Chapitre 23

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Voté, commenté :D

J'avais passé 2 mois à la pensionnat et j'étais à mon 7e mois de grossesse bientôt 8 en juillet car on était déjà le 30. Au lieu de prendre du poids comme les autres filles, j'en perdais. Je vomissais tout ce que je mangeais. Je ne parlais pratiquement à personne même pas à la psychologue qui avait pourtant tout essayé. À vrai dire, je déprimai, j'en avais marre d'être tout le temps là a faire les même choses. Donc dès que j'avais une opportunité de sortir, je partais et rentrait jusqu'au petit soir quand tout le monde dormais. Je n'avais nulle part ou allé à part un petit parc qui se trouvait à quelques mètres de la pension. Je passais mon temps à regarder les petits jouets et quelques fois ça m'arrivait même de discuter avec quelques mamans qui m'abordait. J'arrivai toujours à convaincre Mlle Monalisa à m'ouvrir la porte ce qui déplaisait à Mlle manjin mais je m'en foutais royalement. Elle m'avait menacé à plusieurs reprises de me chasser du centre mais ne le faisait jamais et je savais qu'elle ne le ferait pas à cause de mon état elle se contentait de me donner plus de travail mais vu mon état de santé le docteur lui a dit qu'il me fallait du repos beaucoup même donc j'étais en quelque sorte intouchable. 

 Mon ventre étais maintenant visible, beaucoup trop même à mon goût malgré que j'avais perdu du poids. Et mes seins n'en parlent pas. Car elles sont énormes et très douloureuse et aussi j'ai des monté de lait quelques fois et pour couronner le tout mes petits monstres n'arrête pas de bouger et de se bagarrer dans mon gros bidon qui leurs serre de rings de boxe lol. Et le comble, je n'arrête pas de vomir à me déchirer mes intestins. Ça avait arrêté un moment mais dès que j'ai faim ça reviens et ça à tout moment. Je ne connais toujours pas le sexe du deuxième bébé mais bon c'est pas bien grave vu que j'ai toujours pas de prendre et que je déteste les visites médicales du coup je rate presque toutes mes visites. 
Aujourd'hui c'est le 1er juillet, je me réveille à 11 h comme tout les autres jours car je n'avais plus de corvée et aussi je n'avais pas voulu reprendre les cours comme les autres filles à la pension. Je me dirige vers les toilettes, prends une bonne douche bien mérité et part m'habiller pour enfin me diriger vers la cuisine pour voir si je pouvais trouver quelque chose à grignoter.Arrivé à la cuisine il n'y avait personne. Je me dirige vers le garde-manger et commence à fouiller dans les placards quand soudain j'entendis la voix de 2 personnes de sexe féminin qui était en plein conversation. 
...: oui , hier j'ai surpris Mlle manjin en plein conversation avec la directrice de l'orphelinat
....: ah bon tu es bien sûr que c'était elle ? C'est pas bon signe sah!
....: oui , et elle disait qu'elle voulait qu'il s'occupe de jumeaux qui allait très bientôt naître, car Dès que j'entends leurs courtes conversations, j'attends qu'elles aient quitté la pièce avant de m'enfuir dans ma chambre pour prendre les quelques affaires que j'avais et par chance je n'avais croisé personne pour finir par sortir de cet endroit maudit ou il voulait me séparer de mes bébés. 
Déjà 2 bonnes heures que j'étais en train de marcher en ayant les arme aux yeux. Je pleurais à chaude larme au point de voir flou en ayant mon gros sac que je traînais avec moi. Je ne passais pas inaperçu avec mon gros ventre aussi. Quand je passais les gens me dévisageai du regard. Je n'y fais pas attention et me dirige vers mon petit parc habituel. 

 Arrivé, il était déjà 12 h 30. Je me pause quelques minutes sur un banc avant d'aller m'acheter quelques choses à manger dans un petit café qui se trouvait à côté. J'avais passé ma commande et y restait pour le mangé pour finir par m'assoupir. 

