Deux heures d'attentes insoutenables, w'Allah j'en peux plus putain.
J'décide de passer au quartier, parc'que sa date.
J'croise quelques mecs avec qui j'trainaient à l'époque mais qui calculent mêmes plus au jour d'aujourd'hui mdr.
J'passe au synthé faire un foot.
- OH MOHA !
- Ouais ?
- Ton phone il sonne.Il m'le passe et j'rép, c'est le docteur et il m'dit que Suk s'est reveillée, et qu'il lui ont enlevé la balle.
J'prend mes affaires, passe chez Adam pour l'prendre avec moi. Arriver là-bas, le docteur nous dit qu'elle est encore dans les vappes.
A part mes allers-retours à l'hosto pour la voir, rien d'intéressant ne s'était passé. Sukeïna va d'jà mieux d'après le docteur, mais il lui reste pas mal de séquelles. En gros c'que j'ai compris c'est que le trou qu'à provoquer la balle s'est pas encore refermé, sa fait qu'elle perd beaucoup de sang.
J'ai déjà fais les démarches pour lui payer son fauteuil roulant.
- Pourquoi y'as un fauteuil dans ma chambre ?
J'redoutais tellement cette question.
- C'est pas à moi d'te dire ça.
- Dis-moi !
- J'vais chercher le docteur.J'vais à sa recherche, et lui explique vite fait la situation.
Il rentre, la salue et commence à lui parler.
- Docteur j'aimerais savoir pourquoi il y a un fauteuil roulant !
- Bon, madame...
- Mademoiselle.
- Bon, mademoiselle après comme vous le savez, la balle qui s'est logé dans votre artère a provoqué un trou assez gros, ce qui fait que vous perdez beaucoup de sang en quelques heures. C'est pour sa que vous vous sentez faible, ceci explique la place de ce fauteuil.
- Mais j'y serais tout le temps dessus ?
- Pour l'instant oui, jusqu'à qu'on vous opère pour "boucher" le trou. Votre cœur est encore très fragile, lui faire une deuxième opération risque de l'abîmer plus qu'autre chose.
- Oui je vois...
- Mais ne vous inquiétez pas, à votre fauteuil il y aura accrocher ici, au niveau de ce crochet, une poche de sang, où tous les jours une infirmière viendra vous la changer.
- D'accord merci beaucoup docteur, mais une dernière question.
- Je vous écoute.
- C'est quand que je pourrais rentrer chez moi ?
- On passe quelques analyses pour être sure que vous pourriez sortir et ensuite vous irez à l'administration avec votre conjoint signer la décharge.Enfin bref, ils continuent à parler, moi limite j'm'endormais, j'étais ko.
Hassoul Suk passe ces dernières analyses de sécurité j'sais pas quoi là. Des infirmières viennent la déposée dans son fauteuil, lui accroche sa poche de sang, enfin bref, j'avais rien compris à c'qu'il faisait, y'avais d'fils d'partout.
J'la pousse jusqu'à l'administration, elle signe. Y'avais aucun dialogue entre nous, personne ne parlait.
- Tu me déposes chez moi ?
- Comme tu veux princesse.©_sheita
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[3] Mohammed - Elle a tiré sur mon cœur.
General Fiction© Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle. Tous Droits Réservés Création : 25 octobre...