La mine du diable

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Une mouche vicieuse et affamée volait ,le bruit répugnant de ses ailes faisait un écho chiant. La bestiole s'aggrippa au mur ,pas un mur juste une un creux dans la cavité grossièrement creusée dans une terre de boue argileuse.C'était une cellule à demie-inondée ,des rats la traversaient telle une rivière pour rejoindre leur trous immergés ,les blattes couvraient les coins à dire qu'un peintre y avait laissé la marque de ses pinceaux.Un lit flottait sur l'eau salubre qui affluait encore pour remplir le vase.Un homme se trouvait couché dessus du matelas à demie-noyée dans la mare suffocante,ses cheveux longs masquaient son visage maltraité par la fatigue d'une semaine de méthodes de sous-traitances inhumaines causé par le décor.

Drrrrinnnnggggg...Drrrrrinnnggg
Une chimère effroyable,des cornes de buffles avec de ailes repliées sur le dos traînait un verge sur les barreux rouillés de la cellule,un vampire encore plus odieux que tous les autres.

"Reveille-toi petit malin ,allons donc je sais que tu respire encore,plus pour longtemps car le seigneur Bacchus va te trouer la gorge et déglutir chaque goutte de ton sang de vermine .Vous humains ,si faibles tels des insectes ,il suffit qu'on vous écrase sous nos talons .Réveille-toi charogne ."

L'homme se releva doucement,fixa la bête qui ricane .
-Dis-moi franchement t'es -tu déjà vu dans un miroir? Quel peintre s'est déjà senti inspiré  pour dessiner une laideur pareille.
-Fais le malin,quand ton sang se déversera de ta gorge comme un geyser tu n'auras plus cette insolence qui ravit ta fin.
Le monstre ouvrit la cellule,empoigne violemment le prisonnier et le conduisit les mains liées par chaînes rouillées dans des tunnels plus dégoûtants que des égouts,les scarabées proliféraient mieux que les blattes grâce à l'abondance de charognes gisant sur le sol.

La lumière s'intensifiait, des lueurs percaient les débouchés des tunnels,elles venaient de la grande salle.
Le monstre l'envoya rouler sur le parquet face à un autel où s'avancait un rang interminable.Une silhouette sombre apparut derrière l'autel ,une main de serres d'aigle arracha le premier du rang pour l'attirer derrière l'autel .On entendit tel un fauve qui déjeune un vacarme d'hurlements et de rugissements ,l'autel vibra comme par un séisme,en moins d'une minute un silence funeste remplit la salle .La file se réduisait à une vitesse éclair.Il restait à peine deux gibiers,Bacchus dévora le prédécesseur du coquin.
"Saloperie de végétariens "lâcha Bacchus avec dégoût en le dévorant."Cette petite merde vient de me couper l'appétit "ajouta-il avec colère.
Le bourreau se retourna la langue souillée par la chiasse fade qui enivre sa langue .Puis il se retourna d'un coup vif pour regarder vers le dernier prisonnier.
-Nom d'un enfer ,je n'y crois pas .Que me vaut donc l'honneur d'avoir à mes pieds l'illustre Van Helsing.
À ces mots tous les yeux s'exhumaient de leurs orbites et se braquèrent sur le prisonnier.
-C'est bien de noter que ma réputation traverse les océans ,tout comme il est à noter que chez vous les célébrités sont mal accueillies,le traitement que j'ai reçu en votre demeure reste profondément offensant.
-Molio vas donc chercher du vin pour l'émissaire de notre cher pape ,il ne faut donc pas oublier que nous sommes là grâce à lui.Alors dis moi comment un professionnel tel que toi ,le meilleur même se retrouve fléchi devant moi?Bienvenue à la mine de Carajàs l'une des plus florrissante du Brésil.
-J'ai un message pour vous ,en ces mots vous ne pourrez jamais dominer les humains .Le pape Borgia à entendu les pleurs des brésiliens,vous en massacrez treize milles par jours ;un record je l'avoue et vous desirez semblerait il trouver une amulette pour pouvoir exposer vos corps d'athlètes décomposés au soleil.Messieurs où irez vous si vous le trouvez vous allez massacrer le monde?
-C'est un peu notre projet,on va créer une banque de sang,un silo plutôt,on aura à manger pour des siècles.
On apporta le vin,le prisonnier se montra incapable de boire .
-Pourriez vous m'enlever ces chaînes. Les regards noircis des vampires dévia ses mots.Pouvez vous m'alleger juste un peu.Le bourreau s'approcha et réduit les mailles.

-Merci.Eh!bien messieurs je précise que je suis là pour empêcher tout ça.Son bourreau était encore occupé à réduire les mailles .
-Comment vas tu faire insecte?
-Vois donc!
Il poussa énergiquement le vampire roula sur le sol ,se tient debout au milieu de la salle.
-À présent que vas tu dire grommela Bacchus,ses hommes commençaient à l'encercler.
Van Helsing jeta un coup d'oeil en bas ,il vit la fonderie.Il fixa Bacchus ,se précipita vers lui.Bacchus était trop fier de voir sa proie se precipiter vers lui.Il attendait donc ,mais il vit le malin dévier sa trajectoire et sauter dans la fonderie.Il glissa ses chaînes dans la lave qui les fondit puis regarda Bacchus avec un léger sourire dans son balcon.Les vampires le poursuivent dans les dédales de tunnels ,à chaque pas ils voyaient un compagnon égorgé gisant sur le sol.Les trois derniers arrivés au tunnel final,confiants en leurs flaires cherchaient désespérément l'évadé.L'un deux suivant intelligemment l'odeur levait doucement sa tête vers le plafond ,à peine il eut vu la veste qu'il était égorgé lui et ses compagnons .Bacchus était seul ,il se transforma vérifia les tunnels,il vit soudain un homme se défiler à travers un tunnel,il le poursuit et ne vit rien au carrefour des tunnels et n'entendit aucun bruit."Tu veux jouer à cache-cache ,un homme apeuré bourré d'adrénaline,ses battements de cœur s'accélèrent ,son souffle devient fort ,son cou meurtri par une sueur froide,ses idées s'envolent comme de la fumée.Il pose une question, vais je mourir."Il ricana,avançant furtivement dans le couloir ,il apparut violemment sa tête à l'autre bout ,personne!Tout déconcerté il se retourna,Van Helsing se trouvait devant lui ,rotor en main ,avant qu'il put agir son bras gauche fut violemment tranché.
-Espèce de connard,je vais t'étrangler.
Il riposta de sa main droite ,Van Helsing le bloqua et lui trancha les veines ,tout cuisant de douleur il se battait et encaissa de terribles blessures.Il se retrouva les mains coupés,les ailes blessées.
-Tue moi.gronda t-il de honte.
-Mon travail est terminé répondit Van Helsing en se retournant.Il se dirigea vers la fonderie .Je vais te laisser un cadeau.Il picora le mur et s'en alla.
-Quoi ?Achève moi gronda Bacchus en colère.Il se leva se précipita sur Van Helsing déjà debout sur l'élévateur.Il coupa la corde de son rotor ,l'ascenseur monta d'un pic ,il tira son arbalète et perça le mur de la fonderie,la lave decoula tel un déluge et ensevelit la bête dans son lit.

Le soleil tant oublié se montre tout timide et enfin une lueur saine ,des rayons doux à draguer son epiderme.Une main se tendit à lui ,il s' y agrippa et monta .L'homme lui donna un sac tiré de sa sutane."Maître je vous avais déconseillé de faire cela"
-C'était le seul moyen ,il fallait une semaine de détention pour être présenté à Bacchus dit-il ironiquement en croquant une pomme tirée du sac.
-Je vous ai attendu pendant une semaine ,j'ai du croire à votre mort.
-Pffff mission accomplie.
-À en croire mes oreilles le pape Borgia est décédé.
-Peu importe ,trouve moi un motel pour me défaire ce mal de chien et cette abstinence révoltante.Pour ce qui concerne Rome on le saura à notre retour.

CODEX VATICANUSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant