Rouge Canines

Prologue 1 : Fleur (écrit par FoxRise)

Il y avait, en ce mois de printemps, une légère brise de vent qui venait caresser l'herbe et les petites fleurs qui se trouvaient sous moi, j'étais tellement bien allongé dans l'herbe à regarder les nuages passer et à essayer de trouver à quoi ils ressemblaient. J'étais prete à m'endormir, quand soudain j'entendis des bruits de pas courrir à toute vitesse vers moi, alors j'entrouvris les yeux et vis Wolfang me regarder avec ses yeux debordants de joie, il me sauta dessus et me fis une de ces lechouilles bien baveuses sur la joue. Je m'amusais alors à lui faire des chatouilles car il adore quand on lui fait des chatouilles sur le ventre et ca seule moi le sais car avec lui on est tellement fusionnel que j'arrive meme pas à l'expliquer. Mais ce moment de plaisir fut couper net par ma réalité, quand ma mère cria au seuil de la chaumière :

- Fleur !! On manque de bois, va en chercher au marché de la ville et dépeche toi car ca ne vas pas tarder à ce terminer, et souviens toi ne parle pas aux inconnus !

- Oui maman, j'y cours de ce pas ! Dis-je dans un soufflement lourd.

Je pris mon capuchon Rouge que ma grand-mère m'avait tricoté, apparemment il m'allait à ravir c'est ce que toute ma famille me disait, en meme temps ils allaient pas me dire que c'était horriblement laid. Je me munis aussi dr mon panier et partis le plus rapidement possible. Sur le chemin, je ne croisait que deux ou trois paysans des alentours mais aucun citoyens de la ville. Une fois arrivée, je me dirigais rapidement vers le stand du bucheron pour lui acheter son bois très réputé pour bruler d'une étincelle. Plus j'avancais plus les marchands partaient, il fallait absolument que j'arrive à temps pour avoir ce bois. Une fois arrivée, le bucheron était la, mais sur son présentoir il ne restait qu'une maigre buche, j'étais arrivée trop tard encore une fois.

- Désolé ma puce, mais tu sais que ce bois la commence à se faire rare de nos temps et tout le monde se l'arrache, mais je t'offre la dernière buche, gratuitement. Me dit-il d'un ton dramatique.

Je le remercia et partis toute bredouille, à cause de moi mon père, ma mère, Wolfang et moi meme allons avoir très froid cette nuit.

Une fois rentrée, j'expliqua la situation à mes parents et ils me consolairent en me disans que ce n'était rien. Je partis dans ma chambre et m'effondra sur le lit en sanglot, sa allait faire trois soirs de suite que j'arriverais les mains vident chez moi ce mois ci.