Scène 7 : Rencard

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Un rêve... Il m'emmena près d'une fontaine, me serra dans ses bras, puis me dit quelque chose...

DRRRRRRING !

Le réveil de notre héroïne sonna :
<< Tiens pourquoi ça sonne ? On est samedi ! Attends... SAMEDI ?! Il est déjà si tard ?! Vite ! Vite !

Suzumi se changea, maquilla et fila sur le lieu de rendez-vous. Elle vit alors, adossé contre l'horloge de la gare, Kosuke.

- Oh ! Il est déjà là... Il est si élégant ! pensa la retardataire,

Le noiraud l'aperçut,

- Salut Suzu !
- Sa... Sa...

Suzumi eut de la peine à répondre,

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as perdu ta langue? Ah non je sais... je suis si beau que tu reste sans voix ! affirma le "bel homme",

- N-Non ! Mais qu'est-ce que tu racontes... idiot ! riposta la fille-qui-a-perdu-sa-langue,
- Ah ? J'ai vu juste on dirait ! Bref... On y va ? proposa le liseur de pensées,

En rougissant, la jeune fille acquiesça. >>

C'est alors qu'ils entreprirent une virée au cinéma, une petite séance de shopping pour aider Suzumi à acheter quelque chose que son petit frère avait demandé et enfin un achat de nikumans.

En les mangeant dans un parc, très peu peuplé à cause d'un concert qui avait lieu dans les environs, l'invitée demanda :
<< Alors c'est quoi cette fameuse question ?
- Tu veux vraiment le savoir ?
- Bien sûr que si !

En répondant, Suzumi trébucha sur un pierre et Kosuke la rattrapa puis la garda dans ses bras,

- M... Merci ? Je peux marcher maintenant tu sais...

La "rattrapée" rougit en remarquant qu'il n'y avait personne tout près d'eux,

- Je... Je t'aime ! lança maladroitement Kosu,
- Tu—

Il l'interrompit avec un signe de tête,

- Oui je t'aime. En fait question n'a jamais existé... je suis désolé. Je voulais juste attirer ton attention puisque tu m'avais apparemment oublié...

- Je suis désolée... je ne me souviens pas de toi, oui et...

Elle était perdue... Voyant son embarra, il rajouta :

- Tu n'es pas obligée de me répondre maintenant...

Il la lâcha et se mis à marcher. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, mais ayant son cœur qui lui faisait mal, elle courut l'étreindre,

- Oui je ne te connais pas et... je pense que c'est une erreur de te dire ça sans savoir qui tu es vraiment mais... une chose est sûre : je t'aime. >>

Dans ce parc, désormais complètement désert, le ciel étoilé se reflétant dans la fontaine qui se situait à côté d'eux, ils s'embrassaient et on pouvait entendre au loin les paroles de la chanson qui passait en ce moment au concert :
" [...] Wakaranai... demo aishiteru !"

À suivre~

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