureusement elle ne m'avait toujours pas soigné de sa perte.

C'est sur ces souvenirs que je m'endormis dans les bras de Morphée impatiente pour la rencontre du lendemain.

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Pas très long mais c'est le deuxième aujourd'hui ,j'espère qu'il vous aura plus ,please votez,commentez ou envoyez un message privée j'ai juste besoin de savoir que l'histoire plait .
Dans le prochain chapitre les choses commenceront à devenir intéressante ,à très bientôt.Gros bisous petits panda

Remémoration de mes premiers amours (En réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant