Chapitre un.

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2 ANS EN ARRIERE

Un samedi matin. Une nouvelle journée ensoleillée. Il était probablement neuf heures et des poussières quand les rayons du soleil avaient percé ma fenêtre, malgré les rideaux qui étaient censés les en empêcher.

Le réveil avait été difficile, je m'en souviens encore.

D'un pas lourd et de quelques vertiges, j'étais sortie de mon lit doucement. J'avais regretté aussitôt d'y être sortie puisqu'une vague de frissons s'était emparée de moi, à cause du froid qui rêgnait dans ma chambre. N'ayant pas encore les idée bien claires, je cherchais mes chaussons afin d'y réchauffer mes pieds.

Mon père préparait, comme chaque matin, des pancakes. Mon déjeuner préféer. L'odeur des pancakes qui se mélangeait à celle du sirop d'érable réussissait à pénétrer ma chambre, malgé les deux étages séparant la cuisine de ma chambre.

J'entendais mon père chantonner quelques airs d'une chanson qui ne l'était pas familière. Probablement pour faire passer le temps.

Tout comme mon père avait ses habitudes, j'avais aussi les miennes. Prendre mes écouteurs ainsi que mon ipod posés soigneusement sur mon bureau, et d'attraper mon journal pour y écrire une nouvelle page m'était devenu régulier. Mauvaises habitudes, peut-être.

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 Tout était sur la table de la cuisine. De lait, du jus d'orange, de bons croissant bien chauds, ''mes'' pancakes et toute la panoplie pour avoir un ''déjeuner équilibré'', comme le voulait mon père.

D'un geste rapide, j'avais attaché mes cheveux en un chignon mal fait. Quelques mèches s'en étaient échapées. Prise soudainement d'une bouffée de chaleur, je m'étais levée de ma chaise et m'étais dirigée vers le salon pour y ouvrir une fenêtre.

En rentrant de nouveau dans la cuisine, ''ABC'', s'était fait entendre dans mes oreilles. Un sourire avait éffleuré mon vvisage . Mais, me rendant compte que je souriais toute seule, je l'avais fait disparaître.

  - Tu comptes faire quoi aujoud'hui ? m'avait demandé mon père

  - J'avais laissé échapper un soupire.

  - Je pensais essayer d'entrer dasn les coulisses de la salle qui est vers... Tu sais vers l'autoroute. 

  - Euh, oui, je vous où c'est. Mais tu veux y faire quoi là-bas .

  - Je te l'ai dit. Je vais essayer de... d'entrer dans les coulisses.

Mon père avait rigolé et s'était servi du jus d'orange dans l'un des verres posés sur la table.J'avais de même rigolé.

  - Bonne chance, avait-il simplement répond

  - Tu me laisses donc y aller 

  - Tu vas pas y entrer. Ils vont pas te laisser. T'es ni du personnel, ni de leur famille. Puis ils vont te demander pourquoi tu veux y entrer

  - Pour un exposé sur « La scène », avais-je rigolé

  - T'as pas d'exposé.

  - Exactement.

  - Bonne chance.

  - C'est ça ouais. Moques toi de moi.

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 Prenant bien soin de dire à mon père que je sortais ; et de ne rien oublier, j'avais franchie le seuil de la porte d'entrée avec un sourire aux lèvres.

Le vent qui soufflait dehors, faisait virevolter mes cheveux dans l'air. Et malgé les orages et les éclairs qui se préparaient à éclater, de nombreuses personnes marchaient calmement dans les rues d'Albuquerque. Effectivement, le temps avait prit une mauvaise tournure. En réalité, les gens ne prêtaient aucune attention au mauvais temps qui faisait face, petit à petit.

Ma sacoche sur mon épaule, et d'un pas déterminé, j'avançais en direction de la salle de concert. La playlist « Have fun. » que j'avais crée il y avait peu de temps, tournait en boucle depuis que j'étais sortie.

La salle n'était qu'à quelques pas de la maison de mon père. Elle n'était pas aussi grande qu'on pouvait le penser. Une salle de trois mille places environ, seulement pour apprécier la musique en sa juste valeur. Etre plus proche de l'artiste qui est sur scène. Etre plus proche de l'artiste voulant partager ses sentiments à travers les paroles d'une musique qu'il aurait composé. La musique et rien d'autre. Juste les notes de musique se baladant dans la salle accompagnées de la voix du chanteur mais aussi celles des personnes criant pour recevoir un seul de ses gestes.

Arrivée devant la salle ; où des tas de personnes attendaient déjà pour asssiter au concert qui se préparait ; des tas de questions s'étaient interposées dans ma tête : « Et si c'était une mauvaise idée ? » - « Et s'ils te laissent pas entrer ? » - « Et s'ils croient que t'es du personnel et te font faire quelque choses ? » - « ET SI TU VAS EN PRISON ? ».

J'avais contourné la salle, à la recherche d'un quelconque moyen d'entrer.

Une porte.

Je m'étais arrêtée devant celle ci. Cinq minutes à réfléchir. A peser le pour et le contre.

Puis, sur un coup de pression, j'avais ouvert la porte qui me faisait face.

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