OS Newtmas/Dylmas/Stewt

Le fils du jardinier - Newtmas

Au vu des récents événements, je me suis qu'un petit os plein d'amour et d'espoir vous changerait un peu les idées !
Rangez vos boîtes de mouchoirs donc ! ☺
Btw, merci infiniment pour vos commentaire sur mon autres os et même sur le chapitre précédent qui n'en est pas un, et merci pour vos lectures !
Je vous aimmmme ❤

-Carpe Diem

Un timide et chaleureux soleil de printemps se levait sur le château de la famille Newton, riches châtelains de génération en génération.
Thomas s'afferait depuis l'aube déjà dans l'immense jardin qui entourait le château; il arrachait les mauvaises herbes à la main pour éviter d'abîmer la pelouse impeccable, répendait du fumier sur les rosiers avec seulement un pelle et une brouette et taillait la haie qui délimitait la propriété à l'aide de simples cisailles dénuées de technologie quelconque.
Jardinier de pères en fils, la famille de Thomas travaillait depuis toujours pour les Newton. Il n'avait jamais envisagé autre avenir que jardinier et cela lui convenait plutôt bien. La main verte ainsi que l'amour des plantes se transmetaient apparemment dans leurs gènes depuis toujours.

Le prochain héritier était le fils unique de la famille, Isaac Newton. Âgé de tout juste 18 ans, il était grand, mince et avait hérité des traits particuliers de sa famille. Cheveux blonds cendrés, yeux noirs et peau très pâle. Il n'était pas comme les autres, c'était la première chose à laquelle les gens pensaient lorsqu'ils le voyaient pour la première fois.
Il avait une manière d'être, de se tenir bien à lui. Son visage aux traits enfantins avec toujours un demi sourire dessiné aux coins de ses lèvres fines et rosées avait tendance à déstabiliser ses interlocuteurs. Il avait également cette façon de détailler chaque personne qu'il rencontrait sans aucune gêne et ce timbre de voix doux et mystérieux à la fois qui plongeait dans le silence la plus agitée et la plus bruyante des assemblées dés qu'il prenait la parole.
Il s'était lui même surnommé "Newt" exécrant au plus haut point le prénom que lui avait attribué ses parents à sa naissance. Très intelligent, fin d'esprit, il aimait proclamer à voix haute ce que la plupart des gens pensaient tout bas. L'unique chose qu'il gardait pour lui était son homosexualité. Il avait tellement peur de la réaction de ses parents qu'il traînait ce lourd secret depuis des années déjà. Il imaginait tellement bien leur réponse; un refus catégorique, un mariage forcé, tout ça dans l'unique but d'assurer leur descendance. C'était tout ce qui comptait à leurs yeux, leur lignée. Alors Newt, pour ne pas les décevoir, essayait de se convaincre de son attirance pour la gante féminine. Sans succès bien évidemment. Il enchaînait les conquêtes d'un soir sans jamais trouver chaussure à son pied; se forgeant peu à peu une réputation de Casanova chez ces dames. Cela ne ravissait pas vraiment ses géniteurs, mais ils se contentaient d'observer leur fils briser les coeurs de jeunes filles plus charmantes les unes que les autres en espérant que ça lui passerait.

Ce matin là donc, Newt se réveilla seul dans son lit, à son plus grand soulagement. Il en avait plus qu'assez de Marie et ses yeux de biches, Alice et ses cheveux blonds qui tombaient en cascade sur ses épaules ou encore de Claire et ses jambes à tomber par terre. Les femmes étaient de sublimes créatures, il n'en disconvenait pas. Les traits fins qui dessinaient leurs visages, les courbes harmonieuses qui sculptaient leurs silouhette; elles étaient de véritables oeuvres d'art. Mais Newt ne désirait pas tout cela, peut être simplement parce que lui même avait déjà des traits fins et de longue jambes désirées. Il voulait quelqu'un qui pourrait complèter sa carrure fluette presque maigre par sa virilité à toute épreuve. Le jeune homme soupira, sa vie n'était décidément pas rose.
Il se leva et se vêtit simplement; un jeans, un pull en coton gris et une chemise bleu ciel. Il descendit dans la salle à manger pour déjeuner. Son père était déjà assit au bout de la longue table en bois sombre, lisant son journal et sirotant son café.