Le réveil sonne, plus tôt cette fois : il est six-heures-trente.Thomas dort encore, et aujourd'hui, je veux avoir la douche et lui prendre son eau chaude ! Ma vengeance commence, je reste à peut-près dix minutes sous l'eau, jusqu'à ce que quelqu'un toque à la porte de la salle de bain et me dise :
« Mec, c'est bon, tu t'es bien décrassé là, c'est à moi, et il y a quelqu'un qui attend devant la chambre que tu viennes lui ouvrir la porte en serviette!
- Ah... c'est qui ?
- Bah... devine !
- C'est... ? »
Tout devient clair dans ma tête.
« Bah oui, crétin ! Grouille toi !
- Je sors ! »
Je crois que j'ai presque hurlé
J'enfile les habits que j'avais prévu, j'ouvre la porte de la salle d'eau, je dépasse Thomas, et court jusqu'à la porte. Je déverrouille puis ouvre cette dernière : personne. Je referme la porte et dit – sans me retourner – à Tommy :
« Y'a personne !
- Non, t'es sûr ? »
J'entends sa voix étouffée remplis d'ironie, et je comprends.
« Espèce de con... !
- Moi aussi je t'aime mon cochon !
- Pff... »
Je souffle de colère. Je me suis fait avoir comme un gland ! Cette andouille m'a fait croire que Nell était devant la porte pour que je lui laisse de l'eau ! Je rumine un peu, puis je vais préparer les affaires dont j'aurais besoin pour la journée et les fourres dans mon sac à dos. J'ouvre les volets et passe la tête par la fenêtre. L'air est un peu frais, mais ça fait quand même du bien. Je pense à nos familles qui sont parties hier dans l'après-midi pour visiter Santa-Barbara, je pense - encore une fois - à cette nouvelle année qui va débuter, au nouvelles têtes ... jusqu'à que Tom me tire de mes esprits en me faisant une claque dans le dos.
« Allez Bro, arrête de rêver, faut y aller !
- Ouais, j'arrive, j'arrive ! »
Je laisse la fenêtre entrouverte, nous prenons nos sacs, nous nous dirigeons vers la porte. Nous sortons dans le couloir, quand Thomas me dit :
« Dis ?
- Mmh ?
- Tu sais, Nell...
- Ouais ?
- Et bah j'me disais que si jamais tu sortais avec...
- Arrête, je sortirais jamais avec !
- Bref, si jamais tu sortais avec, et bah je t'en voudrai pas !
- Ah... cool, je suis trop content ! »
Qu'est-ce-qu'il vient m'embêter avec ses histoires dès le matin ?
« C'est tout ? Tu me demande pas pourquoi je t'en voudrai pas ?
- Non... si... je sais pas là !
Y m'embête lui avec ses questions cheloues là
« Et bah je vais quand même te dire pourquoi ! »
Il semble fier de lui !
« Et bah, je t'en voudrai pas parce-que...
- Allez ! Accouches ! Je veux pas y passer la matinée !
- Parce-que je pourrais toujours me taper sa sœur ! »
Il est sérieux là ? Moi je pensais qu'il m'annoncerai un truc intelligent, et pas... ça !
« Ah ah ! »
Et il part, tout joyeux, dans les couloirs, comme si il venait de m'annoncer qu'il était devenu Hippie.
En arrivant à l'étage du dortoir des filles, Thomas ne peut s'empêcher de jeter un coup d'œil dans le couloir.
« Hé,mec ! Elle est là ! Viens voir ! »
Je le suis bêtement et remarque que Nell parle avec d'autres filles, la tête dans l'embrasure d'une porte. Juste au moment où on disparaît dans les escaliers, elle ferme la porte et vient dans notre direction (sans nous avoir vu).
« Hé ! Les mecs ! » Crie t-elle en courant après nous dans les escaliers.
On s'arrête et nous nous retournons.
« Ah ! Je savais bien que j'avais vu tes cheveux coiffés en pétard, Ethan ! (Tom pouffe de rire) Alors comme ça, on attend plus sa super copine pour aller petit-déjeuner ?
- Hum... c'est-à-dire que... commence Thomas.
- On allait pas venir toquer à ta porte, si ? Fin... c'est l'étage des filles, tu vois et...
- Moi, je suis bien venue à votre étage ! Dit-elle en faisant la moue.
- Oui mais...
- Bref, allons manger ! » Coupe Thomas.
------
- Naynff
- Siiirr
♥
VOUS LISEZ
Plus Qu'Un Sport
Genç Kurgu« Arrêtes, on a pas le droit, tu le sais très bien ! - Fermes-la un peu Carter ! Et suis-moi ! - On va se faire choper ! - Chuchotes bon-sang ! - On va se faire choper ! Répétais-je plus doucement. - Tu fais confiance à ton super vieux pote ...