Je ne sais combien de temps je suis resté comme ça, mais je suis réveillé par la serveuse qui me fait savoir qu'il allait fermer. Avant de sortir je prie la peine de lui demander l'heur. Il était 21 h, j'étais vraiment surprise. Comment es je pus dormir aussi longtemps et dans un café en plus. C'était vraiment pas moi. 

N'ayant nulle part ou allé je me dirige vers le parc et m'assois sur un bac à penser à ma vie. Je me disais qu'elle était foutue à jamais, car je n'ai pratiquement plus d'argent et nulle part ou allé et en plus enceinte de jumeaux. Comment vais-je faire pour les élever. J'aurais mieux fait de m'en débarrasser car tout ça c'est de leurs faute s'ils n'étaient pas venu s'installer dans mon ventre à jouer les intrus, j'aurais été dans ma maison à cet instant précis avec ma mère, mon frère, et ma sœur entrain de causer avec ma meilleure amie sur snap ou autre. 

 Sans m'en rendre compte j'étais en train de frapper mon ventre de toute mes force et à créer comme une folle et je finis par m'en dormir de douleur physique et mentale sur le banc froid et humide. Comme toujours je suis réveillé par quelqu'un ou plutôt cette fois-ci part quelques choses qui bougeaient sous moi. Quand j'ouvre les yeux, je vois un jeune homme qui vient de m'arracher mon sac et se mit à courir sans que j'ai le temps de faire le moindre mouvement. Je m'étais redresser pour lui courir après mais je me rassis aussi tôt à cause d'une douleur qui parcourait tous mon corps. Je me mis en boule sur l'herbe pendant à peu près 30 bonnes minutes pour enfin à me lever pour aller je ne sais où. 

 Ça fait une bonne heure que je marchais sans savoir où j'allais malgré la douleur. Je n'avais plus d'argent. Le peut que j'avais était rangé dans mon sac avec les quelques habits que j'avais achetés pour les petits. J'étais définitivement maudite. La douleur ne s'essaie d'augmenter à un point que je voyais flou. Je décide donc d'aller m'allonger sur un banc que je voyais au loin quand soudain j'entendis des bruits de frein au loin et par chance un homme me tire par le bras. Je l'avais échappé d'elle. 
Homme: Mais fête attention voyons, vous auriez pu vous faire tuer. 

 Je le remercie et attend que la voix se libérer pour aller m'assoir sur le banc. À cause de la douleur je finis par me coucher et par chance personne n'es venu me déranger. Sans me soucier des bruits au tour je m'en dormis. Je me réveille après je ne sais combien d'heures de sommeil par une faim de loup. La douleur c'était un peu calmer et j'appréhendais son retour. Mon attention est tournée par 2 SDF (sans domicile fixe) qui parlait. 
SDF1: oui j'ai eu mon repas dans le petit restaurant qui se trouve à 2 pâtés de maisons de l'hôtel

SDF2: ah bon ! Mais de quel hôtel parles-tu ? Tu sais il y a n'a plein ici 

SDF1: la plus belle celle où se gare les plus belles voitures. 

Sans perdre de temps, je me dirige vers l'hôtel. Je n'aurais jamais pensé que j'irai un jour mendier dans les restaurants comme une SDF. Mais qu'est-ce que je dis la ! J'en suis une maintenant. 

 Sur le trajet, la douleur revenait et c'était insupportables à un tel point que je pouvais à peine marché. Mais je fais de mon mieux. Plus j'avance, plus la douleur est insupportable je vois à nouveau flou mais j'avance qu'à même. 

En mâchant, je sens quelques choses me percuter sur le côté droit, le choque était telle que je me suis retrouvé par terre en moins de 2 avec du sang un peu partout sur ma jupe. J'avais les mains sur mon ventre quand j'aperçois un homme qui courait ver moi. Je ne puis apercevoir son visage car je ne voyais pratiquement rien mais je pouvais l'entendre. 
...: tenez bon madame les secours son en route
Moi : m..me..m..e..s..mes be..bes! Sau..vé les!

Ce fut les quelques mots que j'ai réussis à prononcer avant de m'évanouir pour de bon.

Le jour où tout a BasculéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant