⚠ Peut contenir des caractères choquants pour le jeune publique ⚠
C'est mon tout premier OS lemon donc;
- Si il y a des problèmes raccords signalez le moi sans hésiter
- Idem pour l'orthographe... je sais que je fais toujours des tas de fautes alors si vous les voyez dites le, ça m'aide beaucoup
- Donnez moi votre avis concret... Je n'avais vraiment aucune idée de la manière de l'écrire donc j'espère que ça ne sera pas trop mauvais... mais bon il fallait bien que je me lance... Qui ne tente rien n'a rien ! ☺Merci infiniment pour vos commentaires, votes, lectures ❤
Désolée du retard, mais je suis en plein examen alors c'est déjà miraculeux que j'ai réussir à finir celui-ci qui est ducoup plus court que les précédents m'enfin la qualité n'a rien à voir avec la quantité (enfin j'espère ^^7).
Bonne lecture !
- Carpe Diem
Thomas était assis parmi l'amas de chaire que représentait les hommes en kakis à ses côtés. Ils tressautaient tous en rythme avec les soubresauts réguliers du train qui les ramenait chez eux. La plupart défigurés, infirmes ou brûlés avaient la tête basse, ruminant l'enfer qu'avait été les cinq dernières années de leur vie. Malgré tout, il ne se donnait pas le droit de se plaindre, ils étaient en vie et peu de membres de leur régiment pouvaient en dire autant.
L'homme à côté de lui tenait une photo qu'il admirait avec espoir depuis plus d'une heure. Le brun prit d'une soudaine curiosité, se pencha légèrement pour l'admirer à son tour. C'était une jeune femme aux cheveux et aux yeux clairs. Il ne pouvait dire leurs couleurs exactes; le Polaroid étant en noir et blanc.- C'est Sonya, ma fiancée. dit Minho d'une voix rauque.
Thomas se tourna vers l'asiatique qui regardait toujours l'image. Celui-ci poursuivit, son timbre vibrant de nostalgie.
- On était supposé se marier il y a 5 ans. Puis la guerre est arrivée. On m'a envoyé me battre à l'autre bout du monde alors que je n'étais qu'un gamin. Aujourd'hui, je reviens en temps qu'homme et je ne sais même pas si... si elle en vie.
Sa voix se brisa sur ces derniers mots et il ferma les yeux comme pour refouler ses émotions.
Thomas comprenait très bien ce qu'il ressentait. Lui aussi était en proie aux même doutes et angoisses.
La guerre avait séparé bien des choses. Et, le jour où les militaires avaient emmené le brun loi de chez lui, condamnant son âme sœur a l'inutilité due à son handicap, elle avait séparé un amour naissant à l'abri des regards méprisants et dégoûtés.
Et s'il était mort à présent ? Les allemands auraient pu avoir eu raison de lui en quelques semaines si ce n'était les bombes ou simplement la faim. Il était si frêle, si délicat. La seule lueur d'espoir qu'il restait à Thomas était sa combativité à toute épreuve et sa force mentale hors du commun. Il était si fragile physiquement et pourtant si solide moralement. Il fut sortit de ses pensées par la voix de son compagnon d'arme.- Et toi avec ta gueule d'ange? Ne me dis pas que personne ne t'attend chez toi en priant pour ton retour?
Il se contenta de hausser les épaules. Non pas qu'il n'avait pas confiance en Minho, il lui avait prouvé à maintes reprises qu'il en était digne. Mais dans le monde actuel, l'amour entre deux personnes du même sexe était encore considéré comme la pire des perversions. Peut être un jour les hommes comprendraient-ils que l'amour était inconditionnel? Thomas n'en croyait pas un traitre mot... La race humaine pouvait se montrer si rigide et incompréhensive...
Le train caracolait toujours à une vitesse folle, il faisait bien du 60 km/h, du jamais vu pour Thomas. Il se stoppa soudainement, projetant tous les hommes en kaki vers l'avant. Ils se relevèrent tous en râlant et Thomas s'excusa auprès du cuistot de leur régiment plus communément appelé "Poêle à frire". Une voix s'éleva sur le quai de la petite gare provisoire qui ne payait pas de mine.
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OS Newtmas/Dylmas/Stewt
FanfictionLisez ici de nombreux one shot sur le couple mythique de la saga du labyrinthe et tous ses dérivés.