Chapitre 4.

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Jonathan regardait la dirlo d'un regard noir. Il s'approcha d'elle, la prit par le cou, la plaqua contre le mur et commença à l'étrangler.

Moi (paniquant) : Jonathan, arrête !

Il ne m'écoutait pas. Je ne savais plus quoi faire. Je pris Jonathan par le bras et essayant de le séparer de la directrice.

Moi (criant) : Jonathan, je t'en supplie, calme toi !

Quelqu'un arriva dans le bureau, c'est Nicholas et Kevin, ils avaient du m'entendre depuis la salle de cours.

Kevin (prenant Jonathan par le bras avec beaucoup plus de force que moi) : Jonathan, calme toi !

Nicholas : tu vas avoir des problèmes, après !

Jonathan : je m'en fous. Tout ce que je veux c'est que cette s*lope crève !

Nicholas et Kevin assirent Jonathan de force sur une chaise. Jonathan se débattait autant qu'il pouvait.

Jonathan (hurlant) : lâchez-moi, p* tin !

Moi (prenant Jonathan dans mes bras pour essayer de le calmer) : calme toi, Jonathan. Si tu veux, je ferais ta punition à ta place, d'accord ?

Jonathan : non, tu dois pas la faire, elle a pas à nous foutre 200 lignes à copier pour le lendemain !

Moi : ok, mais calme toi s'il te plait.

Jonathan commençait à se calmer, la directrice reprenait sa respiration.

Directrice : Jonathan, donne moi ton carnet, je prends rendez vous avec tes parents.

Jonathan (se levant et s'approchant de la dirlo) : la f*rme !

Moi : Jonathan, reste calme, viens, on va faire un tour dans les couloirs. Ca te calmera.

Jonathan et moi marchions dans les couloirs. Il m'intriguait vraiment !

Moi : qu'est ce qui t'as pris d'étrangler la dirlo ?

Jonathan : depuis le temps qu'elle m'emm*rde, je fais de mon mieux pour me retenir, mais ça commence à faire !

Moi : comment ça, elle t'a emm*rdé ?

Jonathan : je peux pas te le dire.

Moi : tu peux me faire confiance, tu sais.

Jonathan : je fais confiance à plus personne, depuis que . . . désolé, tu devrais pas savoir ça, je t'en ai trop dis, fais comme si je t'avais rien dis.

Moi : il s'est passé quelque chose avec la directrice ?

Jonathan : je peux pas t'le dire, désolé.

Moi : ok, quand tu seras prêt, tu me le fera savoir.

Jonathan : je sais pas si je pourrais. Il faut que je te connaisse vraiment très très bien pour te le dire.

Moi : ah, bon. T'habite où ?

Jonathan : n°15, Bowforld Street.

Moi : c'est vrai ?! Tu es mon voisin, j'habite au 17, Bowforld Street !

Jonathan : quelle coïncidence !

Moi : on pourrais rentrer ensemble de l'école, si tu veux ? Avec tes frères, bien sur !

Jonathan : je préfère rentrer seul.

Moi : pourquoi ?

Jonathan : je sais pas trop.

Moi : on peut manger ensemble les midi, avec mes 2 meilleures amies Samantha et Madison ?

Jonathan : non, je préfère manger seul, aussi.

Moi : mais tu me fais tellement pitié ! Quand je te vois seul, j'ai énormément de peine pour toi !

Jonathan : t'as pas à t'inquiéter. Je suis très bien tout seul.

Moi : tu n'aime pas traîner avec tes amis, faire des sorties ciné avec eux, par exemple ?

Jonathan : quels amis ? J'ai pas d'amis ! Tout le monde a peur de moi !

Moi : peur de toi ? pourquoi ?

Jonathan : encore une fois, je t'en ai trop dis. Oublie ce que je t'ai dis.

Moi : je peux pas oublié ! Je m'inquiète vraiment pour toi ! T'es toujours tout seul !

Jonathan : que t'oublie pas ce que je t'ai dis, ok, mais n'en parle à personne surtout.

Moi : d'accord. Est-ce que tu voudrais quand même passer quelques récrés avec mes copines et moi ?

Jonathan : wow, doucement, une personne à la fois, j'ai pas l'habitude d'être avec beaucoup de gens ! D'abord avec toi, et ensuite on verra.

Moi : ok, je veux pas te brusquer.

On continuait toujours de marcher dans les couloirs. Les parents de Jonathan entrèrent dans le lycée à ce moment là . . .

Média : Madison

Strange boy.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant