Chapitre 3 Questionnement

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Cela fesait près de trente minutes que je tentais, tant bien que de mal de penser rationnellement. Ma tête me disais d'aller brûler ce cahier et de faire comme s'il n'avait jamais existé. Mon cœur, lui, me criait haut et fort de dévoiler son contenu à la terre toute entière.

Je devais me décider vite, car mes parents allaient bientôt m'appeler pour le dîner.

J'observais le journal avec attention. Il était tout en cuir et n'avait absolument aucune inscriptions dessus, pas même une date. Les coins étaient usés à force d'avoir été trimballé partout, enfin je crois. Les pages à l'intérieur avais jaunies avec le temps et l'écriture qui y était inscrite était exactement comme la mienne.

"C'est normal, pensais-je, c'est moi qui ai inscris ces mots."

J'eu alors une idée qui aux abords était plutôt horrible mais après considération, était très brillante.
J'allais montrer ce journal à ma sœur. Je sais que c'était un peu stupide, car ma sœur serait la première à montrer ce journal au gouvernement pour leur montré combien ils étaient mauvais, mais c'était la seule et unique personne qui pourrait m'aider à y voir plus clair.

Mes parents m'appelèrent alors pour le dîner et je décidais d'aller parler à ma sœur pendant mon heure libre.

Je dévalais les escaliers et alla à la salle de bain pour nettoyer mes mains. Je revins alors dans la cuisine pour voir ma sœur arriver des escaliers. Il me fallu toutes mes forces pour ne pas tout suite aller lui parler du journal.

Je m'attabla, suivis de ma mère, ma sœur et mon père.

Papa: (en se servant de la salade) Alors les enfants, passer une belle journée?

Je levais les yeux vers Justine et voyant qu'elle n'avait pas l'air pressée de répondre à cette question je me dépêchais de le faire.

Moi:(avec un enthousiasme feint) Moi j'ai passé une super journée! J'ai eu pleins de cours intéréssants.

Papa: (un grand sourire lui couvre le visage) C'est bien, fils.

Le dîner se continua plus ou moins dans le silence qui se brisait seulement lorsque ma mère parlait de son augmentation au travail et que mon père la félicitait.

À la fin du souper, je lavai mon assiette et monta à l'étage. Arriver devant la porte de la chambre de ma sœur je cognais légèrement contre le pan de celle-ci. Lorsqu'elle ouvra la porte, la surprise apparue sur son visage.

Moi et Justine n'étions pas très proche. Nous n'avions jamais eu les mêmes centres d'intérêts ni les mêmes fréquentations. Alors la plupart du temps nous n'étions pas ensemble. Mais maintenant c'était la seule personne qui pouvait me venir en aide.

Justine: (toujours aussi surprise) Gabe? Que fais-tu ici?
Moi: (avec un rire nerveux) Eh bien j'habite ici! Et j'ai besoin d'un petit... D'un grand service.
Justine: (elle fronça les sourcils) Ah... Ok. Eh bien, entre.

Elle ouvra sa porte en grand et me laissa entrer.

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