Part. 6

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Point de vue Maggie Greene

-« Hey Dixon !

-Hm ?

-Tu peux me dire à quoi tu joues exactement là ?

-De quoi tu m'parles ?

-Avec Grace !

-... Y a rien à dire.

-Je crois que si au contraire !

-Qu'est-ce tu veux que j'te dise moi ?

-Pourquoi tu la traites comme ça ?

-Comment comme ça ?

-Comme si elle n'était rien pour toi !

-Peut-être parce que c'est le cas !

-J'te crois pas !

-Bah tu devrais !

-Ok. Maintenant tu vas m'écouter Daryl. Elle vient de perdre la dernière personne qui lui restait et tout ce que tu trouves à faire c'est la rejeter comme si de rien n'était alors qu'elle comptait sur toi pour la soutenir !

-N'importe quoi y a d'autres gens !

-Ces gens ne sont pas importants pour elle Daryl.

-... Bah c'est mieux que rien.

-Ça n'égalise pas.

-Elle t'a toi.

-Daryl... Elle compte sur toi. Pas sur moi. C'est pas moi qui ai choisis, c'est elle. Et elle t'as choisi toi.

-Bah j'lui ai rien d'mandé !

-Je sais. Mais je t'interdis de la laisser tomber encore une fois. Elle a besoin de toi.

-J'la connais même pas.

-Arrêtes ça.

-Quoi ?!

-Arrêtes de faire comme si tu t'en fichais d'elle parce que c'est pas le cas. Et t'auras beau prétendre le contraire je sais que c'est la vérité. Sinon tu ne l'aurais pas embrassée.

-Elle t'as aussi dit la taille de ma queue ou elle garde des choses pour elle ?!

-V-Vous avez...

-Mais bien sûr que non ! Qu'est-ce que tu crois ?!

-Ok... Elle me l'a dit parce qu'elle ne savait pas comment réagir au fait que tu l'ignore complètement depuis une semaine. Mais t'en fais pas, la taille de ta queue sera gardée bien secrète.

-C'est ça ! J'ai pas besoin qu'on me fasse la morale Greene !

-On dirait bien que si parce que vu comment tu te comportes on dirait un vrai gamin ! »

C'est sur ces mots que je partis, laissant le chasseur réfléchir aux conséquences de ses actes et en espérant qu'il se décide à arranger tout ça.


Point de vue Daryl Dixon

Après cette petite entrevue avec Maggie, je me dirigeai d'un pas décidé vers la remise pour aller chercher plus de flèches car certaines s'étaient brisées lors de mes dernières sorties.

Je m'apprêtai à franchir le portail lorsque j'aperçu au loin une silhouette qui ne m'étais pas inconnue. Celle de Grace. Elle s'éloignait de la communauté d'un pas rapide, je décidai alors de la suivre, au cas où une nouvelle envie meurtrière lui aurait pris. Après un bon quart d'heure de marche à la suivre discrètement, je me suis retrouvé dans une sorte de clairière plutôt vaste. Grace était au centre. Immobile. Elle regardait les environs d'un air satisfait. Elle déposa quelque chose sur le sol, une sorte de boitier rouge. Elle respira profondément, et s'arma d'un sabre et d'un couteau, puis se baissa pour appuyer sur le boitier. D'un coup, sans que je m'y attende et me faisant sursauter, l'air de Back in Black d'AC/DC se mit à résonner dans toute la clairière. Je voulu courir arrêter ce brouhaha mais quelque chose me disait que je devais rester à ma place et regarder ce qu'elle comptait faire.

Au bout de quelques secondes seulement, des rôdeurs se mirent à arriver de part et d'autre de la clairière laissant apparaître un sourire au coin des lèvres de Grace. Elle les laissa s'approcher d'elle pour ensuite leur trancher la tête d'un coup de sabre ou leur enfoncer la lame de son couteau dans le crâne.

