CHAPTER 14

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On reçoit un coup de fil. Ma mère décroche. 15 minutes plus tard c'est l'heure du repas. A la fin de celui-ci ma mère prend la parole :

« Votre grand-mère, celle que vous avez en commun à un cancer du sein stade 4 sur 5 et votre grand père à faite une crise d'épilepsie. Il a eu une hémorragie. Ils sont tout les deux à l'hôpital. Votre grand-mère va être opérée, de la chimiothérapie et des séances de rayon. Les médecins ne savent pas si votre grand-mère arrivera à surmonter l'intensité du traitement. Pour votre grand père il à eu une transfusion sanguine. On attend des nouvelles... »

Je n'ai pas réfléchis une minute. Je voulais aller les voir. Je ne pouvais pas rester comme ça, à 400km d'eux. Je devais aller les voir, mais je ne pouvais pas, mes parents étaient contre. Ils m'ont dis qu'on irait les voir une fois qu'ils seront rentrés chez eux.

Je n'y crois pas les médecins ne sont pas convaincus que ma grand-mère va s'en sortir et je ne peux pas aller la voire ?

J'ai regardé Luc et j'ai tout de suite compris que mes parents faisaient sa pour me protéger, pour pas que je revive la sensation de perdre cette personne au fil du temps, c'est exactement ce qui s'est passé avec mon autre grand père. Je passais mes dimanches à le voir dans son lit d'hôpital à agoniser et d'être sous l'effet de la morphine 24h/24.

J'ai mis mes écouteur et j'ai écouté « All of me » de Jhon Legend. Chanson triste pour moment triste. Je les ai ensuite enlevé quand j'ai vu ma mère entrer dans ma chambre :

-Ça va aller ?

-Oui je pense.

-Tu m'appelle si tu as besoin de quelque chose ?

-Oui ne t'inquiète pas, va dormir un peux, tu es crevée

-J'y vais. Bonne nuit.

-Bonne nuit maman.

Court discourt mais suffisamment pour que je me sente en sécurité. Luc est venu à côté de moi, il veut que je dorme. Je ne veux pas mais je le fais quand même. Je m'engouffre dans mon lit, comme touts les soirs. Je met mes écouteurs. Je sais que sans musique je n'arriverais pas à dormir. Je mets une playlist de cet été « SUMMER 2015 ». Je ferme mes yeux et j'essaie de dormir. Je n'y arrive pas. J'entends mon téléphone vibrer, j'ai un message :

« Désoler de te déranger si tard, mais je viens d'apprendre pour tes grands parents, je suis peut être méchant mais je ne peux pas non plus être heureux de ce qui t'arrive je suis désoler. J'aimerais te faire un cadeau. Quand tu aura le temps va dans ton jardin et va voir derrière le pot de fleur le plus loin de ta terrasse. Un cadeau t'y attend.

Bonne nuit, -C »

Il n'est peut être pas si méchant. J'irais voir demain matin. Je me demande ce que cela peut être.


Parler, oui mais avec qui ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant