À l'hôpital

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*11h30*

-Où suis - je ? ... Kévin ? Ah oui...

Kévin dormait à point fermé. J'avais des douleurs aux fesses, me faisant rappeler cet horrible chapitre de ma vie. Une infirmière arriva soulagée de me voir réveillé.

-Bonjour monsieur, comment vous sentez vous ?

-Soulagé... soulagé d'avoir finis cette dure soirée.

-Mon pauvre, je vous est préparé à manger.

-Je n'ai pas très faim, merci.

-Manger. Ça vous fera que du bien.

*16h*

Kévin n'était toujours pas réveillé et moi je m'inquiétais de plus en plus. Quelqu'un toqua à la porte.

-Maman ?! Stéph !?

-Ooh mon chéri ! Que t'es t'il arrivé bordel.

-Un problème rencontré avec quelqu'un j'ai l'impression. Tu vas mieux petit frère ? Je me suis fais beaucoup de soucis.

-Qui a osé vous frapper mon fils ?

-Je n'en sais rien. Je ne voulais pas dire qui voulait ma perte.

-Nous allons le découvrir alors. Ordonna maman.

-Non, ce n'est pas la peine.

-Voyons mon chéri. Regarde dans quel état Kévin se trouve.

Quelqu'un toqua de nouveau à la porte, les parents de Kévin je crois bien. Mais quelque chose d'anormal se passa, ma mère regarda le père de Kévin d'une façon étrange, ils avaient l'air d'être extrêmement choqués et semblaient communiquer par le regard.

-Stéph, nous devons y allez, nous avons des courses à faire. À bientôt mon chéri.

-Mais maman nous avons tous le temps qu'il faut.

-Non, il y en a beaucoup à faire.

-Bon ben, bisou mon ptit frère à bientôt.

Les parents de Kévin me regardaient bizarrement. Qu'est-ce que j'ai fais ?
Le père prit la parole.

-Bonjour mon garçon, comment te sents - tu ?

-Bonjour monsieur, ça peut allez.

-Comment te prénommes tu?

-Félix et vous?

-Thomas. Et ton nom de famille ?

-Combe - Rieu.

-Je ne pense pas que se sois une bonne idée que vous vous fréquentez.

-Je ne peux pas l'abandonner, Kévin compte énormément.

-Peut être mais il va falloir faire avec.

-Pourquoi je n'aurais plus le droit ?

-Je ne peux l'expliquer, un problème voilà.

-Avec ma mère ?

-Pas seulement.

-Vous perdez votre temps, il fait partit de ma vie.

-Je t'en pris. Ce n'est qu'un ami.

-Non.

Le père me regarda, non choqué de mes propos.

-Toi aussi tu est gay.

-Comment le savez vous pour Kévin ?

-On s'en doutait naturellement, les amis garçons ne sont pas en grand nombre. Mais même si vous vous aimez, vous ne pouvez pas rester ensemble.

-Avec lui. Pour la vie jusqu'à la mort.

Le père partit en prenant sa femme par la main d'un air colérique. Je ne pourrais jamais abandonner Kévin, il est fait pour moi et je l'aime. Voilà.

Point de vue Stéph :

-Mais enfin maman. Pourquoi es-tu partit aussi rapidement, quelque chose n'allait pas ?

-Je ne peux pas te l'expliquer pour l'instant, c'est une histoire compliquer et dure à dire.

-Un rapport avec les parents de Kévin ?

-Je t'ai dis que je n'en parlerai pas. Point.

-La vérité finis toujours par éclater. Dis-je en fermant la porte de ma chambre derrière moi.

Je suis sûre que quelque chose à rapport avec le père de Kévin, si elle ne veut pas me le dire alors je vais m'en occuper moi même.

-Me voilà devenue une détective ! Dis-je moi même dans ma chambre

J'attendrai que ma mère s'endorme sur le canapé pour prendre mon scooter en direction de l'hôpital.

Joyeux Cauchemars Où les histoires vivent. Découvrez maintenant