1. la conquête du sang.

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En 2026, Tous comme nous sommes, vivions sous la terrible influence qu'avaient les médias sur nous, citoyens de la terre.
D'après les recherches faites par le célèbre Journaliste Hervey James, les les médias sont a leurs tour sous l'influence des chefs de gouvernements et politiciens, par exemple, si Monsieur le président veut faire croire à une fausse attaque d'extraterrestres, rien de plus facile ! Lâchez quelques faux reportages dans le journal de 20h, ajoutez y quelques 'effets spéciaux' c'est-à-dire ; police, armée, SWAT... et BAAM ! l'hystérie totale dans la ville ciblée.

Je n'ai jamais compris le but de ces plaisanteries mesquines.

Parfois, il arrivait qu'ils aillent trop loin, que les choses virent à la cruauté et le massacre à volonté en sacrifiant la vie de pauvres innocents pour ce qui semble n'être rien de plus qu'ne simple blague.

New York, ma ville adorée, était souvent la cible de ce genre de 'plaisanteries' présidentielles pour des raisons que personne - mis à part les détenteur de l'événement - jusqu'à présent ne connaît.

Après plusieurs 'farces' gouvernementales, les citoyens de New York furent exaspérés par ces plaisanteries sans aucun sens, il fallait se rendre à l'évidence ; les médias n'étaient devenus que pur mensonge, et c'est ainsi que tous se détachèrent de l'influence qu'avaient les médias sur eux.

Parfois, je me surprends à penser : Peut-être que c'était ça, l'objectif ? Nous détacher de l'influence des médias.

Un jour, le journal local de New York avait lancé l'alerte rouge, on prétendait que des individus aux dents acérés et aux yeux les plus sombres qu'on ait jamais vus "circulaient" dans notre ville. La foule autour de moi pouffa de rire, sans pour autant être amusée. On racontait qu'ils massacraient au passage toute personne qui avait la malchance de les croiser.

Dans le café contemporain où j'étais assise à regarder cette nouvelle bien trop surnaturelle et fantastique à mon goût, les gens soupiraient et grognaient par lassitude, nous étions en 2020, je devais avoir 11 ans et je fuyais. Puisqu'on en parle, j'ai fuis pendant toute ma vie, allant de ville en ville, parfois seule, parfois accompagnée. Je me suis échappée de l'orphelinat à l'âge de 9ans, et depuis je suis ce qu'on appelle un SDF, sans domicile fixe. Mais ne vous méprenez pas hein, je prends soin de mon apparence. Mais ne nous éloignons pas du sujet revenons à l'essentiel, c'est-à-dire la nouvelle qui parût à tout le monde n'être qu'une autre de leurs farces sadiques.

- Et puis quoi encore ! Des zombies ? S'esclaffe un vielle alcoolique au rire ressemblant plus à une toux sèche qu'un rire.

Ce jour là, personne ne les avait prit au sérieux.

Ce jour là, 10 325 innocents perdirent la vie.

Et quand je dis perdre la vie, je ne veux pas seulement dire mourir, mais aussi faire parti de ces êtres morts, mais toujours vivants, se nourrissant des vivants.

Ces êtres qui massacraient hommes, femmes, vieillards, enfants, brûlaient des maisons, peuplaient petit à petit la ville étaient appelés...

Wampyrs.

Ou plus connus dans la littérature comme :

Vampires.

Au début, nous pensions que leur territoire s'arrêterait au limites de New York, mais leur quantité se multipliait tellement vite, qu'on pouvait les comparer aux microbes que j'étudie dans mon livre de biologie.
En l'espace de quelques mois, ils envahirent toute la côte Est des états unis.

En un an, toute l'Amérique du nord.

En deux ans, le monde.

En trois ans, les vampires avaient prit le pouvoir.

Les chroniques du sangWhere stories live. Discover now