Elle continua ce petit manège pendant une bonne vingtaine de minutes, enchaînant les cadavres la recouvrant peu à peu de leur sang. Lorsque la playlist et le massacre furent fini, elle se laissa tomber sur les genoux puis s'écroula sur le dos en criant. Un cri de rage. C'est lorsque se releva qu'elle m'aperçut entre deux arbres, face à elle. Elle se releva d'un coup, respirant fort et le visage dégoulinant de sang. Je ne pouvais plus résister, je me dirigeai vers elle d'un pas ferme et rapide, je voyais sa respiration devenir de plus en plus rapide au fur et à mesure que je me rapprochai d'elle. Je lâchai mon arbalète à moins d'un mètre d'elle et, quand je fus arrivé à sa hauteur, je pris son visage entre mes mains et plaqua mes lèvres contre les siennes. Surprise, elle agrippa mon t-shirt et, de seconde en seconde, je sentais ses poings se resserrer sur mes côtes. Lorsque nous nous sommes séparés, Grace baissa les yeux et se mit à secouer la tête de gauche à droite.

-« On peut pas.

-Pourquoi ?

-On peut pas se permettre de s'attacher à des gens en sachant qu'ils peuvent disparaître à tout moment.

-J'te laisserai pas moi.

-Daryl, je sais ce que ça fait... Ça fait trop mal. On peut pas. »

Sur ces mots, elle me repoussa légèrement et me tourna le dos pour partir. Je la retins par le bras et la força à me faire face.

-« T'as entendu c'que j't'ai dit ? J'te laisserai pas. Alors vas-y ! Tu peux t'casser, j'te r'tiens pas. Mais tu viendras pas pleurer quand tu t'retrouveras seule !

-Putain mais tu comprends rien à rien merde ! Je suis déjà seule ! Ça se voit pas assez peut-être ?

-T'as la communauté avec toi ! Et Maggie, Glenn, l'autre là euh Mason... Moi ! D'où t'es seule hein ?

-Tous ceux qui m'étaient chers ont disparu. Ma famille, mes amis, tous.

-T'es pas la seule figures toi.

-Je sais bien. Mais tout le monde n'a pas la même sensibilité Daryl.

-Alors t'es une faible si j'comprends bien.

-Non. Enfin j'aime me dire que non. Je n'ai pas peur de ces choses, comme tu viens de le voir, je vais jusqu'à les attirer vers moi pour passer mes nerfs. » Dit-elle alors qu'elle se baissait de corps en corps pour les inspecter et les fouiller.

Lorsqu'elle se releva, elle tenait un collier dans la main, elle venait de l'arracher d'un cadavre de ce qui était une femme auparavant. Elle s'avança ensuite vers moi.

-« C'est le signe chinois pour "Liberté".

-Tu parles chinois toi maintenant ?

-J'ai quelques notions, ma mère le parlait couramment pour son boulot.

-Tu faisais quoi avant tout ça ?

-J'étais étudiante en langues, littératures et civilisations étrangères. Je suivais aussi des cours spéciaux pour les métiers de l'audio/visuels et quelques cours d'astronomie dans une Université scientifique voisine à la littéraire où j'étais officiellement scolarisée.

-Tu fraudais pour y entrer ?

-Oui. Ils ne font pas d'appel dans les Universités. Alors j'empruntais le badge d'un ami qui séchait la plupart des cours et j'allai y assister à sa place.

-J'pensais pas qu't'étais comme ça...

-Comment ? Studieuse ? Eh bah si. Je m'intéressais à beaucoup choses. Ça ne me sert plus à rien maintenant... »


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Voilà, pour l'instant l'histoire s'arrête là ! J'essayerai de pondre une petite suite le plus rapidement possible I promise ! ;)

J'espère que l'histoire vous plaît, gros bisous ! xoxo ♥

ฅ^•ﻌ•^ฅ

The Dixon Therapy {En pause}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant