10. Déclaration de guerre.

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Plouc

Dans l'obscurité, je peux percevoir le son une goutte d'eau, j'ouvre lentement les yeux et absobre petit à petit la lumière du jour, les rayons dorés du soleil recouvre mon visage mes bras et toutes les parties non couvertes de mon corps.

Du soleil ? C'est bizarre...

Il n'y a pas souvent de soleil à l'abri...

Prise d'une révélation, je me remémore la dernière chose dont je me souviens.

La morsure d'Ice...

Oh mon dieu mon dieu...

Bordel de merde où est-ce que je suis ?!

Je suis dans une chambre un peu vintage, tout est en vieux bois travaillé et les murs sont en papier peint, la fenêtre haute d'une dizaine de mètres donne vue sur une clairière verte où broute du bétail, tranquillement, indifférents aux problèmes du monde.

Ok, je crois bien que c'est le moment de paniquer.

Je me redresse du lit, et m'examine, je porte les mêmes vêtements mis à part mes chaussures et ma cape rouge ; Donc je suis en t-shirt et pantalon bleu nuit. Je saisie la première chose venue pour me défendre, alias une sorte de relique ou trophée ou quelque chose du genre, ça a la forme d'une danseuse étoile en pompon.

Sur la pointe des pieds, j'avance doucement, le parquet grince sous mes pieds et je m'immobilise, merde.

De nouveau, je me remets à marcher lentement, la maison est grande et vaste, deux longs corridors parsemés de chambres s'étendent à ma droite et ma gauche, en face un escalier mène vers le bas, une fine odeur de nourriture se dégage de l'étage d'en dessous.

Je cherche mon carnet dans mes poche avec précipitation, faites qu'il soit toujours là...

Je soupire de soulagement.

Ouf.

Je le sors et écrit dans le chapitre : Règles de survie.

• Suivre tout signe de vie humaine.

Car s'il y a une odeur de nourriture, c'est qu'il y a forcément un humain dans les parages, les vampires ne cuisinent pas.

Je descends doucement et suis l'odeur à travers la vielle maison.

Il m'a mordue..

Je passe la main sur ma nuque, c'est encore douloureux, je sens la cicatrice de deux petits trous.

Connard.

Une fois en bas, je constate la maison est vraiment vraiment vielle, les meubles du salons à ma droite sont recouverts de draps blanc et une forte odeur de vieux et de poussière envahit mes narines.

Respire Eileen, respire petite Eileen Indigo.

Rien à faire, je n'arrive pas à contrôler l'adrénaline qui pulse dans mes veines et la peur qui ronge mes tripes.

Je continue à marcher quand j'entends soudain un sifflement joyeux venir de la chambre d'à côté, à pas rapides, armée de la petite statuette en bronze puis me poste à côté du cadran de la porte, dos au mur (comme dans un film d'action).

Je lance un regard rapide à la pièce, Ice cuisine tout en sifflant.

- Je sens son ora, elle doit être réveillée. Fit la voix de Ice.

Il parle de moi... Mon coeur fait un bond.

- Moi aussi, tu veux que j'aille la chercher ? Fit une autre voix masculine ultra grave.

Les chroniques du sangWhere stories live. Discover now