14 - Nell a disparu...

30 3 0
                                    

Chapitre un poil plus long,

On espère, comme toujours, que ça vous plaira

On a remarqué qu'on approchait de très près les 300 vues, c'est cool, merci ^^

Bonne lecture ♥

Faaiis

------------------------------------------------------------------------------------------

~ Nell a disparu ~

Personne ne semble l'avoir remarqué, mais je crois qu'elle est partie vers le début du match, et là, nous sommes au milieu du match ... elle ne peut pas nous laisser comme ça ! Surtout que nous étions tous les trois dans la même équipe pour une fois ! Bon, on continue à jouer en annonçant au prof qu'elle n'est plus là, il nous répond :

« Oui, je sais, elle doit être aux chiottes, c'est une fille après tout, elle est comme toutes les autres, si vous voyez ce que je veux dire »

Mais quel bouffon ! Quand je retourne sur le terrain avec Thomas, je vois ce dernier qui siffle entre ses dents :

« Pff ... quel connard ! Il peut pas dire ça, elle est pas comme toutes les autres ! Elle est différente : elle est parfaite ! N'est-ce-pas Ethan ? » me demande-t-il en haussant le ton, et en me faisant un clin d'œil ... je lui sourie, et nous retournons jouer.

Cette fois, ce n'est pas un sport de merde comme le badminton : c'est un vrai sport ; un sport dans lequel je me sens bien, ou je me sens moi ... Tommy me passe la balle, je la réceptionne en l'air et la met dans le panier, nous marquons un point, qui marque la fin de ce premier match, et qui montre notre victoire ! Super ! Les autres viennent me féliciter, et pendant qu'ils boivent un coup et se reposent, avec Thomas, nous partons à la recherche de Nell. Avec un peu de chance, nous la retrouverons et on pourra jouer un match avec elle. Ce serai très cool tout ça, mais voilà, le problème, c'est qu'on ne la trouve nul-part, et nous nous décidons d'aller voir jusqu'aux toilettes des filles ... on toque à la porte des vestiaires, et nous attendons à entendre sa voix douce, mais personne ne nous répond ... D'un regard complice, Tom et moi poussons doucement la porte ; si il y a quelqu'un, il gueulera qu'il est là - ou plutôt, qu'elle est là - car ne l'oublions pas, nous sommes en territoire ennemi, chez les filles ! Nous cherchons dans la première salle et dans les douches, puis, ne voyant que des affaires abandonnées, nous poussons jusqu'à la deuxième salle et là, nous la voyons, assise - ou plutôt affalée - par terre, le visage caché par ses longs cheveux brun. Je regarde Thomas : il me rend mon regard, il a une mimique inquiète gravée sur la figure, et j'imagine que moi aussi. Nous nous rapprochons doucement d'elle, pour ne pas lui faire peur, au cas où elle ne nous aurai pas vus, et nous asseyons à ces côtés. Elle n'a pas bougé, elle a toujours le visage enfoui sur ses genoux. Je lance un timide :

« ... Nell, ça... va ? »

Pas de réponse. Tommy tire ses cheveux en arrière, et je lui touche l'épaule délicatement. Alors, là, elle lève la tête et nous regarde chacun notre tour : ses beaux yeux verts, non, bleus, bref, on s'en fout, sont mouillés, et les larmes qui en sortent coulent sur ses joues. Le peu de mascara qu'elle avait mis ce jour-là a coulé lui aussi, et fait de son regard triste un regard encore plus ... perçant et magnifique. Elle renifle puis se lève et va s'asseoir sur un banc.

« J'imagine... que... vous... voulez des explications...

- Seulement si ça te fait pas de mal ... lui répond presque tendrement Tommy

- D'accord, je crois que j'en suis capable ...

- OK, on t'écoute, dis-je

- Alors voilà, vous savez, j'ai une sœur jumelle, et donc, chez les jumeaux, y'en a toujours un des deux qui est plus... faible que l'autre, même si ça ne se voit pas beaucoup... et Kathleen... elle se stoppe, reprend son souffle, renifle de plus belle, essaye de continuer, mais n'arrive qu'à pleurer

- Tu sais, Nell, si tu ne veux pas en parler maintenant, on peu comprendre ...

- Non, ça va... ça va. Donc, Kathleen est de nous deux la plus « faible » au niveau de l'organisme... »

Oh non, je sens la chose arriver, elle a eu un problème, genre une cris cardiaque, et elle est morte... mais ce que va dire Nell par la suite est un peu moins pire, mais pas loin de ce que j'avais imaginé :

- Je viens d'avoir mes parents au téléphone, et ils m'ont dit que Kathleen a eu un arrêt du cœur cette nuit, et qu'ils l'ont emmenée aux urgences, mais qu'elle n'est pas sauvée... elle... elle... elle est dans le coma depuis la nuit dernière, et son cœur bat, mais très faiblement ...

- Ohw... commente Thomas

- Et... ça lui ai déjà arrivé ? Demandais-je, sur un ton que je voulais rassurant

- Oui, une fois quand on avait cinq ans, mais je ne m'en souviens pas...

- Ah... tu veux aller à l'infirmerie ?

- Non, c'est bon, je vais rester là jusqu'à la fin du cours et je vous retrouverai dehors, devant vos vestiaires, et on ira quelque part prendre l'air... si ça ne vous dérange pas bien sûr !

- Mais non ! J'irais jusqu'au bout du monde pour ma p'tite Nell préférée ! Dis-je

- Ce crétin m'a piqué ma phrase, mais je dois avouer qu'il a raison... affirme Thomas »

Nous laissons Nell et partons nous changer, étant donné que le cours avait continué et fini sans nous. Sûrement ce bouffon de prof c'est dit que l'équipe n'avait pas besoin de nous, résultat : notre équipe a perdu, et les autres nous en veulent un peu, mais c'est pas grave. Notre après-midi basket que nous attendions avec impatiente c'est plutôt mal terminée... mais tant pis.

Nous sortons du gymnase et retrouvons Nell - qui a séché ses larmes et essuyé le maquillage coulant -, adossée contre un arbre, à l'ombre. Je serais bien allé à la plage, mais l'ambiance dans notre petit groupe n'était franchement pas bonne pour ça. Du coup, nous allons près du Lac du campus, nous nous asseyons dans l'herbe, et nous parlons de notre enfance à Eureka, puis c'est au tour de Nell de nous raconter :

« Alors moi, j'ai été une enfant carrément gâtée et couvée, même trop, à tel point que le matin, j'allais à l'école accompagnée de mon oncle. Il faisait peur aux gens parce-qu'il était taillé comme une armoire à glace ! Du coup, les autres ne restaient pas trop avec moi... mais tout ça c'est terminé à la fin du primaire, quand mon oncle est mort d'une électrocution. Je me souviens que ça a été un peu dur au début, mais c'est vite passé. Au collège, je me suis fait plein d'amis et je me suis énormément rapprochée de Kathleen. Nous sommes devenues inséparables pendant deux ans, mais nous nous sommes calmées en rentrant au lycée. Puis, j'ai été promue ici, et vous connaissez la suite »

Nous avons continué de causer durant toute la fin de l'après-midi, puis nous sommes allés manger, puis dormir.

------

Voilà, votez et n'hésitez pas à commenter, si l'envie vous en avez envie ;)

- Naynff

- Siiirr

Salut ! :)


Plus Qu'Un SportOù les histoires vivent. Découvrez maintenant