The Dixon Therapy {En pause}

Part. 7

~Flashback~

Point de vue externe

Au beau milieu de la forêt qui bordait la ville d'Alexandria, il y avait une petite maison et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, celle-ci était encore parfaitement ordonnée. Sans doute était-elle trop éloignée de la civilisation pour inciter les survivants à venir la piller. Les deux jeunes filles décidèrent d'y installer leur campement. Après avoir aménagé à leur goût et avoir dépoussiéré les lieux, elles firent un feu dans la cheminée et firent cuir une boite de conserve dans une grande casserole et de l'eau. Le lendemain matin, elles confectionnèrent une barrière de sécurité à l'aide d'une corde et de boites de conserve vides afin d'être alertées lorsque quelqu'un ou quelque chose approcherait de leur nouvelle demeure de fortune. Elles restèrent à l'intérieur pendant un peu plus d'une semaine sans que rien ne se passe. Pas un rôdeur, pas un survivant, ni même un animal. Le calme plat. Le 9ème jour, il y eu un bruit de choc qui résonna dans la pièce centrale de l'habitat qui réveilla les deux filles au beau milieu de la nuit. L'une d'entre elles sortit, machette à la main, tremblant de froid et de fatigue pour constater avec bonheur que ce n'était qu'un oiseau qui était tombé d'un arbre jusque sur le toit. Elle l'acheva et l'amena à l'intérieur pour l'accrocher dans le garde-manger.

-« Pourquoi t'as ramené ce piaf ici ?

-Ça nous fera de la viande, on mangera autre chose que des légumes et des pâtes en boite ! »

Et elles se rendormirent au coin du feu jusqu'au petit matin où elles constatèrent que le même calme régnait encore et toujours autour de la maisonnette.

Mais ce fut ainsi que jusqu'au 20ème jour environs ; alors qu'elles faisaient cuir une biche qu'elles avaient trouvé la veille, leur barrière de sécurité se mit à grelotter. Doucement puis de plus en plus jusqu'à ce qu'elle soit totalement arrachée envoyant une canette dans une fenêtre qui se brisa sur le coup. Les deux jeunes filles s'y précipitèrent pour découvrir, cette fois avec effroi, une horde de macchabés se dirigeant droit sur elles, sans doute attirés par la fumée du feu qui brûlait depuis quelques jours sans relâche. Sans perdre une minute, elles se munirent de leurs armes et rassemblèrent leurs affaires pour partir d'ici au plus vite. Mais les cadavres ambulants avaient déjà encerclé la maisonnette. Alors, l'une d'entre elles eu une idée. Elle monta sur la table et monta plus haut encore à l'aide d'une chaise afin d'atteindre le plafond. Elle y perça un trou à l'aide de sa machette et elles montèrent toutes deux sur le toit. Une fois là-haut, elles élaborèrent un plan pour s'échapper. Contrairement à ce qu'elles pensaient, la horde n'était composée que d'une petite vingtaine de ces choses, elles décidèrent alors le tout pour le tout et sautèrent par-dessus l'émeute et explosèrent le crâne de ceux se trouvant tout près d'elles avant de se mettre à courir le plus rapidement possible afin de prendre de l'avance sur eux. Mais à leur plus grand étonnement et contre toute attente elles n'avaient eu affaire qu'à un petit groupe de rôdeurs, car la horde elle arrivaient à un peu moins d'1 km de la maisonnette et en direction de leur course. Les deux amies prirent peur et firent immédiatement demi-tour en direction du petit habitat afin de leur échapper.

Bientôt, elles furent encerclées. Il en arrivait de tous les côtés et d'un nombre grandissant considérablement. Elles luttaient du mieux qu'elles pouvaient en les tuant un par un, tentant de faire de reculer les autres qui les fixaient de leurs yeux inexpressifs voire inexistants.

-« ZOE !!! »

La jeune rousse venait de se faire déchiqueter l'épaule gauche par l'un d'entre eux. La douleur était si intense qu'elle fut forcée d'abandonner le combat se retrouvant à la merci des monstres sanguinaires qui peuplaient ce bas monde. L'odeur du sang les excitait et ils se précipitaient avec plus de forces encore pour avaler leur déjeuner. Son amie s'agenouilla près d'elle, des sanglots plein les yeux sans même se préoccuper de ces mangeurs de chair se ruant vers elle pour n'en faire qu'une bouchée.

-« Non, non ! Zoe !

-Vas t'en, articula silencieusement la fillette. »

Mais à la seconde où elle prononça ces mots, son amie se fit dévorer les bras et le côté du visage, lâchant un cri de douleur absolument effroyable avant de se laisser tomber aux côtés du cadavre de la petite Zoe. Elle prit sa main encore indemne et versa une dernière larme de son seul œil encore valide avant d'accepter son triste sort.

-« Nous n'aurions jamais dû quitter Alexandria... »

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Hey ! Je sais que cette partie est relativement courte mais je n'ai pas eu beaucoup de temps ou d'inspiration, je ferai mieux la prochaine fois, promis !

J'espère que ça vous à plu quand même, gros bisous :* xoxo

ฅ^•ﻌ•^ฅ