On the road: Hösel-Berlin [ALLEMAGNE]

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"Tu conduis pendant deux heures, ensuite on se repose pendant une demi-heure et on change de conducteur pendant les heures qui suivent ? Il ne restera plus que troi-"

"Je sais bébé." Il me coupe en grimpant du côté conducteur après s'être assuré que le coffre était correctement fermé. "Tu n'as qu'à dormir ou te faire discret pendant les deux premières heures histoire que je m'habitue aux routes allemandes."

"Je veux t'aider à te concentrer."

"Crois-moi, je ne tiens pas à te crier dessus parce que je ne sais pas où je vais Louis. Non franchement le mieux pour toi serait de dormir."

☺☺

"Louis? C'est ton tour de conduire."

Je le sens me secouer brièvement par l'épaule en même temps que ses lèvres se posent sur ma joue et j'ouvre péniblement les paupières une à une.

"Tu veux encore un peu te reposer? Tu sais nous avons tout le temps que nous voulons pour arriver amour."

"Je veux surtout un câlin là."

Il roule par dessus le frein à main et se retrouve très rapidement assis sur mes cuisses, ses bras passés maladroitement autour de mon corps tandis que sa tête vient se nicher dans le creux de mon cou. Ça me paraîtrait presque trip beau pour être vrai.

"Lorsqu'on sera arrivés à Berlin, tu me promets que nous irons faire la fête?"

"Je te le promets. Tu n'auras qu'à me laisser me reposer un peu et à nous les boîte-"

"Non non!" Il m'interrompt en secouant négativement la tête. "Simplement se balader dans la ville, peut être aller dans une fête foraine mais rien de plus. Je n'aime pas l'ambiance des clubs."

Et je n'en rajoute pas d'avantage parce que je sais très bien la raison pour laquelle il n'aime pas les boîtes de nuit: c'est là que j'ai rencontré l'homme avec lequel je l'ai trompé par la suite.

Alors je me contente de passer à mon tour mes bras par dessus ses épaules et je le serre fermement contre mon corps. J'ai l'impression qu'il sourit contre la peau de mon cou ou alors il m'embrasse parce que ça me chatouille là où sa bouche se trouve.

"Harry? On reprend la route ?"

"Plus maintenant." Il grogne et son souffle me chatouille. "Je suis vraiment bien là, je ne suis pas prêt à bouger encore."

"Il faudra bien essayer pourtant parce que je ne compte pas rester trente ans ici."

"Est-ce que tu comptes rester trente ans ici avec moi?"

"Tu m'emmerdes." Je marmonne sans pouvoir m'empêcher de rire.

"Peut-être que l'on peut visiter cette ville avant d'aller plus loin?"

Where I belong. [L-S]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant